Itinéraires au Costa rica. Préparer son voyage grâce à 1500 expériences vécues.
Bonjour,
retour sur notre voyage, nous étions 8 ami(e)s dont 4 plongeurs (moyenne d'âge 68 ans).
D'abord je tiens à remercier TCR pour ses conseils, j'avais posté notre projet sur le Forum et grâce à un retour rapide j'ai pu modifier quelques étapes très difficiles à réaliser compte tenu des distances qu'il faut chiffrer en temps et non en kms. Notamment on voulait plonger sur l'islas del Cano et visiter le parc Corcovado à partir de Ojochal, on a préféré loger 3 nuits à Drake point de départ pour l'Islas del Cano et Corcovado La Sirena.
Les étapes de notre périple:
Le réveil a sonné à 6h30 du matin à Sainghin en Weppes dans le nord de la France, les vacances en Amérique centrale se méritent. Vol Air France, Roissy - San Jose, durée 11h30, arrivée à 18h heure locale, la navette nous attendait pour nous amener à l’Hôtel " chez Pierre Détente " réservé chez TCR.
Nous nous sommes couchés à 22h30, heure locale avec 7h de décalage. Une sacrée longue journée de voyage.
Réveillés dès 6h du matin, nous avons découvert les lieux en plein jour.
L’hôtel composé de petits bungalows, est situé dans un grand parc tropical arboré et fleuri. Un très beau cadre naturel.
Le matin, après un petit déjeuner copieux, Emma, la correspondante de Tout Costa Rica nous a briefé sur notre périple au Costa Rica et remis nos cartes Premium ToutCostaRica. Elle nous a donné plein de bons conseils pour améliorer notre séjour.
La suite de la journée s’est gâtée comme la météo. La livraison des voitures ne s’est pas déroulée comme prévu. Le personnel d’Avis nous a livré à l’hôtel une voiture sur les deux. Nous avons dû retourner à l’aéroport, pour récupérer le deuxième véhicule.
Notre programme d’activité fut donc bouleversé par ces péripéties de location. La visite du volcan Poas réservée initialement à 11h30 s’est déroulé à 14h30 sous la pluie. Arrivé sur site, la vue était complètement bouchée par les nuages. Quand soudain, par miracle, les nuages se sont dissipés, et nous avons pu admirer le cratère et son lac acide pendant quelques minutes. La pluie nous a accompagné jusqu’à la visite des cascades.
Nous sommes rentrés à l’hôtel à la nuit tombé. Le repas chez Palo Santo recommandé par Emma fut très bon. Une grosse coupe de sangria pour ouvrir l’appétit. Il en a fallu pour terminer le plat de " parilla" servi pour 4 personnes. Il s’agit d’une préparation composée de plusieurs plats viandes et poissons panés accompagné de salade de légumes et de frites, un régal.
Ce fut une journée de transit. Nous avons parcouru 120 km sur une route souvent sinueuse pour rejoindre La Fortuna. Sur le conseil d’Emma, l’équipe avait décidé de s’arrêter à route dans une banque pour échanger des dollars en colones, monnaie locale, car les dollars américains n’étaient accepté partout.
Nous sommes arrivés à l’hôtel Villas Vilma (avec réduction TCR) de la Fortuna à 13h. Au premier coup d’œil, nous avons été séduits par la beauté des lieux. Les villas spacieuses étaient situées dans un vaste jardin privatif très bien entretenu. Des arbres et des fleurs en abondance où se nichent une multitude d’oiseaux de toutes les couleurs. Quatre villas nous étaient réservées loin de la route passante et en face de la piscine. Piscine et Jacuzzi que nous avons investie dès notre installation terminée.
Dans l’après-midi, nous avons fait une virée à pied dans le petit bourg. On y a trouvé les ingrédients pour notre petit déjeuner du lendemain matin.
En début de soirée nous avons mangé dans le soda en face de l’hôtel. Un repas copieux, bon et surtout pas cher ! Nous y avons dépensé 8€/personne.
A 20h30, tout le monde était au lit.
Après quelques hésitations dues à la météo menaçante, nous sommes partis quand même à la conquête du parc national de l’Arenal.
