Tout Costa Rica BLOG

Itinéraires au Costa rica. Préparer son voyage grâce à 1500 expériences vécues.

Compte-rendu de notre voyage au Costa Rica du 27 mars au 11 avril 2014 par Geneviève et Daniel

Grâce au réseau solidaire "www.Toutcostarica.com" , nous avons pu préparer notre voyage au Costa Rica dans les meilleures conditions. C'est ainsi que nous avons pu consulter utilement le forum et le blog de ce site et que notre itinéraire a été supervisé par les animateurs de ce réseau. Le livre de Pierre contient aussi de nombreux conseils pratiques. Nous remercions très chaleureusement toute l'équipe de Toutcostarica. A notre tour, nous faisons profiter de notre expérience les adhérents à ce réseau par notre compte-rendu.
Nous avons vécu un magnifique voyage sauf un contretemps au retour comme raconté ci-dessous.

1.- Généralités
1.- Avion: d'abord, le TGV nous a amenés directement de Bruxelles-Midi à Schiphol, aéroport international d'Amsterdam. Nous avons fait escale à Panama City où nous avons eu une correspondance pour Alajuela située à 20 km de San Jose, capitale du Costa Rica. Le retour s'est passé de la même manière sauf que lors du transit à Panama City, nous avons été mis en "standbye" en raison d'un overbooking de KLM. Cela arrive aussi auprès de grandes compagnies comme Air France-KLM. Ce n'est que 20 minutes avant le décollage que nous avons reçu notre carte d'embarquement. Pour le surplus, les horaires ont été rigoureusement respectés. Nos billets commandés à la fin de novembre 2013 via Budgetair.be nous ont coûté 650 EUR (880 $) par personne. Le voyage aller et retour a aussi causé l'émission d'environ 5 tonnes de CO2 et ce pour 2 personnes. C'est énorme et surprenant.
2.- Location du véhicule : pour la location, nous sommes passés par "Toutcostarica" pour la location d'un véhicule 4x4 de type Bego. Celle-ci nous est revenue pour 15 jours à 715 $ ( 530 EUR); nous avons parcouru 1.450 Km et consommé pour 193 $; il faut noter que notre loueur a procédé à une examen très minutieux de l'état du véhicule tant à la livraison qu'à la restitution. A défaut de dégât, il a débloqué le montant de 1000 $ retenu sur notre carte Visa. Il a aussi bloqué un montant pour les éventuelles amendes en cas d'infraction.
3.- Change: la monnaie locale est le colon; comme les monnaies d'autres pays émergents, le colon a dévalué ces derniers mois et a ainsi baissé de 515 à 545 colones pour 1 USD. Beaucoup de tarifs sont cependant affichés en USD. Si les Européens profitent de la faiblesse actuelle de l'USD ( 1,38 USD pour 1 EUR), les Ticos empochent généralement le bénéfice de la dévaluation de leur propre monnaie. Pour la conversion, ils vont jusqu'à multiplier le dollar par 560. Chaque conversion se fait d'ailleurs à des cours différents d'un prestataire à l'autre. Pour ce qui nous concerne, ces cours ont varié de 500 à 560 colones pour 1 USD. En pratique, il est préférable de payer dans la monnaie du tarif affiché.
4.- Budget: par rapport à des vacances dans un pays de la Méditerranée, la différence se limite aux suppléments à payer pour l'avion et la location d'un 4x4 au lieu d'une berline; d'ailleurs, ces différences peuvent être largement compensées par des tarifs inférieurs dans le secteur HORECA. Le budget dépend aussi des activités effectuées, la randonnée dans les magnifiques forêts tropicales étant la moins chère et la meilleure pour l'environnement et la santé.

