Itinéraires au Costa rica. Préparer son voyage grâce à 1500 expériences vécues.
Bon j'ai remi à jour cette page qui à bientôt deux ans maintenant :)
Les photos avait disparues mais je l'ai remis à jour, il est également visible sur mon blog
http://www.photo-fr.com/?portfolio-item=le-costa-rica
@+ pour un autre voyage au Costa Rica !
Le Costa Rica est vraiment fabuleux pour ceux qui aiment contempler et apprécier la nature. J’y retournerais volontiers, c’est un pays ou l’on se sent bien, et chaque journée est signe d’émerveillement. Dans mon Top3 de mes voyages actuellement !
Notre petit avion est sujet à de nombreuses turbulences mais atterrira sans encombres sur une piste de la capitale du Costa Rica. Décalage horaire aidant, nous sommes à moitié décomposés et nous avons alors plutôt bien apprécié les services de l’agence « ToutCostaRica ». Nous avions demandé à être récupéré à l’aéroport pour ensuite être amené à l’hôtel « chez Pierre »., ca nous permettais d’éviter de conduire, fatigués, au milieu d’une ville inconnue n'ayant pas super bonne réputation.
Notre souriante chauffeur d‘un soir nous a patiemment attendu à l’aéroport malgré le retard du vol. Nous chargeons nos bagages dans une bonne vieille Nissan Sunny et partons en direction d’Alajuela. Sur le chemin Nelly observe la ville de nuit et se révèle un peu inquiète. De nombreux types plutôt louches déambulent dans la ville et zonent devant la place principale d’Alajuela, l’ambiance n’inspire alors pas vraiment confiance.
Notre chauffeur/pilote d’un soir nous a amené sans encombres à l’hôtel , dans une rue calme d’Alajuela, à quelques dizaines de minutes de l’aéroport.
Nous passons la grille (barricade?) de chez Pierre et somme joyeusement accueillit par le sympathique François. L’attendrissant « Candy », féroce chien de garde, vient faire de même et nous sollicite quelques tendres caresses.
Nous ne nous attardons pas et nous rejoignons notre lit pour rencontrer Morphée. La chambre est très simple (pas de déco ni TV mais il y’a le Wifi gratuit, à priori dans notre cas c’était plutôt une chambre de dépannage) mais spacieuse et confortable. nous y passerons une très bonne nuit.
Nous partons déjeuner (fruit frais, pain, jambon/fromage et confiture). La souriante Adèle arrive et propose d’examiner les trajets que nous avons planifiés. J’avais réservé sur ToutCostaRica un 4x4 que l’on devait me livrer chez Pierre, je laisse Nelly s’en occuper car je commence à avoir de fortes nausées. Je me couche suant et tremblant. Marie qui travaille avec Pierre découvre mon état et diagnostique une intoxication alimentaire. Elle propose alors à Nelly de l’amener chercher des médicaments et du Coca-Cola.
Marie revient, me donne des médicaments et me met à la diète au Coca Cola pour 2 jours. Je dois d’ailleurs la remercier encore une fois car je fus quasiment guéri le soir même alors que j’étais vraiment jaunâtre et fiévreux le matin ! Une preuve de sérieux et d’implication impressionnante qui m’on confirmé l’intérêt de prendre la carte d’assistance de Costa Rica (permet d’avoir de l’aide par téléphone en cas de complication lors du trip).
Merci Marie !
Nous nous emparons de notre petit 4x4 Daihatsu Bego pour rejoindre le volcan Poas, il est tard (11h) mais nous tentons tout de même l’ascension au risque de ne rien voir. Merci le GPS prêté gratuitement par Tout CostaRica (non non je ne suis pas sponsorisé par cette agence, juste satisfait du service), car les panneaux de signalisations sont plutôt inexistant au Costa Rica. J’avais essayé d’acheter une carte de ce pays pour mon TomTom mais elle n’existe actuellement pas. Nous rejoignons le volcan par la route cahoteuse et rejoignons le parking gardé du parc. Avoir un parking gardé est important surtout lorsque vous avez vos bagages à l’intérieur, les vols dans les zones touristiques sont à priori courants. Si un endroit n’est pas officiellement gardé on trouve toujours à proximité d’une zone touristique des hommes équipés de gilets fluos qui se proposent de surveiller les véhicules moyennant quelques dollars.