Le volcan était dans les nuages, le guichetier nous a conseil de faire en premier la randonnée de 6 km dans le parc. Nous avons donc emprunté le chemin dans la forêt sous un crachin breton. Une forêt luxuriante, les fougères démesurées par rapport à leurs congénères bretonnes. Au bout de 10mn de marche, la pluie avait cessé, nous allégions notre tenue dans une atmosphère chaude et moite. Nous avons pu observer peu d’insectes, à part quelques fourmilières, par contre beaucoup d’oiseaux, des grands paons locaux qui ressemblent à des poules à crête emplumée, et par un grand hasard, grâce aux jumelles, dans la canopée lointaine un toucan.
De retour aux voitures, nous avons regagné le point de vue panoramique du volcan qui malheureusement était toujours dans les nuages.
A midi, nous retourné au soda en face de l’hôtel pour boire un coup. Nous avons demandé à la patronne de nous servir un petit encas à pluquer directement dans le plat pour accompagner nos jus de fruits naturels ( je vous recommande les jus d’ananas). Elle nous a ramené un immense plat de parilla pour huit personnes.
Le soir, nous avons investi le restaurant Rodriguez d’à côté. Un décor atypique, fait de bric et de broc avec une multitude de petites pancartes suspendues où les touristes avaient inscrit leur témoignage.
Le repas était tout aussi atypique. Des morceaux de saucisses accompagné de quartiers de pomme de terre en robe de champ et d’une sauce rappelant vaguement le goût du ketchup de mauvaise qualité. Comme a dit Philippe, « sur l’échelle de la gastronomie, nous avons touché le fond ».
Visite et courses à La Fortuna. Après un pique-nique improvisé, nous avons pris la route du « Baldi hot springs » (réduction TCR) qui nous offrait la possibilité de profiter de l'eau chaude issue directement des volcans au sein de 10 bassins. Nous avons terminé la soirée au restaurant de l’hôtel. Un bon repas en self à volonté.
Ce matin, nous avions rendez-vous avec les papillons. Le musée naturel " butterfly conservatory " est implanté dans un site naturel à El Castillo. Le circuit de la visite nous a emmené dans différentes serres qui abritent les plus beaux papillons et autres espèces (grenouilles, tortues) de la forêt tropicale humide. La suite de la ballade en extérieur empruntait un chemin dans la forêt colorée par une pléiade de fleurs (orchidées et autres) jusqu’à un observatoire du volcan, toujours dans les nuages.
L’après-midi, Jean Marc a proposé de faire une randonnée de 6 km jusqu’à la " La Catarata Río Fortuna " un site naturel magnifique où l’on pouvait se baigner. Nous avons crapahuté avec peine sur une route en grande pente pendant plus d’une heure, pour constater à l’arrivée que l’accès à la cascade était payant. Un tarif prohibitif et peu de dollars en poche, nous avons fait demi-tour, déçus.
Sur le chemin du retour, une agréable surprise nous attendait. Un costaricien sympathique nous a montré un paresseux perché en haut d’un arbre. Nous l’avons mitraillé de clichés pendant sa lente évolution. Un spectacle inouï.
Quelques pas plus bas sur le chemin, c’est un toucan qui se pavanait sur sa branche. Ces rencontres inopinées nous ont réconcilié avec l’effort fourni. Le soir, pour varier les plaisirs, nous nous sommes rendus au Red Frog, plus bas dans le hameau.
Tout le monde était prêt à 8h pour continuer notre voyage. Après avoir effectué l’appoint de carburant, nous avons pris la route de la troisième étape à Monteverde. Nous avons choisi l’itinéraire touristique qui longue le lac Arenal. La route de montagne très sinueuse s’abimait au fur et à mesure que l’on approchait de notre destination. La pluie s’intensifiait en prenant de l’altitude. Nous avons fini le parcours en mode 4X4, sur les pistes de "la forêt dans les nuages", ainsi nommé par les locaux.
Notre réservation à la Finca Terra Viva débutait à 14h. En attendant l’heure de la réception de nos logements, nous sommes repartis, cahin caha, à la pizzeria du coin. Le cuisinier devait être originaire d’Italie car les plats étaient excellents. Nous étions logés au milieu d’une ferme écologique encaissée dans le relief montagneux. Nous occupions deux chalets rustiques en bois.
Le soir, nous avons cuisiné sur place des œufs de la ferme, du riz et de la ratatouille.
Le matin de bonne heure, nous avons rejoint sur la piste défoncée le parc Selvatura (réduction TCR)à Santa Elena. Nous avons réalisé un merveilleux parcours de deux heures dans la forêt primaire. Nous avons emprunté des passerelles suspendues surplombant la canopée. C’était impressionnant de marcher au-dessus des arbres et des fougères arborescentes géantes. Le hic est que nous étions toujours dans les nuages.