2.- Récit du voyage
- Jeudi 27 mars - De Bruxelles à Alajuela
A 7h50, nous prenons le TGV à Bruxelles pour l'aéroport de Schiphol (Amsterdam) où nous embarquons pour notre vol KLM jusque Panama City. La liaison avec l'aéroport d'Alajuela est assurée par Copa Airlines qui arrive à l'heure prévue, soit à 19h37, ce qui représente au total un voyage de 19 heures, compte tenu d'un décalage de 7 heures. Notre sac est passé au scanner par la douane et nos fruits sont directement jetés à la poubelle , soit disant pour la lute contre les maladies ...des fruits. Contrôle rapide à l'immigration, visa sur le passeport, les bagages nous attendent déjà et un terminal bancaire se présente pour un premier retrait de colones ou dollars. Nous sommes même sortis plus rapidement que des aéroports de Bruxelles ou d'Amsterdam. Nous retrouvons immédiatement le chauffeur de notre navette qui nous amène à l'hôtel Pierre Tropical en 10 minutes (15 $).
- Vendredi 28 mars - Le Volcan Poas
Lors du briefing, Mélanie de Toutcostarica nous donne les dernières informations utiles pour notre périple et nous remet nos cartes "assistance" et "verte" pour les réductions dans les hôtels et activités (65 $ pour les deux cartes), ainsi qu'une carte sim pour les appels téléphoniques ( 15 $ + 10 $ de caution). Notre loueur de voiture arrive pour la livraison mais a besoin de plus d'une heure pour les explications en anglais, les papiers et la vérification de l'état du véhicule.
Dès le démarrage, le GPS en français nous guide dans le labyrinthe des rues d'Alajuela et nous amène sur la bonne route pour le parc national du volcan Poas. Après avoir traversé des plantations de café, la route s'élève rapidement à travers de paysages bucoliques de pâturages. Nous entrons dans la véritable forêt tropicale à plus de 2000 m d'altitude, soit à deux km du cratère du volcan Poas. Autrement dit, nous constatons qu'une grande partie des versants du volcan est dépouillée de ses forêts et seule la partie autour du sommet est protégée contre la déforestation.
Pas de nuage sur le volcan vers midi, à une altitude de 2574 m, ce qui nous permet de voir entièrement le cratère développant son panache de fumeroles. Depuis sa dernière éruption en 1953, le cratère a un diamètre de 1320 m et une profondeur de 300 m.

