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Notre voyage naturaliste en famille au Costa Rica.

Dates : du 21 juillet au 13 août 2008-

Objectifs : Voyage en famille (2 enfants 12 et 14 ans), découverte de la flore et la faune équatoriale, photographie animalière, découverte de la culture et de la vie du pays.

Préparation :
Nous avons fait le choix des vaccins et de la protection anti-paludéenne surtout pour les enfants et notre volonté de séjourner assez longtemps dans le sud. Il faut savoir que ce n’est pas obligatoire et que cela représente un coût certain 300€ pour nous 4. La dengue reste à priori un problème à prendre en compte. Question moustiques et brulots nous avons été que peu ennuyés (un peu à Rincon de la Vieja au nord et dans le Corcovado). Atterrissage au Costa Rica et aide logistique grâce à Pierre Guillaumie, Aide appréciable surtout en famille car se familiariser avec les habitudes locales demande toujours un petit temps d’adaptation.

Programme et déroulement :

San José 2j : . Pierre souvent cité sur les forums de voyage nous a aidé à l'arrivée, lors de la location du véhicule et nous a conseillé sur les options de notre voyage. Il nous a fait découvrir San José un petit accueil sympa en arrivant c'est important, circulation, orientation, conseils, visites, complément d’équipement, visite du musée de l’or (à faire) et du centre de la ville avec Pierre cela met dans l’ambiance, mais San José n’est pas le reflet du reste du Pays.

Haut plateau central 3j : (Cabinas) 25000c/j pour la famille. Orosi et PN de Tapanti, Irazu et réserve précolombienne de Guayabo. Pluie l’AM, donc lever vers 5h30 pour profiter du temps sec jusqu’en milieu d’AM. Cette zone proche de San José vaut le détour ; le parc de Guayabo nous a le plus marqué pour la richesse du site archéologique , la flore et la faune. (prendre la piste par l’est sinon galère : 10km de très mauvaise piste de galets et ravines).

Arénal : 2 j au camping pour 2000c/j/p. On a failli se faire détrousser à la Fortuna devant un super marché et malgré la présence d’1 de nos fils dans la voiture. Un pneu crevé, 2 rôdeurs mais qui n’ont pas pu venir au bout de leur forfait grâce à notre vigilance. C’est après coup après avoir recoupé les évènements, que nous nous sommes aperçus de cette tentative de vol. Attention donc. Nous fuirons assez vite la Fortuna après cette mauvaise aventure. La voiture (4*4 outlander suzuki 450dollars US/semaine louée grace à Pierre) est en effet bourrée de matos. Ce n’est pas la situation idéale en ville nous devons avoir le véhicule constamment sous les yeux. Heureusement il existe bcp de parquéo dans lesquels pour 500 à 600c par heure on peu laisser sa voiture en sécurité.
Arénal donc super site, mais l’entrée du parc n’apporte pas grand chose, nous quittons cependant les sentiers habituels pour nous perdre quasiment dans la forêt primaire, puis dans une immense roselière du bord du lac. On se retrouve grâce au bruit des voitures sur la piste que nous avons longé un moment. Attention les cartes données par les services des Parcs sont trop succinctes, les échelles et les distances ne correspondent pas toujours avec la réalité du terrain (boussole in the pocket ). Avec des précautions la marche en forêt ne présente pas de danger il faut regarder ou l’on met les pieds c’est tout. A 3 ou 4 reprises nous avons failli marcher sur des serpents immobiles un seul était à priori une espèce dangereuse.


Suite du périple vers le nord ouest : Climat plus doux et moins pluvieux, nous y passerons une semaine, Libéria est notre ville de ravitaillement :

Parc de Santa Rosa 4j : Un parc peu fréquenté où nous avons campé ( 2000c/p/j) beaucoup de faune à observer : Nos premiers singes hurleurs, cervidés, agoutis, oiseaux, iguanes, quelques serpents . Nous avons effectué une rando jusqu'à la plage de Naranjo où un poste de garde permet le camping au bord de la plage mais il n’y a pas d’eau potable ce qui transforme un peu la rando en portage. Les mangroves du littoral sont très riches : beaucoup d’oiseaux de cervidés, d’iguanes……… Agréable rencontre dans ce parc avec des éco-volontaires et 1 garde avec qui nous avons sympathisé.

Rincon de la Vieja (2j). Parc magnifique au pied du volcan 2 jours de ballades et baignade dans les sources chaudes. 2 nuits au camping, mais gare aux brulots ! Beaucoup de papillons dont le magnifique Morpho … Sympa.

