Costa Rica février-mars 2013

Costa Rica février/mars 2013

 

Nous avons passés 6 semaines au Costa Rica, du 1 février au 15 mars 2013

• Les logements : pratiquement tous réservés longtemps (6 mois) d’avance. Nos critères : des hôtels relativement simples mais toujours avec sdb + toilettes privatifs.
• Le repas : nous avons très bien mangé au Costa Rica. Au début, nous avons souvent pris la demi-pension. Ensuite, nous avons « testé » des différents restos/sopas et des plats très différents. Nous mentionnons ici uniquement les meilleurs restos.
• Le circuit : préparé en grandes lignes, longtemps d’avance avec l’aide du Forum et le Blog Tout Costa Rica,Tripadvisor, une carte du Costa Rica et plusieurs guides-livres.
• La voiture : une 4x4 loué grâce à Tout Costa Rica pour les 6 semaines, longtemps d’avance pour un excellent prix (merci Pierre !). 4x4 avec GPS indispensable mais aussi l’excellente carte de ToutCostaRica qui nous a été très utile.
• Cout du voyage, tout compris : 8000 euros

 

Nous nous sommes régalés dans ce beau pays sympathique. Nous reviendrons sûrement et nous repasserons par ToutCostaRica. Merci pour le superbe accueil, votre gentillesse, tous les bons conseils et les bons plans : c’était le top !

 

Singe hurleur avec bébé, Ensenada Lodge

 

Pacifique Sud : Hacienda Baru (affilié TCR): (env. 80 dollar/nuit p.d. inclus)

Hôtel :

Un endroit très agréable avec un beau jardin très soigné, beaucoup d’oiseaux, logements individuels (un peu style coloniale) avec un jardin privé et même une piscine. Des beaux sentiers dans la réserve privé, à arpenter autant qu’on veut. La plage «sauvage» à 5 minutes à pied avec des vagues énormes : nous avons adoré de les affronter juste avant la tombée de la nuit.

Activités :

Visites guidées de la réserve privée (nous avons suivi 4 visites) qui nous ont permis une bonne compréhension de la nature (notamment la forêt primaire et secondaire), les animaux et l’action de l’homme. Grâce aux guides, nous avons vu beaucoup d’animaux et des particularités qu’on n’aurait pas remarquer sans eux. L’ambiance des visites était assez intime, car on n’a jamais été plus que 4 personnes.

Mention spéciale pour le « Twilight Hike » : des bébés caïmans, le serpent sur une grande feuille, le raton laveur dans l’arbre. Mais pour moi la vraie magie venait de l’atmosphère particulière de la nuit avec des bruits mystérieux, les odeurs et... les petits oiseaux qui dormaient entre les feuilles (qui étaient délicatement soulevées avec un bâton par notre guide).

Sur les sentiers de Baru

 

Drake Bay : Hôtel Jade Mar (60 dollars/nuit en demi-pension)

 Par Sierpe, en bateau, le matin à 11 heures. Le rendez-vous était au café Las Vegas et la première personne à nous accueillir était le sympathique capitaine de notre hôtel. Super voyage en bateau par la rivière et ensuite en mer pour finir le débarquement (les pieds dans l’eau) à Drake.

Hôtel :

Bien situé, à côté d’un petit supermarché, à quelques pas de la mer (on s’y est baigné tous les jours) et un logement très sympathique : une petite cabane en bois sur pilotis, avec une petite terrasse devant, à l’ombre et face à la mer.

Attention, les chambres air-climatisées, plus chères, n’ont pas beaucoup de cachet, pas de vue sur mer et elles sont accolées. Franchement : pas besoin de climatisation, les ventilateurs fonctionnent bien et les nuits sont fraiches.