Un circuit d'environ une heure nous fait aussi découvrir la forêt primaire avec ses lianes, lichens et ses arbres tordus et recouverts de mousse. Nous arrivons ainsi à un deuxième cratère large de 400 m et occupé par le lac Botos de couleur azur.
Nous mettons le cap sur le Parc national du volcan Arenal. Nous avions choisi de séjourner à l'hôtel Arenal Observatory Lodge qui n'est accessible que par une piste d'environ 8 km. Il s'agit d'une station de recherche reconvertie en hôtel. Après avoir perdu beaucoup de temps en recherchant notre chemin et avec l'assistance de Toutcostarica, nous arrivons finalement à notre destination dans la complète obscurité à travers la forêt mystérieuse. En effet, la nuit tombe rapidement dès 6 heures.
- Samedi 29 mars - Le parc national du Volcan Arenal
Dès cinq heures, nous sommes réveillés par le concert des chants et cris des animaux de la forêt. Le sommet du volcan Arenal est cependant caché par les nuages. Les coulées de lave recouvrent presque toute la pyramide du volcan, la dernière éruption importante datant de 1968. Il est d'ailleurs interdit de s'y promener, plusieurs randonneurs téméraires y ayant laissé leur vie.
Une fine pluie tombe mais cesse pour 8h30, heure de départ d'une visite guidée de la réserve naturelle de l'Arenal Observatory Lodge. Nous avons ainsi l'occasion de découvrir plusieurs espèces d'oiseaux, dont un toucan. Après cette visite, nous allons à la découverte des autres sentiers du domaine qui nous amènent au plus profond de la forêt primaire. A notre retour, nous pouvons enfin percevoir entre deux nuages le sommet du volcan.
Nous passons notre après-midi dans les sources chaudes de l'hôtel Baldi. Nous allons d'une piscine à l'autre. Nous profitons aussi des chaises longues quand nous remarquons que plusieurs baigneurs dirigent leurs yeux et leur index vers le sommet du palmier au-dessus de notre tête . Un singe y faisait en effet sa sieste.
- Dimanche 30 mars- Libéria
Nous prenons la direction de Libéria, ville universitaire d'importance moyenne. Nous voulions en effet découvrir une ville du Costa Rica. Comme conseillé lors du briefing, nous longeons par le nord le lac Arenal qui a été créé par la construction d'un barrage qui fournit à toute la région de l'électricité et de l'eau. Ce lac de 88 km² est le plus grand du Costa Rica. La route très sinueuse offre des merveilleux points de vue tant sur le lac que sur la forêt.
En quittant le lac pour remonter sur le plateau du Guanacaste, le paysage change de tout en tout: uniquement des pâtures roussies par la sécheresse et parsemées d'arbres dénudés. Nous sommes en effet en pleine saison la plus sèche et la plus chaude.
Nous atteignons à Canas la route interaméricaine qui est actuellement en chantier de transformation en autoroute. Nous sommes ainsi obligés de passer à gauche et à droite entre chicanes. Nous arrivons à notre hôtel Best western. Deux mondes opposés, séparés par une haute clôture, se côtoient. A travers celle-ci, on entre perçoit des nombreux bungalows poussiéreux et recouverts de tôles ondulées. Notre hôtel dispose d'un grand jardin arrosé toute la journée. Chaque soir, la piscine est réalimentée en eau fraiche.
Libéria ne vaut finalement pas la peine d'une visite. C'est seulement une bonne base de départ pour atteindre le Parc national Rincon de la Vieja.
- Lundi 31 mars - Parc national Rincon de la Vieja
A la sortie de Libéria, la piste menant au parc Rincon de la Vieja longe une vaste décharge à ciel ouvert. Les sachets de plastique voltigent de part et d'autre de la piste. Après 20 km de poussière et de pâturages roussis ou noircis par un incendie, nous atteignons l'entrée Santa Maria du Parc Rincon de la Vieja qui recouvre les versants du volcan du même nom, une zone protégée de forêts primaires
Un sentier féerique d'environ 3 km aboutit à des sources chaudes qui alimentent des piscines naturelles. Des sentiers de traverse permettent aussi de découvrir des cascades et des mares d'eau chaude bouillonnante où il est déconseillé de plonger les pieds. Relaxation complète dans les piscines des sources chaudes tandis que les singes hurleurs crient à tue tête mais restent invisibles.
- Mardi 1er avril - Samara
La route de Libéria jusque Samara est très roulante (trajet de 3h). A la sortie de Libéria, elle est bordée par les nombreuses entreprises profitant notamment de la proximité de l'aéroport.
Dès midi, et après avoir beaucoup cherché, nous arrivons chez nos hôtes français de Bordeaux qui depuis 7 ans exploitent un charmant hôtel, le " Samara Pacific Lodge", équipé d'une piscine et situé à deux pas des plages Buenavista et de Samara. Après un après-midi de farniente sur la magnifique plage de Samara, nous profitons à notre hôtel de l'excellente cuisine française mise à la sauce costaricaine. Quel regret de ne pas avoir prévu de rester plus longtemps dans ce paradis!
- Mercredi 2 avril- La plage Carillo et Montezuma
Petite randonnée dans la forêt tropicale en face de l'hôtel et départ pour la plage Carillo située au sud de Samara, encore plus belle et plus désertique.
L'après-midi est consacré au trajet jusqu'à Montezuma, toujours à travers de vastes pâturages roussis par la sécheresse (environ 3 heures de trajet). La route est loin d'être monotone car il faut parcourir plus de 100 km de pistes, franchir plusieurs rivières à gué mais avec de temps en temps des splendides vues sur des plages désertes de sable ou les majestueux guanacastes, c'est- à-dire l'arbre symbolisant le Costa Rica.
Comme demandé, nous recevons la chambre 8 de l'hôtel Amor De Mar qui nous offre une superbe vue sur la rivière, l'océan et les rochers . Un grand jardin au bord de l'océan, avec palmiers, plantes ornementales, chaises longues et hamacs, nous fait rêver au bord de l'océan tandis que le soleil se couche à l'horizon.