Le midi, nous avons dégoté un restaurant nommé Segor Tico, recommandé par le routard, qui servait des plats typiques. Tout le monde s’est régalé.
L’après-midi, Philippe et Richard se sont inscrit à un parcours de onze tyroliennes, réalisé en deux heures au-dessus de la canopée. Les autres se sont promenés dans la propriété de nos hôtes, parmi les animaux de la ferme.
Nous avons repris la route de Samara vers 8h30. Les routes de la descente vers la plaine étaient du même acabit que celles de Santa Elena. Des trous, des trous et des ornières. Arrivés en bas, nous avons gagné quelques degrés. Le thermomètre affichait 32°, le ciel était bleu azur. A Nicoya, après un petit ravitaillement nous avons improvisé un pique-nique sur de bord de la route. Nous sommes arrivés à l’hôtel Samara Pacific Lodge vers 14h.
Un appartement indépendant composé de 4 grandes chambres, deux salles de bain, une vaste pièce avec un coin cuisine, un bar et un salon. Si vous êtes intéressé contacter directement la patronne Clémence (elle est originaire de Bordeaux) elle pourra vous faire bénéficier de 15% par rapport à une agence. Nous avons réalisé notre premier bain de mer dans l’océan pacifique à la plage de Samara située à 10mn à pieds de l’hôtel.
Le petit déjeuner servi à 7h30 en terrasse de l’hôtel était bien copieux. En plus du café et du jus de fruit, j’ai choisi le menu américain, une omelette et des toasts.
Nous avions programmé de passer la journée à la plage de Carillo recommandée par notre hôte de Monteverde. Arrivés sur les lieux, nous étions tous ébahis devant la beauté naturelle des lieux dignes d’une carte postale. Devant nous s’étalait une longe plage de sable en forme de croissant de lune bordée de chaque côté par des hauts blocs rocheux. Depuis la mer chaude d’une belle couleur bleu-vert la vue de la bordure de palmiers et de l’arrière-plan montagneux boisé était splendide. Nous avons alterné les bains et les promenades sur le sable. Le soleil au zénith ne nous a pas épargné. Même protégé par la crème solaire, tout le monde a pris des coups de soleils. A midi, nous avons pique-niqué avec des gâteaux et des chips dégotés dans un super, nom donné aux petits magasins de proximité.
Réveillés de bonne heure, Jean Marc, Richard et moi avons pris la route de Playa Garza pour notre première plongée dans le pacifique. La route n’est pas le mot adéquat, c’était une piste défoncée sur la plupart de l’itinéraire avec un passage à gué d’une rivière.
A destination chez Buceo Gavilana, Didier notre instructeur francophone, un belge installé ici depuis dix ans, nous accueillait de façon très sympathique. Nous avons rejoint son bateau Pinocchio en canot à moteur. A bord, nous attendaient Fanfan, le capitaine et son aide. Pendant que le capitaine filait au large, Nous avons préparé notre équipement, Didier nous a briefé sur le premier spot Los speekos. D’après lui, c’était le plus beau site qu’il pouvait nous proposer avec beaucoup de bancs de poissons, des carangues et des requins. Selon les consignes, nous nous sommes immergés au bout à l’avant du bateau. A partir douze mètres de profondeur la visibilité s’est troublée de plus en plus. Notre plongée s’est déroulée dans une soupe plus ou moins épaisse. Effectivement, on devinait beaucoup de vie marine. A la remontée au parachute, pendant le palier de 3 mn, l’eau s’est éclaircie. Didier, royal, nous a alors déclaré qu’on ne pouvait rien faire contre la volonté de Neptune.
Pour la deuxième plongée une heure plus tard, Didier avait choisi le spot Ricky, moins profond, où la visibilité serait bonne. A 10m de profondeur, nous étions ballottés entre les rochers par le courant. Nous avons évolué parmi les bancs de poissons, une murène en pleine eau, les langoustines, une tortue et le fameux petit requin pointe blanche. En bonus, Didier a mis à disposition deux films de nos plongées sur son compte Facebook Buceo Gavilana. (Notre vidéo posté le 19 janv.).
De retour à l’hôtel, nous avons déjeuné une salade de riz, tomates thon préparée par les filles, puis nous avons pris la route de la plage Carillo. Au programme des activités, bains et la promenade le long de la plage et de ses hauteurs où on avait une vue imprenable sur la baie.