Nous rejoignons Poas au bout de 20 minutes de marche et découvrons un très beau spectacle.Le Volcan Poàs culmine à 2708m. Il a connu presque une quarantaine d'épisodes éruptifs en moins de 200 ans. Il dégage des fumerolles et à la particularité d'avoir des lacs au fond de deux des crateres. Le volcan dégage une très forte fumée à l’odeur de souffre, mais il n'est au moment de notre visite pas caché par les nuages. Nous attendons quelques minutes et apercevons le lac turquoise (chaud et acide) niché au fond du cratère principal. Un spectacle photographiquement jouissif. Anecdote douloureuse, auparavant les locaux se servait de l'eau acide pour traiter les caries, verrues et blessures.
A proximité nous rejoignons le sentier du Sendero Botos qui traverse les bois pour rejoindre le lac du Laguna Botos, cette petite boucle se réalise en une demi-heure environ. Le Laguna Botos est en fait un lac d'eau froide niché dans le deuxième cratère, nommé Botos.
La pluie commence à tomber, en Août au Costa Rica nous somme en saison des pluies (la Green season) et les flots commencent à tomber du ciel des le début d’après midi. Apres un exellent café au lait nous rejoignons la voiture et roulons vers notre prochaine étape, le Baldi Hot Springs de La Fortuna (pres du Volcan Arenal). La route est sinueuse, et pas très bien entretenue avec quelques très gros nids de poule. Il n’y a pas énormément de kilomètres mais la route reste très longue. Evitez de passer sur les lignes continues jaune et de dépasser les limites de vitesse (25km près des écoles) , la police est très présentes et les amendes lourdes (environ 700$ avec les charges pour un excès de vitesse, à régler au loueur). Et puis les locaux ont tendances à marcher au bord des routes, sans bandes réfléchissantes.
Nous arrivons de nuit (18h au Costa Rica) au Baldi Hot Springs. Nous avons prit une chambre là-bas pour profiter « gratuitement » des sources thermales. Le site est vraiment très beau avec de nombreux bassins agencés au milieu de la végétation luxuriante. Il y’a même quelques toboggans (dont un très rapide ou l’on atteint 50km/h) pour ceux qui aime les sensations fortes. La pluie tombe en trombe mais nous profiterons des sources d’eau chaude jusqu’à 21h. Une super expérience mêlant pluie , eaux chaudes, ruisseaux et fumerolles ! Nous rejoignons notre chambre, classique mais belle et confortable. Le Baldi Hot Springs est vraiment une superbe étape, même si certain le trouverons un peu trop Américanisé. Les plus fortunés pourront tenter les réputées sources de Tabacon qui se trouvent à quelques centaines de mètres.
Le jeune volcan conique Arenal , culminant à 1720m d'altitude était en éruption entre 1968 et 2010, on pouvait alors voir des coulées de lave la nuit. Le premier jour de son éruption , les villages de Pueblo Nuevo et de Tabacon furent détruit, tuant 78 habitants. C'est un des volcans les plus actif du Costa Rica.
Nous montons au deuxième parking avant qu’une pluie diluvienne ne s’abatte sur nous. Nous sortons de bons vieux Kway et partons pour les randonnées de la « Sendero Las Coladas » et la « Sendero los Tucanes ».La première de deux kilomètres permet de longer le volcan et de rejoindre la coulée de lave de 1993, on profite par l’occasion d’une jolie vue sur le lac. la deuxième de trois kilomètres permet de partir au fin fond de la forêt tropicale, l’humidité est importante avec pas mal de boue et quelques millions de moustiques criant famine. Nelly ayant la phobie des araignées a également apprécié les très nombreuses « Golden Orbs » présentes sur le sentier principal. Ces araignées dorées connues également sous le nom de Nephila Clavipes peuvent réaliser de jolies toiles d'un mètre de large (si fois plus résistantes que le meilleur acier . Le plus gros spécimen connu fait 6,9cm (sans les pattes hein :) )
On ne verra que peu d’animaux mais la sympathique Laura nous aura montré quelques curiosités de la nature. On s’est du coup retrouvé un poil moins stupides que d'habitude et nous n’avons pas regretté d’avoir (pour une fois) prit un guide. Nous avons ensuite rejoins notre fidèle 4x4 à la finition plastique pour rejoindre notre hôtel se trouvant dans le village d'El Castillo. La route non goudronnée est du genre désastreuse, nous fûmes secoués dans tous les sens. Heureusement la piste est plutôt large et n’est pas très pentue. Direction l’Hôtel Linda Vista ou nous resterons une partie de la soirée dans la piscine (pas très grande mais le point de vue sur le lac et le volcan est somptueux). Prenez de préférence une chambre avec vue sur le lac plutôt que sur le parking
Il nous reste un peu de temps avant la tombée de la nuit, nous nous rendons alors rapidement au « Danaus », un parc ecologique qui dispose de plusieurs espèces animales (nous voulons absolument voir un paresseux). Il n’y a pas de guide dispo et nous rentrons seul dans le parc (10$/p). Nous cherchons désespérément un paresseux mais nada, pourtant Laura nous avait indiqué dans quel type arbre il vagabondait. Nous trouvons quelques minuscules grenouilles rouge (taille d’un pouce) avant de nous prendre une averse incroyable. En quelques minutes les chemins deviennent de petites rivières et nous quittons le parc en courant (qui avait finalement l’air TRES petit). La route est parsemée de grosses mares et la conduite devient assez sportive, Nelly s’en sort sans problème, Sebastien Loeb à du soucis à se faire.