L’ambiance de l’hôtel (au moins pendant notre séjour): latino-américaine avec une clientèle Costaricaine, Argentine et Brésilienne, certains jours il y avait des Européens et même 1 Américain... L’hôtel est au calme et on a très bien dormi. On avait pris la demi-pension et on a très bien mangé le soir dans le restaurant (gérer par la même famille) qui se trouve à quelques pas. Ils nous ont « bichonnés » en nous préparant des plats délicieux qui n’étaient pas sur la carte. Tous les soirs on était accueilli avec le sourire et des mots sympas.

Activités :

Les excursions de l’hôtel étaient bien organisées. Pendant les déplacements en bateau, nous avons vu des dauphins et (très émouvant) une baleine avec son bébé. Le guide de l’hôtel, Pedro, était excellent et bien sympathique. Ambiance très joyeuse avec les autres hôtes de l’hôtel : grandes rigolades.

• Du snorkeling à l’Isle de Cano (très chouette, le pique-nique était bien fourni)
• La sortie en bateau à la Sirena pour une balade dans le Corcovado.
  

Le départ de Drake en bateau à 8 heures du matin pour retourner à Sierpe : la lumière sur la mer, les oiseaux (notamment des pélicans) qui volent au ras de l’eau, le passage à l’endroit ou la mer et le fleuve se rencontrent (l’habilité de notre capitaine !), le fleuve sauvage avec ses bancs de sable sur lesquels se promènent des oiseaux... et toutes les nuances des couleurs différentes de l’eau : inoubliable.

La sortie snorkeling

 

San Gerardo de Dota : El Mirador des Quetzales (120 dollars/nuit demi-pension + balade Quetzals)

Hôtel :

Nous n’étions pas logés à San Gerardo même mais pas loin de la Panaméricaine à « El Mirador des Quetzales », qui se trouve juste au-dessus de « Paraiso de Quetzales » (qui est affilié Tout Costa Rica). Très belle vue sur les vallées, l’altitude est vers les 3000 m. En arrivant il faisait très beau et la température était agréable.

Notre chambre : un bungalow individuel en bois avec une belle terrasse. Quand on nous a apporté une pile de couvertures supplémentaires (6 au total, il y en avait déjà 4) on a compris : la nuit allait être fraiche.

On a très bien mangé dans le restaurant et de la salle nous avons profité de la belle vue sur la vallée ainsi des colibris qui venaient picorer dans les mangeoires sur la terrasse.

A la tombée de la nuit il faisait froid. Aussi dans notre bungalow, où le petit chauffage suffisait à peine pour chauffer les pieds... Mais : heureusement, à côté du restaurant il y avait un coin salon avec un poêle à bois et on a pu se réchauffer. On n’était pas les seuls : tous les occupants (3 couples) se trouvaient réunis autour du feu. On a fait connaissance, on a mangé ensemble et après le repas on a continué à bavarder au coin feu. Le froid, ça réunit ce qui est sympa.

Rentrés dans notre bungalow, il était effectivement nécessaire d’équiper le lit avec toutes les couvertures (oui : 10). On a bien dormi, la tête bien sous les couvertures à cause des courants d’air, car il ne faut pas s’imaginer un bungalow bien isolé. Les planches n’étaient pas bien alignées et le vent rentrait par toutes les fentes.

Je pense que l’hôtel Paraiso de Quetzales affilié à Tout Costa Rica sera un meilleur choix que le notre (au niveau du confort des chambres et peut-être mieux chauffé la nuit ?), mais nous ne regrettons pas notre expérience.

Activités :

• Balade sur les sentiers du lodge : on est au calme et la forêt est superbe.
• Le matin à 6 heures : randonnée guidée compris dans le prix de l’hébergement : « la chasse aux quetzals ». On avait un jeune guide extraordinaire qui s’est donné beaucoup de peine pour trouver le quetzal. Il s’est servi d’un cri d’oiseau enregistré et finalement ses efforts ont payé. On a même quitté les sentiers (comme dans une vraie partie de chasse) et c’était l’aventure. J’ai adoré de chercher sans être sûr de trouver... Nous avons vu 5 quetzals, des mâles et des femelles, mais ils étaient difficiles à photographier car c’est un oiseau qui bouge énormément.
• Une petite sortie en voiture à San Gerardo de Dota. Une belle vallée, encaissée avec des pentes raides.
  