Nous avions décidé d’explorer une autre plage aux alentour. La route qui menait à la plage d’Islita vers le sud de Samara, s’est vite transformée en piste sur 6 km. Une belle plage se mérite. Une plage encaissée dans le paysage montagneux, fréquentée surtout pour les locaux qui viennent déjeuner en famille. Des cocotiers pour nous protéger du soleil, où viennent se percher des oiseaux de toutes les couleurs, des perruches et même un écureuil. Dès notre arrivée, les ouvriers municipaux nous ont offert des noix de coco fraichement cueillies et ouvertes à la machette. Le jus de coco était rafraichissant sans plus. Par contre, tout le monde a apprécié la pulpe à l’intérieur.
De belles vagues augmentaient notre plaisir de baignade dans l’eau chaude. Nous avons pique-niqué sur place. Les filles avaient trouvé une vraie boulangerie tenue par un français. Nous avons retrouvé le bon goût de la baguette traditionnelle qui mis en valeur notre sandwich thon, mayonnaise et tomate. Un régal frugal.
L’après-midi, nous avons effectué une grande balade le long de la côte sauvage.
Le soir nous sommes rentrés à temps pour admirer le coucher de soleil face à l’océan.
Vers 9h, le plein d’essence fait, nous avons mis le cap sur Jaco sur de l’asphalte en bon état. La circulation était plus chargée dans cette partie du pays, avec de nombreux gros camions, de style américain qui peinent dans les montées et dévalent les côtes à toute allure.
A midi, la pause déjeuner s’est faite dans une paillote au bord de l’océan. Au menu, des spécialités de la mer.
Sur le pont de Tarcoles, nous avons observé d’en haut les crocodiles qui se séchaient le cuir sur les berges. On aurait dit que ces sacrées bestioles attendaient la chute du touriste.
Arrivés à Jaco, nous avons un peu cherché l’adresse de la location sur airbnb « cottage chez Laurie ». Cette dernière, située dans le quartier résidentiel Ciudad del mar en construction, avec poste de garde à l’entrée, nous a sidérée. C’était une maison neuve, d’architecture moderne cubique, de grand standing avec un équipement à la pointe. L’installation terminée, nous avons réalisé les courses sous une pluie d’orage.
La journée avait pourtant bien démarré. Le petit déjeuner dégusté avec la baguette française grillée, les confitures locales d’ananas et de fraise et la banane, nous avons marché jusqu’à la plage à 5mn de la résidence. Nous avons passé un moment agréable dans l’eau à résister aux déferlements des vagues. Nous regagnons le logement lorsque soudain Catherine glisse sur une plaque recouverte de boue, aussitôt elle se plaint d’une douleur au poignet, malheureusement il s’avèrera qu’elle a une fracture au niveau du poignet, elle sera plâtrée à l’hôpital Monsenor Sanabria à Puntarenas.
La journée a commencé sur une belle note. Les aras rouges sont venus se percher dans les arbres du jardin.
Après le petit déjeuner, nous avons pris la route de la plage de Hermosa. Effectivement, nous n’avons pas été déçus par les vagues chaudes. De vraies lessiveuses. Impossible de résister aux rouleaux et à la force de l’eau, dans le sens de la vague comme dans le ressac. On s’est bien marré comme des gosses, complètement usés à la fin de la baignade. Ensuite, nous avons fait une longue ballade le long du littoral, les pieds dans l’eau chaude.
A midi pour le resto, nous avons trouvé un resto sympa, l’Hermosa Bistrot, tenu par un tarbais exilé depuis 6 ans. Après la pilsen désaltérante, il nous a proposé un menu à 12$. En entrée, un soufflet au fromage, de la dorade en plat servie avec de la ratatouille, et des crêpes ou un gâteau banane en dessert. En bonus, le patron nous a offert un digestif de sa composition : café, cannelle, vanille et whisky. Après une dernière baignade en mer déchainée nous avons regagné la piscine du condominio.
Nous avons démarré à 7h après un petit déjeuner frugal. Nous avons quitté notre belle location pour visiter le parc Manuel Antonio.