Retour au Linda Vista, piscine, gros steak pas mauvais du tout dans leur resto ( en compagnie d'une centaine de lucioles virevoltants près de la baie vitrée) et dodo. L'avantage d'El Castillo est son coté authentique et sa vue imprenable sur le lac . Dans le coin les touristes dorment généralement à La Fortuna , mais c'est clairement plus l'usine.
Le volcan Tenorio culmine à 1913m au milieu de la forêt primaire, il dégage du souffre et du carbonate de calcium qui donnent une couleur bleu turquoise à la rivière du coin ,le Rio Celeste. Des sources chaudes, une forêt de nuage, une cascade , des eaux bouillonnantes et un volcan. Voila ce qui compose le parc National du Volcan Tenorio.
Nous nous garons devant le poste de garde, inscrivons nos noms sur le registre, payons 10 dollars chacun pour les droits d’entrées. Le garde nous remet une carte et nous annonce 3h30 de marche jusqu’aux Hot Springs sans les arrêts. Pour une fois il fait beau, la forêt est du coup très chaude et humide, nos bouteilles d’eau diminuent rapidement.
Première étape, La catarata de Rio Celeste, une cascade d’un bleu turquoise déroutant, la plus belle que nous ayons vu pour notre part. La légende veut que dieu, après avoir peint le ciel, ai lavé ses pinceaux dans le Rio Celeste, ce qui donna cette sublime couleur à la riviere.Je ne suis pas croyant mais je veux bien le croire !
En continuant la marche on se retrouve face à un lagon bleu (Pozo Azul) puis en prenant le petit sentier de droite nous atteignons Los Tenidores, où une rivière bleutée et une de couleur marron se rejoignent pour mélanger leurs teintes. Plus loin nous atteindrons Los Termales, tout petit bassin ou il est autorisé de se baigner (3 personnes max officiellement…). Nous avions continué la randonnée avant de rebrousser chemin, il n’y avait à priori plus rien d’intéressant après. Pensez à prendre des chaussures de marche, la piste est glissante et boueuse.
Nous sommes ensuite allé déposer nos affaires au Sueno Celeste à Bijagua ou nous avons passé la nuit. L’accueil de Daniel, le propriétaire, fût au début plutôt froid, limite austère. L’ambiance s’est ensuite plutôt bien détendue, sa femme étant plutôt chaleureuse. Le jardin est très bien entretenu et on peut y voir de très nombreux oiseaux. Les propriétaires belges parlent couramment français et vous décrirons avec plaisir les environs. La chambre est esthétiquement de très bon gout, et chaque détail est pensé de manière écologique. Pas de TV (on ne la regarde pas de toute façon) ni de clim, mais on y a passé une tres bonne nuit. Nous parlons oiseaux et dérivons sur les « Montezuma ». Dominique la compagne de Daniel nous conseille de faire un tour sur la route de terre qui passe derrière le Sueno Celeste, un arbre fait actuellement office de nid pour cette espece d’oiseau. La route est mauvaise mais nous rencontrons pas mal d’animaux à plumes, nous ne trouverons jamais ce fameux arbre ou nichent les Montezuma et leurs nids géants.