Vue de la terrasse d’El Mirador des Quetzales

 

Arenal/El Castillo : Hôtel Essence Arenal (affilié TCR) env. 40 dollars/nuit sans p.d.

Arrivés par une route panoramique (merci Marie !) à la Fortuna pour ensuite prendre une piste pour arriver au village d’el Castillo : Hôtel Essence Arenal. Après une bonne piste (en 4x4 très facile) on arrive à El Castillo et ensuite à l’hôtel. Il fait très beau, une très belle vue sur le volcan et nous sommes plus que ravis car l’endroit est vraiment magnifique.

Hôtel :

Géré par Kelly, qui fait parti du personnel fixe (je pense qu’ils sont que 3). Tout marche impeccable grâce aux jeunes de tous les coins du monde qui restent quelque temps contre l’hébergement + repas et un peu d’argent de poche. Ils sont fiers de leur travail, notamment ceux qui aménagent la colline en jardin écologique. Ils vous inviteront pour un tour de la propriété tôt le matin : à ne pas manquer.

Kelly est également le Bocuse de la cuisine végétarienne : les repas du soir mais aussi les petits-déjeuners sont divins. Pour le repas du soir vous êtes invités à 7 heures pétantes pour « aider ». A 7 heures, tout le vrai travail est déjà fait par Kelly et son équipe. Mais par table, vous êtes invités autour du plan de travail pour dresser votre assiette pour l’entrée, ou pour le dessert. Le dressage de l’assiette est très instructif et souvent très drôle. Ensuite, toute la table s’assoit et on partage le repas. Les voyageurs viennent de tous les pays. Il faut mieux réserver d’avance.

Activités :

• Nous avons aimé la rivière Tabaccon pour se baigner
• Les ponts suspendus (carte premium)
• Les sentiers privés du domaine El Silencio (très belle vue sur le volcan et effectivement très tranquille). 4000 colones par pers.
  
• Nous avons fait (comme beaucoup de personnes) la randonnée Cerro de Chato qui part de l’Observatory Lodge. On était moins emballés car une fois en haut (oui, ça grimpe) il n’y a pas de vue...
  

Arenal, sur un sentier d’El Silencio

 

Miravalles : Yoko Termales (affilié TCR) environ 60 dollars/nuit, p.d. inclus

 Quelle belle route dans cette vallée. Nous remarquons depuis le début de notre voyage que les Costaricains adorent les fleurs. Les jardins sont tellement jolis.

Hôtel : Les bungalows sont bien. Nous n’avons pas mangé à l’hôtel. On n’est resté qu’une nuit ici.

Activités :

• Quel luxe de se baigner dans les eaux chaudes devant la porte du bungalow, même encore le soir après le diner. Et pendant la journée : vue sur le volcan Miravalles de la piscine.
• Nous sommes allés à la Fortuna de Bagaces. Un village où il n’y a rien, mais : une église, un terrain de foot et quelques bars/petits restos. A 17h30, la moitié de la population chantaient à l’église, quelques réfractaires jouaient au foot, et les autres personnes étaient au bar (pour regarder le foot à la télé). Nous, on était assis sur un banc qui bordait le terrain de foot. On a écouté les chants qui venaient de l’église, on a regardé un peu le foot mais nous avons surtout contemplé le ciel : les gros nuages venant de Miravalles (et Tenorio je suppose) qui faisaient la course (c’était vraiment rapide) en direction de Rincon de la Vieja. Un paysage changeant et fascinant.
  