La route fut facile et la circulation fluide. Nous avons pénétré facilement dans le parc vers 9h, après avoir détourné les pièges à touristes (parking privé, guide indispensable…). Au bout de quelques minutes de marche dans la forêt, nous pensions avoir fait l’erreur de shunter le guide, car rien à l’horizon. La nature semblait vide de vie animale. Puis, avec l’entr’aide des visiteurs, nous avons découvert nos premiers animaux. En tout, une grenouille, des singes et deux paresseux.
Le parc est joli, mais quand même peu peuplé de faune sauvage, pour y avoir été en 2006 le parc a complètement changé trop de touristes ce qui fait fuir les animaux. Le plus bel atout de ce site c’est les plages de sable fin et blanc. Notre visite s’est terminée vers 12h30.
Nous avons continué notre périple vers Ojochal, la destination de notre sixième étape. En chemin, nous avons déjeuné dans un soda. La serveuse nous a servi de la bière en recommandant de ne rien dire, apparemment, les sodas ne délivrent pas d’alcool au repas, ce doit être une question de licence de commerce. En plat, nous avons choisi entre poulet ou poisson grillé accompagnés de riz, haricots rouges, de bananes plantains, de patates douces et de salade.
Nous avons grimpé dans les hauteurs d’Ojochal, sur des pistes, pour trouver les deux lodges réservés à Disquis del sur (réduction TCR). Les environs étaient magnifiques dans une nature luxuriante, mais nous avons été très vite déçus par les logements proposés. Deux cabanes sans confort et à la limite de l’insalubrité. Nous dirons plutôt rustique. Bref, nous étions très déçus, voire même en colère des conditions de logement pour les deux nuits à venir.
Finalement, tout le monde à bien dormi. A 9h tout le monde était prêt pour profiter d’une journée à la mer. Nous avons passé la matinée dans le parc national Marina Ballena à Bahia. Nous y avons découvert la plus belle plage de toutes selon Catherine. Nous avons longé une très vaste plage de sable fin qui se prolonge dans l’océan à marée basse comme une presqu’ile en forme de queue de baleine. Nous avons fait du snorkeling pendant plus d’une heure dans une eau chaude très poissonneuse. On a pu observer une multitude d’espèces de poisson différentes, les mêmes qu’à la Guadeloupe ou dans la mer rouge. A 13h, nous nous sommes régalés avec un plat ticos dans un restaurant en bordure du parc.
Nous avons ensuite terminé l’après-midi à la plage de Ventanas. Cette petite plage était fréquentée surtout par les locaux. Nous avons pris que les enfants scolarisés étaient en vacances d’été, ce qui explique la présence de nombreuses familles sur les sites touristiques. Ils auraient tort de ne pas en profiter, ils possèdent un très beau pays. Là, nous avons pris notre pied dans les grandes vagues. La mer avait notamment creusé un tunnel dans la paroi rocheuse qu’elle traversait de part en part et ressortait du trou en grosses vagues écumantes. De retour en voiture à notre case, Richard a pilé devant un serpent d’un bon mètre de long qui a traversé la route.
Tout le monde a grimpé dans les 4X4 à 8h, direction Drake, notre avant dernière étape. Nous avons recherché une banque nationale pour retirer des dollars (ont dépassé nos estimations). Cette mission fut compliquée. Il a fallu beaucoup de patience dans la file d’attente. L’opération a duré plus d’une heure. Il faut savoir que les frais sont importants, avant votre départ prévoyez un peu plus de dollars que vos estimations, votre bureau de change les reprendra. Préférez le bureau de change à la banque, les frais sont très nettement inférieurs.
A environ quinze km de Drake, la route s’est transformée en piste. Nous avons fait une halte pique-nique dans un abri de bus en pleine campagne. Au menu, du pain de mie avec thon mayonnaise et tomate. Notre sandwich avalé, nous avons entamé la dernière partie du périple la plus difficile et éprouvante pour les voitures et les nerfs des chauffeurs. Nous avons passé à gué un cours d’eau. Heureusement que les locaux nous ont montré l’endroit de passage. Nous étions prêts à faire demi-tour.
Son accès s’est montré difficile, mais l’hôtel Margarita à Drake (réduction TCR) était au top de nos locations costariciennes.
Nous avons bénéficié de 2 vastes chambres luxueuses, elles avaient la superficie d’un petit studio avec trois lits doubles, une salle de bain avec une douche XXL et une longue terrasse. Le tout équipé d’un mobilier moderne et de bon goût. Quel contraste avec la location précédente ! La chambre des deux autres couples était du même acabit mais plus petite, la salle de bain comprenant en plus une baignoire.