Pour manger Daniel nous a vivement recommandé le restaurant El Barrigon à Bijagua ou le repas fût vraiment très apprécié (très bon Gallo Pinto au bœuf et personnel très souriant). Le Gallo Pinto est le plat national du Costa Rica. Il est composé essentiellement de riz blanc et d'haricots noirs sautés que l'on accompagne généralement de viande, oeuf, ou fromage. Les Ticos le consomme généralement au petit déjeuner, très copieux il permet d'être rassasié pendant un bon moment .
Nous quittons l’hôtel et cherchons une ferme accomplissant de l’éco-agriculture mais nous ne sommes plus sur de sa dénomination, nous partons donc vers Manuel Antonio. La route est saine et n'oppose pas de difficulté particulière. En chemin nous nous arrêtons quelques minutes sur le pont de Tarcoles pour observer les Caïmans.
Arrivé à Manuel Antonio nous déposons nos bagages à l’hôtel (the Falls Resort) et descendons vers la plage. Un bruyant orage se fait entendre et nous prenons encore une fois une douche monumentale. Nous remontons à l’hôtel en regardant bien sous nos pieds, on a failli écraser une minuscule mais sublime grenouille. Nous sommes trempés, mes tondues trépassent, les Ticos rigolent, mais l'expérience est inoubliable !
Nous descendons en voiture au parc Manuel Antonio. De nombreux rabatteurs se font passer pour des « vigils » et essayent de vous faire stationner afin de récupérer quelques colones. Nous nous garons à 100 mètres du parc et filons 2000 colones à un type pour qu’il garde la voiture. C’est la première fois au Costa Rica que l’on découvre un tel attrape touriste. Le parc national de Manuel Antonio est le plus visité du Costa Rica, il se situe juste sous la ville (un peu usine) de Quepos. Il est riche de nombreuses espèces terrestres et marines mais dispose également de belles plages de sable blanc , de forêts tropicales et de barrières de coraux. Il est à ce jour fermé tout les lundis.
La visite du parc fût une combinaison de randonnées et de farniente à la plage. Nous étions équipés du maillot de bain et de chaussures de randonnée (très appréciées à certain endroit gorgé de boue). Le plus beau show de la rando fut la rencontre avec une tribu de singe hurleur, ces animaux produisent un vacarme tout juste ahurissant. Sur le chemin nous observions les guides des autres touristes pour nous aider à trouver des animaux. Ainsi nous avons vu de nombreux paresseux, phasmes, biche, serpents, raton-laveur, coatis et singes capucin. Les guides ne sont vraiment pas superflus dans ce pays !
Nous rejoignons l’Hôtel Tulemar pour deux nuits, nous sommes alors accueillis par Julien un jeune Français expatrié particulièrement sympa.
Il nous conseille quelques restaurants, ainsi nous dinerons au Kapi Kapi, un resto un poil chic mais qui à priori mérite le déplacement. L’ambiance du Kapi Kapi est assez classieuse et idéale pour un diner en couple. La carte est plutôt orientée gastronomie… nous avons donc choisit les plats un peu au hasard. Si mes plats étaient plutôt gouteux, ceux de Nelly furent beaucoup trop épicés, son poulet était rouge sang, complètement coloré par la sauce pimentée. La puissance du piment était insupportable pour nos papilles, un verdict en demi teinte donc.
Nous rejoignons notre bungalow sur pilotis, il est plutôt grand avec une chambre et un salon séparé, on aurait pût y loger facilement quatre personnes. La vue est superbe et offre un superbe panorama sur la mer. Dommage qu’il faille garder une partie des rideaux fermés pour garder un tant soit peu d’intimité. La déco est jolie, mais moins aboutie que celle du Falls Garden. La chambre à la nuitée y est pourtant beaucoup plus onéreuse. En fait on se rend compte que l’on paye surtout l’ensemble des services proposés, il y’a une plage privée très agréable avec possibilité de faire du Canoë de mer et Bodyboard sans aucun frais supplémentaires. Comble du luxe, on pouvait sans crainte laisser son sac photo sur la plage sans garder en permanence un œil dessus (ce qui fût le cas sur les plages du parc Manuel Antonio).