Miravalles

 

Tenorio :  Ancien Hôtel Tenorio Door et depuis peu : Coco’s restaurant B&B (environ 60 dollars/nuit en demi-pension)

 La nuit et le lendemain matin : il pleut des cordes, c’est tout le ciel qui nous tombe sur la tête. Nous décidons de ne pas prendre la piste vers Tenorio, mais de revenir à la Panaméricaine et de prendre la route « normale ». On prendra la piste dans quelques jours pour aller de Tenorio à Rincon de la Vieja. A 7 km de Yoko Termales la pluie s’arrête et ensuite vers la Panaméricaine c’est le soleil qui nous accueille. La pluie est alors très locale et se trouve autour des volcans. Effectivement, en prenant la route pour Bijagua on retrouve le déluge. La piste pour monter au Parc National de Tenorio (notre hôtel est à 500 m de l’entrée) est une coulée de boue et de cailloux. Le chauffeur (Gerald) tient bon. Enfin on arrive...

Du restaurant, le cuisinier, tout en blanc immaculé et toque sur la tête accourt ainsi qu’une dame plus âgée (l’ancienne propriétaire) qui sort d’une « hutte ». Bienvenue. Ils nous montrent les chambres car nous pouvons choisir. La première chambre, et ensuite la deuxième mais hélas : ils ne trouvent pas la clé. Grand essayage de toutes les clés qui se trouvent dans le panier mais en vain. Pour les gens qui arrivent le soir... ils auront le temps de chercher. Selon Gerald : « plus typique, je meurs ». Le cuisinier nous apporte un délicieux cocktail de fruits.

 

L’hébergement Coco’s B&B :

Très simple, très propre et très sympathique. Depuis 2 semaines un couple avec deux enfants ont pris la gérance et ils sont très gentils et aux petits soins. Il faut plutôt s’imaginer une chambre d’hôte. La famille vit d’un côté des logements et de l’autre côté il y a deux chambres d’hôtes. Si besoin, les enfants déménagent pour créer une troisième chambre à louer. Les chambres sont séparées par une petite cloison. Oui, ça peut être bruyant, mais les bruits ne viennent pas de la famille mais d’autres voyageurs ronfleurs... on a quand même bien dormi car le son était constant.

Nous avons adorés les enfants avec qui nous avons passé des très bons moments. Nous avions la demi-pension et les repas étaient excellents. On pouvait choisir tous les soirs ce qu’on voulait manger. Pendant tout notre séjour, il y avait des petites attentions en forme des idées de sortie mais aussi le café de l’après-midi, le lavage de nos vêtements. Ils nous ont prêté des bottes pour aller dans le parc (sentier très boueux). On reviendra pour revoir toutes les personnes rencontrées ici : inoubliable.

 Activités :

• Le parc national de Tenorio (rio Céleste et la cascade) avec le sentier d’environ 8 km.
• Cano Negro (mais attention : ne vous laissez pas embarquer par un guide qui vous emmène promener..., l’erreur que nous avons fait. Prenez le bateau !)
• Une sortie avec les enfants des gérants à la Finca de Tito : un petit élevage de taureaux, où nous avons fait connaissance avec Tito, Rosa et une de leurs filles qui est étudiante à San José. Nous avons fait un  petit tour à cheval pour ensuite laisser les chevaux aux enfants qui sont partis au grand galop. Nous avons fait un « tour de la brousse » à pied avec Tito. Il nous a montré l’église qu’il construit lui même sur son terrain car : enfant il voulait devenir prêtre. Le bon dieu a bien fait de lui envoyer Rosa pour lui faire changer ses projets. En bouquet final toute la famille (sauf Rosa) et nous sommes montés sur un taureau. Nous avons bavardé longtemps avec cette famille sympathique.
• Les balades autour de notre hébergement pour observer les oiseaux. Les enfants nous ont montré le coq de combat et les perroquets d’amour de la voisine.
  

Sur le sentier de Tenorio

 

Rincon de la Vieja : Rinconcito Lodge (affilié TCR) env. 45 dollars/nuit sans p.d.