Les deux restaurants qui sont installés au bord de la plage ( Playa de Los Artistas et Cocolores), méritent largement leur signalement dans le Guide Lonely Planet et nous laisseront les meilleurs souvenirs de la cuisine costaricaine.
- Jeudi 3 avril - La Réserve naturelle absolue Cabo Blanco et les cascades de Montezuma.
Notre coup de cœur, ce fut la visite de la Réserve naturelle Cabo Blanco, située à 10 km de Montezuma. Il s'agit de l'une des plus belles et de la plus ancienne des réserves naturelles de forêts primaires où la faune et la flore vous mettent en extase. Cette partie du Guanacaste reste verte toute l'année grâce à un microclimat humide. Cette réserve est dite absolue étant donné qu'elle est inaccessible au public, sauf quelques sentiers sur environ 6 km et seulement 5 jours par semaine.
Aucun guide n'est nécessaire pour découvrir les nombreux coatis, les singes hurleurs, les capucins, les cerfs, écureuils et même un tatoo. Deux heures sont nécessaires pour parcourir le sentier parfois très escarpé, traversant plusieurs rios et aboutissant à une magnifique plage de sable et galets blancs. Dans ce parc, les touristes sont beaucoup moins nombreux que les animaux.
Enfin, à notre retour à l'hôtel, nous faisons une rapide promenade aux cascades de Montezuma. Il faut évoluer à travers rochers et s'aider parfois des cordes accrochées aux falaises. La dernière cascade se jette dans une piscine naturelle où il est possible de se baigner et de sauter " à ses risques et périls".
- Vendredi 4 avril- Manuel Antonio
Pour se rendre de Montezuma à Manuel Antonio, il faut faire la traversée avec ferry de Paquera à Puntarenas. Le ferry lève l'ancre à 11 heures et offre une vue superbe sur la golfe de Nicoya. Ensuite, il suffit de suivre la route en très bon état qui longe la côte jusque Manuel Antonio. A Tarcolès, et après avoir laissé notre véhicule sur un parking gardé, nous allons observer sur le pont les crocodiles impressionnants (plus de 6 m) qui se prélassent dans le fleuve pollué.
L'approche de Quepos est plutôt monotone vu qu'il faut traverser sur des kilomètres les immenses plantations de palmiers.
A Manuel Antonio, les grands hôtels se succèdent le long de la route jusqu'à l'entrée du parc. Notre hôtel, à savoir le Natural Pacific suites, se trouve au milieu d'un quartier populaire parmi des bungalows modestes. L'entrée est en fait un garage et la lumière n'entre dans l'appartement que par une porte fenêtre donnant sur une véranda surchauffée malgré les ventilateurs. Heureusement que nous n'y sommes restés que deux nuits. Ce fut la grande déception de notre voyage.
- Samedi 5 avril- Le parc national Manuel Antonio et le Rainmaker Aerial Walkway
La visite du parc Manuel Antonio n'est pas non plus très emballante. Le parc est seulement traversé par un large chemin fréquenté par les nombreux groupes de visiteurs qui s'empressent autour de leurs guides. Quelques animaux sont visibles, comme des singes hurleurs ou un iguane vert. La réputation donnée à ce parc est fort exagérée et nous paraît être un piège à touristes. Si nous avions su à l'avance, nous l'aurions évité.
Heureusement, la promenade aboutit rapidement à la magnifique plage familiale de Manuel Antonio. Les touristes peuvent s'amuser à observer les capucins, ratons laveurs et iguanes qui sont à la recherche de nourriture dans les sacs. La plage voisine Espadilla est encore plus féerique mais plus risquée à cause de ses hautes vagues.
Nous quittons la parc Manuel Antonio pour nous rendre dans une autre réserve moins fréquentée mais beaucoup plus extraordinaire, le Rainmaker Aerial Walkway, qui se trouve au nord de Quepos, à environ 20 km. Nous montons dans un superbe canyon, à travers la forêt par des sentiers escarpés et des ponts suspendus. La sentier de retour passe par une succession de cascades et de piscines naturelles.
- Dimanche 6 avril- La presqu'île Osa et la bahia Drake
Nous voilà partis pour la presqu'île d' Osa.
De nombreux véhicules arborent des drapeaux rouges et jaunes. Contrairement à ce que nous pensions, il ne s'agit pas d'un important derby de football mais du deuxième tour des élections présidentielles. Des militants habillés dans les mêmes couleurs se regroupent en face des écoles où sont installés les bureaux de vote. Ils soutiennent leur candidat social-démocrate, Luis Guillermo Solis arrivé en tête au premier tour. La victoire lui était d'ailleurs acquise d'avance, son adversaire Johnny Arias ayant renoncé à mener campagne. Solis qui est professeur d'histoire à l'université, remplacera la présidente actuelle, Laura Chinchilla, impliquée dans des scandales de corruption. Il devra cependant assumer une cohabitation avec le parlement où la droite est majoritaire. La démocratie du Costa Rica se traduit notamment par une alternance des partis au pouvoir. La situation du pays est cependant grave: une dette publique qui a augmenté à 54 % ( 101 % en Belgique); le chômage à 4,3 % (9 % en Belgique) ; 20 % de la population sous le seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 4 $ par jour (70 % au Nicaragua ce qui expliquerait l'importante émigration vers le Costa Rica; 15 % en Belgique , c'est à dire les gens vivant avec moins de 33 EUR ou 45 $ par jour) .