Petit dej au café Milagro encore une fois. Nous faisons nos valises et partons pour Dominical, une ville réputée essentiellement pour ses spots de surf. La route est bonne et se fait plutôt rapidement. Arrivé à notre nouvel hôtel, le Costa Paraiso, nous faisons face à une reception vide. Nous laissons la voiture sur place et partons nous promener sur la plage à proximité. Celle ci est très longue, et quasiment déserte. Les vagues sont violentes, on se croirait à Biarritz. Nous observons les nombreux sauriens, les milliers de Bernard-L’hermite et les crabes dopés tel des cyclistes du tour de France (ils sont très très rapides). Nous retournons au Costa Paraiso, il est 14h, toujours personne. J’attends sur un siège de l’accueil , au bout d’un certain temps un type s’extirpe d’une chambre, sortant vraisemblablement d’une bonne sieste ou longue hibernation. Il murmure quelques trucs, nous amène à la chambre. Je lui demande s’il est possible d’avoir une « lunch box » pour le lendemain matin vu que l’on partira tôt, « Not Possible ». Nous partons sur le centre de Dominical pour dénicher quelques souvenirs et cartes postales, la propriétaire de la boutique « El Tucan » nous conseille de nous arrêter au Nanyoa, un soda typique, bon et pas très cher. Nous confirmons ses propos. Nous retournons à l’hôtel, la nuit est tombée, nous nous installons sur les tables qui bordent le jardin. Ce dernier tombe quasiment dans la mer ou de nombreuses vagues viennent s’écorcher sur les promontoires rocheux. L’endroit idéal pour remplir les cartes postales. Finalement nous n’avons pas trouvé grand chose à faire sur Dominical même si nous avons apprécié notre journée, le Lonely Planet l’avait décrite comme une ville idéale pour ceux qui ne veulent rien faire, ils ont parfaitement raison, une journée de plus et on s’ennuyait.. Nous regagnons notre chambre d’ou l’on peut se délecter du bruit de la mer, la chambre est propre et confortable, il faut juste faire attention à ne pas utiliser plusieurs ustensiles électriques simultanément. Insolite, un gardien fait la ronde toute la nuit autour de l’hôtel, c’est sensé être rassurant... ou pas ?
Nous passons par la vallée centrale pour changer de décor. La vallée montagneuse est magnifique en début de matinée, je regrette de ne pas m’être arrêté pour faire quelques photos. La route est plutôt bonne et n’a pas trop de nids de poules, néanmoins il fallut beaucoup de temps pour arriver à Irazu. Au Costa Rica on est forcément ralentit à un moment ou à un autre. De nombreux camions ou vielles autos roulent sur ces routes, et il est parfois difficile de doubler. Il nous a fallut quasiment cinq heures pour arriver à Irazu. Nous payons l’entrée au volcan (2x10$ + 3$ pour la voiture) , nous garons au parking et marchons la petite centaine de mètres nous séparant du cratère principal. Surprise ! On n’y voit absolument rien… une épaisse brume empêche de voir à deux mètres. Nous faisons un tour sur la plaine lunaire bordant le volcan, le vent se lève, nous nous rapprochons du cratère et par miracle le lac apparaît ! Nous profitons d’une dizaine de minutes idéales pour prendre des clichés et regagnons la voiture. Nelly s’est faite dévorée par un insecte dans les toilettes et arbore de magnifiques boutons provoquant de très fortes démangeaisons. En rentrant le garde forestier du site nous arrête et nous conseille de prendre exclusivement les voies principales, des touristes se serait fait complément dépouiller sur les petites routes annexes. Merci à elle pour le gros coup de pression de la journée.
Nous roulons alors vers le parc la Paz Waterfalls Gardens, une sorte de zoo qui se trouve près du volcan Poas. Je n’ai pas vu de Toucan dans la nature et je triche donc pour en voir. La route est encore une fois longue, nous traversons San José et il y’a de nombreux feux tricolores et un flux d’automobile pas spécialement fluide.