A partir de Bijagua nous prenons des pistes pour retrouver la belle vallée de Miravalles. Pour cela nous sommes obligés d’éteindre le GPS car il ne veut pas reconnaitre les pistes. Mais voila l’utilité de la bonne carte TCR. En cours de route nous vérifions plusieurs fois en demandant aux gens qu’on croise. La piste est très belle : d’abord des grands champs d’ananas (on s’arrête pour demander des précisions sur la culture et ensuite les travailleurs nous offrent deux grands ananas, ils ne veulent pas qu’on leur paye) et ensuite un paysage somptueux avec des petits villages très fleuris. On passe aux flancs du Miravalles et on retrouve la route principale à San Isidro/Aguas Claras. Direction Guayabo pour prendre la piste qui emmène à Rinconcito Lodge.

 L’hôtel Rinconcito Lodge :

Logement confortable, tout est très soigné. Nous sommes restés qu'une nuit.

 Activités :

Nous avions réservé la randonnée au cratère mais le cratère est fermé jusqu’à nouvel ordre. Nous sommes allés au parc de Rincon de la Vieja, côté Las Pailas, tôt le matin pour l’ouverture du parc. A l’ouverture, il n’y a personne et on voit les animaux ! A 09.00 heures c’est la foule (beaucoup de groupes) qui arrive. La balade commence dans une forêt magnifique (« mystérieuse »), ensuite il y a les fumerolles qui consument la végétation, les eaux bouillantes et la boue qui fait « ploufplouf ». Au bout d’un moment on sort de la forêt pour se trouver dans la savane avec des grands blocs noirs (volcanique). La différence de paysage (et de climat aussi) avec Tenorio est impressionnante.

Les fumées de Rincon de la Vieja

 

La Costa de Pajaros (en face de Nicoya) : Ensenada Lodge (environ 65 dollars/nuit sans p.d.)

 On y  arrive par des pistes, à travers les ranches et les pâturages secs : le pays des taureaux. Il fait une chaleur à faire tomber les mouches. Dans un hameau, le grand portail de la ferme s’ouvre et hop : on se trouve sur une énorme propriété (une Finca des taureaux et du sel) qu’on traverse encore pendant quelques kms. C’est très joli, il y a les sentiers de découverte, les collines, la ferme et : au fond de la route le lodge et la mer. Le lieu est un vrai rêve car c’est au bord de mer, au milieu de la nature et la côte est restée naturelle. Je suis ravie car pour la première fois je vois la vraie mangrove qui a les pieds dans l’eau pendant la marée haute. A marée basse on peut s’y aventurer à la rencontre des oiseaux. Il y a une petite crique avec un ponton sur lequel, vers le soir, les mouettes et les pélicans s’alignent. De l’autre côté du Golfo de Nicoya on voit la péninsule avec ses jolies collines arrondies. J’ai rarement vu un endroit aussi joli et harmonieux et j’en suis très émue.

 L’hôtel Ensenada Lodge :

Le top. Jolis bungalows, sobre avec une décoration qui respecte l’esprit de Finca (ferme). Les repas : excellents. Une agréable piscine, entourée d’arbres dans lesquels venaient des nombreux oiseaux. Un propriétaire et du personnel très avenants.

 Activités :

• Un tour de bateau est organisé par l’hôtel (on ne l’a pas fait mais ça semblait sympa, nous ne sommes restés que 2 nuits et il fallait faire un choix)
• Le tour de la propriété à cheval : nous avons adoré ! Il y a des salines, des lacs et une colline avec un point de vue. On était accompagné par un bon guide.
• Des sentiers autour du lodge, on n’est pas obligé de beaucoup marcher, de suite on est dans la nature et les animaux (singes, oiseaux) sont partout. Nos petites balades au bord de mer vers la tombée de la nuit étaient magiques.
• Une partie du ponton de Ensenada Lodge, en face Nicoya

 

Orosi (vallée centrale) : Guesthouse Montana Linda (30 dollars/nuit)

 Après un mois une autre partie de voyage commence avec la vallée centrale et les Caraibes. Nous avons prévu des logements avec une cuisine partagée : une nouvelle expérience.