Après notre installation, les garçons sont descendus à pied jusqu’à la plage. La marée haute a rendu l’accès la baignade un peu difficile avec de nombreux cailloux et bout de bois flotté au fond de l’eau.
Le soir, on s’est rendu dans un restaurant La reina del mar à quelques pas de l’hôtel. De prime abord, notre impression sur le restaurant était mitigée, mais comme le patron de l’hôtel nous avait réservé la table, on s’est installé. Les plats servis étaient copieux et savoureux. Chacun fut satisfait de son choix.
A 20h30, tout le monde était fatigué de la journée et se mettait au lit.
Christine avait mis le réveil sonner à 5h45. La plupart d’entre nous boudait l’assiette d’omelette ou de pane cake du petit déjeuner servi si tôt. A 7h un bateau nous emmenait vers le parc Cordovado.
Le voyage en mer fut épique. Monter à bord du bateau fut compliqué. Dans ces plages restées à l’état de nature brute, il n’existe pas de ponton d’amarrage. Nous avons dû mouiller le pantalon pour atteindre notre siège, et nous surtout nous n’avions pas prévu les chaussures d’eau pour fouler les galets. Le capitaine fonçait sur les vagues de la houle transformant l’embarcation en tape cul. A bout d’une heure nous étions contents d’être arrivé en un seul morceau.
La performance d’Izac notre guide s’est révélée dès les premiers pas dans la forêt, nous montrant les animaux dont nous n’avions pas remarqué la présence. Rose faisait l’interprète et le relai ente le guide et nous. Selon Izac nous étions chanceux de voir autant d’animaux en si peu de temps. Nous avons rencontré 3 sortes de singes évoluant dans les arbres. Les attelles, singes dégénérés car il manque le pouce à leur main, cohabitaient bien avec les saïmaris, petits singes aussi appelé titi, Tous deux arboricoles. Les komos, avec leur fourrure noire, sont les plus grands singes du Costa Rica.
La jumelle sur pied du guide nous montra une maman Paresseux qui berçait son petit bien dissimulée à la cime d’un arbre. Pareil pour une chauve-souris planquée sous une feuille de palmier recroquevillée. Elle était endormie, pendue par les pattes. Les coatis, dont notre présence ne gênait nullement, s’activaient de gratter de sol pour attraper les crabes dans leur trou. Les pécaris traversaient le chantier devant nous, en laissant un effluve particulièrement fort après leur passage. Une maman tapir et son petit somnolaient à l’ombre des fourrées. Muriel a vu une araignée investir son pantalon, même pas peur. La flore avait aussi ses beaux et majestueux spécimens, notamment l’arbre à touriste, appelé ainsi car son écorce rouge desquamait au soleil. Ainsi que l’arbre qui ne fleurit qu’une seule fois dans sa vie. Même si le voyage au retour fut aussi secouant qu’à l'aller, nous étions contents de notre journée.
Dans l’après-midi, nous avons pris contact avec Drake divers, le centre de plongée recommandé par l’hôtel. Philippe a pris son équipement sur place, Jean Marc a emprunté une combinaison, Richard et moi avions tout notre matériel. Le prix pour 2 plongées et un repas était le même pour tout le monde, avec une ristourne de 20$ grâce à la carte Tout Costa Rica.
Le matin, le réveil avait sonné encore de bonne heure, pour les garçons seulement. Nous avions rendez-vous à 7h25 à la plage pour l’embarquement avec Drake divers. Sur le bateau, nous étions une petite quinzaine de touristes de nationalités différentes. Six plongeurs et le reste pour le snorkeling. La traversée en mer pour atteindre l’islas del Cano fut plus cool que la veille.
Les deux spots nous ont plu. Il y avait beaucoup de vie. Nous avons rencontré des requins pointes blanches, des tortues, des murènes, des gros bancs de poissons.
A midi, nous nous sommes retrouvés au restaurant attenant au club de plongée, le déjeuner était compris dans le tarif pour nous.