Nous nous rappochons du parc, la traditionnelle averse torrentielle de l’après midi se déclare et la route se dégrade. Je passe à travers d’énormes trous et traverse de petite rivière créée temporairement par la pluie. Je dois devenir Ticos car cela ne m’impressionne même plus, je dirais même que ca m’amuse. Nous arrivons au parc à 14h00 environ, il est un peu tard et il pleut, sans rien demander le réceptionniste nous fait une remise de 10$, cool ! Nous gambadons jusqu’à la volière, la première impression est plutôt négative. Apres avoir vu pendant plus d’une semaine des animaux parfaitement heureux dans la nature il est assez difficile de les voir enfermés dans de si petites cages. Nous croisons un paresseux dans une cage ridiculeusement étroite, il semble triste alors qu’ils sont d’habitude si souriant. Nous nous dirigeons donc vers la volière des Toucans, chose très cool on peut rentrer à l’intérieur (à nos risques et périls comme indiqué sur la pancarte d’entrée). Je suis en pleine extase ! Malgré qu’un Toucan Agressif, le Gangsta de la volière, me regarde d’un œil hargneux. Les Toucans commencent à nous entourer et nous sentons qu’ils préparent un coup fourré, je pense que l’un d’eux est armé, nous sortons de leur antre. Le deuxième moment cool du parc fût la réserve aux grenouilles. Les minuscules batraciens sont eux aussi en semi liberté et à proximité des touristes. Nous partons à leur recherche. Elles se planquent plutôt bien, mais avec des combinaisons fluos rouge et verte difficile de se cacher ad vitam aeternam. Le « La Paz Waterfalls Garden » à normalement de belles chutes d’eau en son enceinte, cependant la pluie était vraiment trop violente, nous rebroussons chemin et regagnons notre fidèle Daihatsu Bego (Si vous voulez passer inaperçus ne prenez pas un Bego, seuls les touristes le loue).
Je manque de percuter un coléoptère gros comme une balle de tennis mais je finis tout de même par arriver à l’hôtel chez Pierre. Francois nous accueille encore une fois avec le sourire et nous présente notre chambre (bien mieux décorée que celle du premier jour !). Le loueur de 4x4 arrive, inspecte notre fidèle compagnon et nous demande un peu d’argent (il manque un tout petit peu d’essence par rapport au jour de livraison du 4X4). Nous passons un dîner très sympa avec l’équipe de ToutCosta Rica et écoutons avec attention et émerveillement les histoires des aventuriers de « ventsnomades », actuellement en « break » au Costa rica.
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et moi aussie jaimerais savoir cest quoi votre kodak merci
wow un gros merci de nous partager votre magnifique passage au costa rica cela nous fait reve et maide grandement pour les activite hotel et chemin a prendre et que dire de vos magnifique photos
Bonsoir, malheureusement nous l'avons croisé à l'entrée du parc, par hasard. Je n'ai malheureusement pas ses coordonnées.
Sebastien
Félicitations !
je suis un passionné de photos et j'ai particulièrement apprécié les vôtres.
c'est super sympa d'en faire profiter les autres ainsi.
Bonjour Sébastien,
Je viens de voir tes photos du CR sur ton blog et je suis absolument épaté de la qualité des clichés. Je me doute qu'elles sont prises avec un matériel hors du commun mais par curiosité peux tu m'indiquer quel matériel tu utilises. J'ai pour ma part un nikon D90 mais mes photos sont à des années lumières de ce que tu sors. J'ajoute que nous allons nous aussi au CR 2 semaines en févier 2012.
Merci
Bernard
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Bonjour, nous venons au CR du 26.02.25 au 12.03.25 avec mon mari et ma fille de 8ans. Voici notre programme. A quel endroit faut il un guide absolument? Et avez vous des contact français?
1Nuit alajuela direction volcan Poas
3N la fortuna, volcan arenal
1N Rio celeste
3N Dominical, parc manuel antonio
1N san jose
5N puerto viejo caraïbe, parc cahuita.
1N alajuela
Je vous remercie d'avance pour vos retours.
Bonjour Pierre,
nous venons (1 couple) au costa rica du 25/01/2025 au 07/02/2025 et aimerions avoir votre avis sur notre parcours svp :…
Bonjour,
Nous sommes un couple un peu âgés( !), Jean-Pierre et Marie-Claire qui ne parlent pas espagnol. Nos enfants qui ont déjà utilisé vos services nous ont conseillé de nous adresser à vous pour organiser notre voyage au Costa Rica du 30 janvier au 12 février 2025. Nos Billets sont réservés auprès d’Iberia et notre arrivée est prévue le 30/01 à 16h45. Nous avons réservé notre première nuit (30 /01) à Alajuela chez…
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