Orosi : une petite ville avec une banque et des petits magasins. Quel plaisir de faire ses courses dans des différentes commerces. Les Costaricains achètent des quantités impressionnantes, ce qu’on voit bien dans le supermarché Anita (rue principale d’Orosi). Tout est mis dans des grands sacs, qui partent dans un camion : apparemment les courses sont livrées à la maison.

Mention spéciale pour le boucher à Paraiso (petite ville très animée, juste à côté d’Orosi) qui se trouve dans la rue principale, sur un coin à gauche en venant de Cartago : des superbes biftecks, servi avec le grand sourire et grandes rigolades pour expliquer ce qu’on veut...

Nous sommes contents de trouver ici un climat moins chaud mais toujours agréable.

 Le Guesthouse Montana Linda:

Chouette, des belles chambres, partout des fenêtres comme dans une serre, une grande espace commune (salon avec livres, une grande table à manger, une cuisine). On s’y sent un peu chez soi. Il y a même un jardin et un parking pour la voiture. C’est en auto-gérance par les voyageurs, il n’y a pas de responsable sur place. Les chambres et l’espace commune sont nettoyées 1 fois x 2 jours. Le partage de la cuisine se passe très bien, même c’est dans une ambiance sympathique que nous rencontrons des gens intéressants et agréables.

Notre chambre est au premier étage, qui est entouré d’un balcon. C’est une des rares maisons à étages. C’est agréable de s’assoir sur le balcon et de contempler le paysage, la petite ville et de voir les gens passer. Rapport qualité/prix : imbattable.

 Activités :

• La visite de Cartago, avec la basilique avec le relique de la vierge noire de Costa Rica ainsi que les restes d’une cathédrale dans le centre, aménagé en parc. C’est sans prétention, mais très agréable comme promenade et ça permet de voir des magasins curieux pour nous.
• Le parc national Tapanti : on l’a visité sous le soleil (exceptionnel il parait), il y a trois sentiers. La rivière est très belle et nous avons escaladé les blocs de cailloux.
• Un tour en voiture : les ruines de l’église de Ujarras, le Mirador de Ujarras, Tucurrique et ensuite il faut prendre une piste très large (culture de canne à sucre, alors large pour les camions je suppose) vers Pejibaye, Oriente, Atirro, Eslabon pour arriver à Turrialba. De là, nous sommes allés au monument national de Guayabo (l’endroit est paisible, beaucoup d’oiseaux) pour revenir par Santa Cruz, Pacayas, Cervantes et Paraiso. C’est un circuit étonnamment varié et panoramique. On voit bien les différentes cultures : café, bananes (sur des pentes très raides), canne à sucre et après le monument Guayabo on tombe sur les flancs du volcan Turrialba où il y a beaucoup d’élevage.
• Le volcan Irazu. L’avantage de notre logement c’est qu’on peut voir le matin à 6 heures si le temps est dégagé du côté des volcans. Nous sommes partis tôt pour l’ouverture du parc. En route il y a des belles vues sur Cartago et la vallée. Nous sommes restés un bon moment, car le mouvement des nuages autour des cratères est fascinant. Ensuite nous avons aussi visité le secteur Prusia du parc qui est très différent : pas d’autres visiteurs, pas des belles vues mais une forêt très élancée. Pour y aller il faut une 4x4.
• Le jardin de Lankester, bien décrit dans les guides.
• La Finca Cristina à côté de Paraiso : une petite finca de café biologique (12 ha dont 8 en culture de café) qui a été créée sur les terres d’une finca de bananiers il y a environ 40 ans par un couple d’Américains. La propriétaire Linda nous faisait la visite et c’était inoubliable ! Il pleuvait mais une bonne partie de la visite était à l’abri : la torréfaction, le moulin et le séchoir. Pour visiter les plants de café il y avait des grands parapluies à disposition. C’était tellement intéressant que nous n’avons plus remarqué qu’il pleuvait (fort !).

Il y avait en dehors de nous quelques visiteurs Américains. Linda a fait un grand effort (le français n’est pas facile, surtout quand on le parle rarement) pour donner également des explications en français.