Jaco et réserve de Rainmaker : Nous sommes descendus en 2 jours en faisant une halte sur Jaco sans nous presser (la Panaméricaine est coupée pont écroulé tout le monde bloqué sauf les autos qui se détournent sur une piste (2h)).
La réserve privée de Rainmaker au nord de Manuel Antonio est très intéressante les visites y sont de qualité et les très longs ponts suspendus dans la canopée valent le détour. Mais l’entrée reste très chère. Nous nous sommes offert ce luxe ; sans regrets.

Manuel Antonio : (le parc de Manuel Antonio est fermé le lundi) Beaucoup plus touristique, c’est dans cette ville que nous avons été hébergé dans des conditions les plus limites (nombreux hébergements premiers prix complets) . Le parc subi la ruée quotidienne des touristes. Certes les paysages sont idylliques mais la surfréquentation gâche un peu le plaisir, bcp de singes, et fourmiliers, des paresseux… en prime une baignade en milieu d’après- midi perturbée par un croco de 2 à2.5m qui est venu roder derrière les vagues et qui a fait déguerpir les baigneurs et nous avec.

Enfin le Corcovado : Nous avons choisi de rester sur la côte Pacifique pour la fin du voyage afin d’éviter les pertes de temps sur la route et d’en profiter au maximum (en nous disant que nous reviendrions peut-être un jour à la saison sèche). Le Parc Corcovado est en effet un secteur préservé très intéressant. Nous avons choisi de faire en famille une rando par le sentier côtier allant de Carate à la Siréna poste central du Parc (20km). Rando longue mais facile (7h de marche ,9 h de trajet) si ce n’est l’obligation de s’accorder avec les horaires de marée pour traverser un guet impossible à franchir à marée haute. Le centre de la Siréna est bien équipé et nous avons même pu monter les tentes à l’abri. Il convient toutefois de réserver et d’acquitter les droits d’entrée auparavant; ce que nous avons fait avant lors d’une étape à Puerto jimenez.
Tapir,Pécaris, singes y compris le rare singé écureuil même un puma observé le long de la plage. Mais le plus remarquable est la richesse ornithologique du secteur bien que l’on ne soit pas à la meilleur période; il faut signaler aussi en périphérie du parc une zone d’élevage entre la pointe sud de la péninsule d’Osa et le Corcovado où les prairies humides regorgent de hérons, d’ibis, ou l’observation des rapaces est facile en particulier le Grand caracara.

A Carate point de départ de notre petite expédition il, n’y a pas à proprement parler de village et le ravitaillement y est impossible. Nous comptions sur une petite « pulpéria » qui était malheureusement fermée en saison hivernale ; tout doit donc se faire à puerto jimenez à 40km de piste. (Cette piste facile comporte cependant quelques guets (40 à 50 cm d’eau, attention à la saison des pluies les rios peuvent monter, mais ils redescendent vite)
A Carate nous avons accompagné l’équipe d’une association naturaliste rencontrée sur place s’occupant de la protection des tortues (hébergées comme nous à « Jungle Camp»). Un moment exceptionnel là encore.

San Isidro del Gral : Ville étape pour le retour sur San José, très accueillante, traversée des plantations d’Ananas. Courses et repos. Mais surprise le lendemain Panaméricaine encore coupée effondrement de terrain à nouveau 2h d’attente.






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Le Costa Rica est un pays facile même à la saison des pluies, le 4*4 (même citadin) est utile et permet d'augmenter les sites visitables, donne de l'autonomie et de la liberté. Les pistes sont correctes. Attention cependant se renseigner pour les zones moins visitées.
Le budget peut être réduit grâce à la nourriture bon marché et les petits "sodas" voire les petits restaurants traditionnels, nous avons mangé par ex le Gallo-pinto - poulet pour 8000c soit moins de 10euros pour la famille... les cabinas se trouvent partout et pour toutes les bourses. Camping surtout dans les parc nationaux pour 2 dollars US/ pers.
Les Ticos sont ouverts et avenants dans l'ensemble, nous avons fait de nombreuses rencontres sympas de locaux et de voyageurs, il cependant faut rester méfiant pour éviter les ennuis.
Ce pays est assez facile pour une découverte de la zone équatoriale. Très dépaysant pour nous Européen, il reste de vastes secteurs préservés qui permettent un programme toujours très naturaliste et présentent des différences de paysage et de milieux liées au climat très changeant en saison des pluies sur la côte pacifique

Enfin n’hésitez pas à contacter Pierre cela ne vous coûtera qu'un sourire quelques bières 1 livraison de fromage et quelques bons saucissons .....

Bon voyage…..



Alain Marie et les enfants 12 ans et 14 ans.