Nous sommes à l'avance à Sierpe. Alex se présente pour nous signaler que c'est lui qui nous embarquera pour Drake beach. Un autre Tico nous prend en charge pour amener notre 4x4 sur son parking privé et gardé (20 /$ pour 3 jours). A 11h30, Alex lance son bateau à toute vitesse dans les virages du fleuve puis sur les crêtes des hautes vagues de l'océan. Après avoir été fort secoué et pour débarquer, il faut payer chacun son obole de 15 $. Ensuite, on peut mettre les pieds dans l'eau pour rejoindre la plage. Des Ticos s'empressent pour nous apporter les bagages. Nous sommes immédiatement pris en charge par un envoyé de notre hôtel, à savoir Las Contingas, qui se trouve sur une colline surplombant l'Océan Pacifique: 114 marches à monter mais quelle belle vue de notre terrasse.
L'après-midi est consacré à la découverte des plages au sud, notamment la plage Cocalito.
- Lundi 7 avril - Les plages isolées
Ne pouvant visiter les mangroves en raison de l'insuffisance de participants, nous longeons la côte vers le sud à la découverte d'autres plages désertes. Nous sommes salués par plusieurs aras qui s'égaient dans les arbres. Vers 13 h, un petit orage nous forcera d'anticiper notre retour. Le soleil étant de retour, nous nous arrêtons à la plage Cocalito.
- Mardi 8 avril - La parc du Corcovado
Nous ne pouvions manquer le Corcovado. Via l'hôtel Cabinas Manolo et avec la carte verte "Toutcostarica", nous avions réservé cette randonnée. Le prix (90$/personne-15%) comprend le petit-déjeuner à 5h15, le pic-nic, la traversée en bateau jusqu'à la station Sirena, l'entrée du parc et le guide. Le retour est prévu pour environ 14h30.
Après avoir navigué pendant environ une heure, nous descendons dans l'eau pour rejoindre la plage. En raison des innombrables moustiques, nous remplaçons notre short par un long pantalon et nos sandales par des grosses chaussures. La crème solaire et l'anti-moustique s'imposent. Malgré la température dépassant les 30°, notre guide est chaussé comme ses collègues de hautes chaussettes de laine et de grosses bottes. Il nous emmène directement dans les sentiers de la forêt. Immédiatement, notre attention est attirée par une famille de singes oranges qui nous font une démonstration d'acrobaties parmi les branches des arbres. Il faut très peu marcher pour encore découvrir d'autres mammifères, reptiles ou oiseaux, comme un crocodile, un coati, d'autres singes, une vipère et une grosse sauterelle verte. De retour sur la plage, le guide nous fait apercevoir entre les vagues les ailerons de deux requins. Il nous amène dans les fourrés de la forêt et nous invite l'un après l'autre à nous approcher en silence d'un tapir affalé dans son trou et en train de faire sa sieste.
- Mercredi 9 avril - Le parc national Los Quetzales
Peu avant 7 h, en nous rendant sur la plage, nous pouvons voir les écoliers qui se rendent à leur école au bord de la plage. Ils sont tous habillés d'une chemise blanche et d'un pantalon bleu ou d'une jupe bleue. Nous attendons sur la plage notre bateau. C'est encore Alex qui nous ramène à Sierpe.
Après une petite halte à Dominical, une ascension de plus de 3.000 m par la route interaméricaine et une descente de 800 m par une piste vertigineuse, le tout en 4x4, nous arrivons au début d'après-midi à notre dernière destination, à savoir San Gerardo de Dota où nous retrouvons notre chalet à l'Hotel Suenos del Bosque. Notre terrasse surplombe un magnifique étang dans lequel se reflètent les arbres et les buissons du jardin.
Après plusieurs jours au-dessus de 30°, la fraîcheur du Parc Los Quetzales est un soulagement. Du jardin de l'hôtel, part un sentier qui remonte un torrent à travers la forêt primaire jusqu'à une magnifique cascade. Le retour passe par un mirador permettant de découvrir la vallée du Savegre.
Pour le dîner, il nous est proposé de choisir entre une truite ou du poulet. Le truite est la spécialité locale. Mais, en fait, nous ne recevons qu'une tranche de filet fumé de truite saumonée
- Jeudi 10 avril - Découverte du quetzal
Au fond du jardin de notre hôtel, des groupes accompagnés de guides s'agglutinent autour de lunettes à longue vue. A moins de 20 m seulement, et perché sur une branche, un quetzal observe ces touristes. Il a en effet choisi pour domicile ce coin de nature à seulement 50 m de notre chalet. De temps en temps, il s'envole sur l' arbre voisin ou rejoint son trou creusé dans le tronc d'un arbre mort. Nous aurons l'occasion de lui rentre visite quelques fois durant la journée.
La plus agréable des activités de San Gerardo de Dota est la découverte des sentiers longeant des torrents et allant de cascade en cascade. Comme ces sentiers sont humides et souvent escarpés, des bottines sont nécessaires. Parfois, il faut franchir un pont suspendu ou s'aider des cordes accrochées aux falaises. Nos efforts sont récompensés par la découverte d'une nature luxuriante.
La traversée du village nous fait aussi constater la présence de nombreux étangs servant à l'élevage de truites saumonées. C'est donc bien un produit local que le restaurant nous a servi, c'est à dire un poisson d'élevage nourri avec des granulés transportés sur de longues distances.
Pour notre dernier dîner au Costa Rica, nous nous rendons dans cet hôtel réputé de San Gerardo de Dota, à savoir l'hôtel Savegre. Il sert aussi la truite saumonée mais ce n'est pas le seul plat car pour 20 $ par couvert, nous avons pu profiter d'un buffet très bien garni en entrées, plats principaux et desserts, de quoi regagner les calories perdues pendant la journée.
- Vendredi 11 avril - Retour en Belgique
Malgré la lenteur de la route interaméricaine à cause des énormes camions, nous nous trouvons en moins de 3 heures à Alajuela pour remettre notre véhicule 4x4 chez le loueur. Après vérification de l'état du véhicule et les formalités, un chauffeur nous amène à l'aéroport. Une dernière démarche à accomplir, le paiement d'une taxe d'aéroport, 29 $ par personne. Le retour s'est déroulé sans encombre sauf le contretemps à Panama city à cause de l'overbooking de KLM.