• Los Patios : une piscine publique avec des eaux thermales : chaudes-tièdes-froides. Nous avons beaucoup aimé. C’est fascinant de voir comment les gens du pays se baignent. Les personnes plus âgées vont dans l’eau en short et t-shirt et certaines dames portent un genre de « tutu » = maillot de bain avec une petite jupette. Ca contraste avec la tenue des jeunes qui sont habillés très modernes. Dans le bain chaud tout le monde se parle et on entre vite dans les conversations car tout le monde demande à tout le monde d’où il vient. C’était très joyeux et quand on a quitté Los Patios tout le monde nous disait au revoir et bon voyage.

• 
• Au volcan Irazu

 

Le sud de la côte Caraïbe : Cahuita, logement « Secret Garden » (25 dollars/nuit)

 C’est sous la pluie que nous partons pour Cahuita. Petit à petit, la pluie cesse, mais le temps reste gris. En arrivant « de l’autre côté de la montagne » c’est la plaine. Beaucoup de gens qui marchent à pied au bord de la route. Les maisons semblent plus rudimentaires ici et on a l’impression que les gens sont plus pauvres que dans les autres régions que nous avons vu. Les maisons sont entourées des grandes flaques d’eau, beaucoup d’habitations sont sur pilotis et on comprend pourquoi. On se sent ici dans un autre monde, presque dans un autre pays que le Costa Rica qu’on a vécu jusqu’à ici.

Nous sommes restés 1 semaine à Cahuita et nous avons rarement vu le ciel bleu. Il a plu énormément, mais surtout la nuit. La mer était déchainée (très beau, des couleurs vertes-marrons avec des vagues énormes qui faisaient beaucoup de bruit). Nous nous sommes baignés tous les jours (Playa Negra de Cahuita) car dans la journée le temps était clément.

Cahuita, c’est tout juste une rue principale avec quelques commerces (surtout restos/bars), quelques rues transversales et l’entrée au Parc national de Cahuita. L’avantage d’être logé à Cahuita même : le soir on peut se promener dans les rues, boire un verre, profiter d’un bon restaurant. On n’a pas besoin de prendre la voiture et on s’immerge dans l’ambiance du village.

 L’hébergement Secret Garden:

Les chambres sont spacieuses et assez propres. Par contre, la cuisine partagée mériterait un grand nettoyage... Les jeunes « backpackers » qui restent 1 nuit dans le dortoir (4 places) ne pensent pas à nettoyer (moi non plus à leur âge). A notre arrivée, la cuisine était plein de bêtes... Je ne me voyais même pas préparer le café pour le petit-déjeuner (1 cm de graisse sur la bouilloire et sur la cuisinière...). Mais la nuit porte courage et le lendemain matin j’ai joué Madame Propre. Ensuite, ça allait. Je n’ai pas vraiment fait de la cuisine ici, à part une grande salade. La propriétaire hollandaise est en rasta, cool Raoul, et elle considère que la cuisine n’est pas son terrain d’intervention. Au premier abord elle fait un peu rustre et fermée, mais elle est gentille et serviable.

Il y a une belle terrasse pour prendre le petit-déjeuner, le jardin est beau, hélas complètement à l’abandon. Mais l’ambiance cool nous convient et nous y faisons des rencontres sympas, notamment avec Roberto (70+ ?) qui loge au Secret Garden. Il chante la musique Calypso les mercredis et vendredis soirs au Ricky’s Bar (de 20h à 22h environ) avec d’autres musiciens et nous avons adoré. On a acheté son CD et à la maison notre petite fille de 3 ans s’éclate sur sa musique.