Nous avons pris la route de Cartago à 8h. Il nous a fallu 1h30 de piste pour atteindre la route goudronnée qui sillonnait la montagne jusqu’à 1400m. Après les bosses, les cailloux et les ornières, nous avons droit à une route aux mille virages. Nous sommes arrivés à destination vers 16h. La ville de Cartago n’est pas très belle, et le quartier où se situait notre réservation, Chez David avec airbnb, n’était pas le plus chouette de la cité. Il a fallu avoir recours à une habitante très sympa pour trouver la location. La maison, peut-être la plus belle de la rue, était complètement grillagée en façade. On se serait cru prison. L’intérieur correct comprenait une cuisine avec un équipement sommaire, un salon avec des canapés moelleux, huit couchages répartis en trois chambres et une salle de bain. Et surtout un garage pour mettre en sécurité la voiture. La femme qui nous a accueilli, nous a proposé de stationner la deuxième voiture dans le garage de la voisine d’en face pour plus de sécurité. Ce qui en disait long sur la tranquillité du quartier.
Avant la fermeture, nous avons fait à pied quelques courses dans le super au bout de la rue.
Au programme de cette dernière journée au Costa Rica, lavage des voitures, visite de la basilique de Cartago
, puis prendre un déjeuner en ville avant de rendre les voitures chez Avis à 15h. Un timing parfait pour se rendre à l’aéroport de San José en navette mis à disposition par le loueur de voiture.
Stationnés à 800m de la basilique nous avons entrepris une petite balade dans l’avenue principale de Cartago. A mi-chemin, on a pu admirer les vestiges de l’ancienne cathédrale puis visite de la basilique mais suite à un malaise de Richard nous décidons d’écourter la visite et en sortant sur le parvis, un second malaise ,15g de sucre lui ont redonné des couleurs au visage. Ce changement de programme nous a amené dès 14h à l’aéroport.
Nous ramenons les véhicules chez Avis sans problème, notre vol est à 20h durée 10h15, de retour chez nous, changement de température 8°, il va nous falloir quelques jour pour encaisser le jetlag de 7h.
Conclusion si on oublie la fracture du bras de Catherine et les quelques soucis intestinaux dus on le suppose à de la nourriture dont la chaine du froid n’est pas toujours respectée, un séjour merveilleux, tout le monde était enchanté, diversité des paysages, nature préservée, gentillesse de la population, pour l’ensemble du groupe « nos plus belles vacances »
N’hésitez pas à passer par ToutCostaRica, qui vous apportera des réponses rapides à vos questions concernant les visites, les logements, des réductions importantes avec la carte premium.
Pura Vida
Jean-Pierre
Commenter
Bonjour, où êtes vous allés exactement faire du snorkelling à Uvita? Nous adorons après une bonne marche!!
Avez vous les coordonnées de votre guide pour le corcovado? En vous remerciant!
Devis en ligne gratuit et sans surprise !
GPS, 2nd conducteur, kilométrage illimité, assistance 24h/24h et assurance tous risques avec franchise OFFERTS !
Bonjour,
Nous prévoyons le 29/04 une excursion vers Isla Tortuga combinée à une visite du refuge Curu. Turismo Curu propose soit la visite guidée soit, en autonomie. Afin d’éviter les foules, nous visiterons les îles au matin et démarrerons la visite du refuge l'après-midi. Je crains de ne voir aucun animal à cette heure “tardive”. Je me demande aussi s’il n’est pas plus confortable d’effectuer la visite seule à son rythme. Quelqu’un a-t-il effectué cette excursion?
Merci…
Bonjour à tous,
Nous serons amenés à traverser de Paquera à Puntarenas avec notre SUV le 30/03. Les réservations par Internet ne sont ouvertes que quelques jours à l’avance et ils mentionnent que les places vendues sur la plateforme sont limitées. Y a t il toujours de la place? Ont-ils plusieurs ferry? Je ne suis pas rassurée;) - la boletería de Paquera est-elle ouverte sur le temps de midi?
Merci de votre retour et bonne semaine à l’equipe,
Florence
Bonjour Pierre,
J'aurai besoin de conseils pour optimiser nos déplacements lors de notre séjour du 22 février au 6 mars 2025. Cela fait 12 jours et 12 nuits.
Ce n'est pas le 1er voyage que je prépare mais j'avoue que pour le Costa Rica, je suis perplexe à la lecture des difficultés pour les déplacements. Je peine un peu à finaliser un circuit, de peur qu'il ne soit pas réalisable.
Nous sommes un couple avec une grande fille de 17 ans. Nous avons loué un 4x4 auprès de…
© 2024 Créé par ToutCostaRica. Sponsorisé par
Vous devez être membre de Tout Costa Rica BLOG pour ajouter des commentaires !
Rejoindre Tout Costa Rica BLOG