3.- Conclusions
- Le Costa Rica est un magnifique pays pour la découverte des forêts tropicales, de la vie sauvage et d'une végétation luxuriante.
- L'insécurité n'étant pas plus élevée qu'en Europe, il n'y aucune difficulté à voyager individuellement. Le réseau Toutcostarica apporte une aide appréciable.
- Déforestation: on peut se réjouir de ce que les autorités du Costa Rica aient pris conscience des impacts nuisibles de la déforestation (destruction de la biodiversité, dérèglement des cycles de l'eau et du carbone, érosion, désertification, sédimentation des rivières, inondations) et qu'elles aient pris des mesures de protection des forêts pour au moins 25 % du territoire. Un récent rapport de la FAO révèle d'ailleurs que les surfaces de forêts y ont augmenté depuis 1990. Cependant, près de la moitié du territoire est occupée par les zones urbaines et les terrains agricoles. De vastes étendues ont été ainsi reconverties en pâturages destinés à la production de viande et donc peu rentables pour l'alimentation humaine.
- Les Ticos sont extrêmement sympathiques et sont toujours disponibles pour vous aider.

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Commentaire de bonnant le 12 novembre 2014 à 11:31

Magnifique récit!

Quel plaisir de vous lire, votre écriture est captivante.

Grand merci.

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