 Activités :

• Le sentier côtier du Parc national de Cahuita : à faire absolument : 8 km et nous sommes revenus avec un bus local à Cahuita. Il y a une très grande érosion de la côte et à des endroits le sentier s’effrite dans la mer. Nous avons vu beaucoup d’animaux ici, mais comme partout il faut venir tôt.
• Snorkeling : dommage, le temps (une mer agitée pendant tout notre séjour) n’était pas au rendez-vous mais sinon ça nous aurait plu.
• Visites de Puerto Viejo : un bel endroit, mais nous préférons Cahuita plus typique (et moins touristique) ; la côte au sud jusqu’à Manzanillo : jolie !
• Jungles of Talamanca : une petite finca familiale de cacao tenue par une famille Bribri. Accueil sympathique, visite agréable et intéressante.
• Le Parc Citoy-Herere : on y arrive par une très belle piste, à travers les grandes exploitations des bananiers (même une usine où on voit le conditionnement). Sinon, la culture des bananes n’est pas très écologique. On s’est fait arrêter 20 minutes car un avion survolait les champs pour disperser des pesticides. Malheureusement, il avait tellement plu que nous n’avons pas pu faire une vraie balade ici, les sentiers étaient impraticables.

 Restaurants :

Nous avons aimé ici 2 restaurants : Sobre las Olas (direction Playa Negra au bord de mer, très agréable à midi sur la terrasse dehors) et à Cahuita même El Palenque Luisa qui propose un excellent menu pour 2 le samedi soir. Nous avons aimé aussi le snack French Rivièra, tenu par un couple français très sympathique. Ricky’s Bar avec Roberto

 

Puerto Viejo de Sarapiqui : Posada Andrea Christina (52 dollars/nuit p.d. inclus)

En cours de route, nous nous arrêtons à Heliconia Island (affilié TCR pour l’hébergement) : un accueil chaleureux par les propriétaires qui sont très fiers de leur propriété et nous comprenons pourquoi : c’est un oasis de verdure et de paix. Le jardin magnifique attire beaucoup d’animaux. Les logements ont l’air très bien. Mais... nous avons prévu autre chose.

Le logement Posada Andrea Christina :

Nous l’avons choisi car tenu par Alex, un spécialiste d’oiseaux et nous souhaitons faire une balade avec lui. Nous n’avons pas été déçus, surtout que ce spécialiste d’oiseaux est également une personne très accueillante. Le petit-déjeuner était excellent, car il fait le pain lui-même et il y a un grand choix de fruits. Les logements sont simples et propres. La Posada n’est pas loin de la grande route. Ca donne un peu de bruit, pas problématique pour nous. La nuit, il n’y a pas beaucoup de circulation. Nous reviendrons ici, rien que pour le plaisir de revoir Alex et de passer un peu de temps en sa compagnie.

Activités :

• Une balade oiseaux avec Alex : intéressant et agréable.
• Tierra Hermana : comme son nom indique un très bel endroit, c’est le refuge qu’Alexandre à crée pour les animaux blessés ou en danger. Il y a un gardien qui loge sur place. Ce n’est pas ouvert au public, mais on peut y aller avec Alex. Il a acheté les terres agricoles il y a 6 ans et maintenant la forêt commence à repousser. Il nous a montré ses plantations pour la nourriture des animaux sauvages, comme le cacao.
• Selva Verde Lodge : des sentiers privés dans une grande propriété au long de la rivière, beaucoup d’oiseaux et de grenouilles. Ca coute 10 dollars par personne, mais si vous réservez pour le déjeuner ou le diner, vous payez le prix du repas (17 dollars) et les sentiers sont inclus.
• Faire du bateau sur la Sarapiqui avec Pedro (Challenger, affilié TCR) : c’est génial, Pedro est très attentif. Il nous a demandé au début : « qu’est-ce que vous voulez voir » ? C’est une personne tranquille, agréable et il des yeux en or car il voit TOUT.

 Restaurant à Puerto Viejo de Sarapiqui :

Soda Mi Lindo, en cuisine deux dames.  Il n’y a pas de panneau avec le nom, mais nous l’avons trouvé sur leur carte de menu. Il se trouve dans la rue qui mène à l’embarcadère, sur la gauche. Devant, il y a une petite terrasse avec 2 tables. C’était pour nous le meilleur soda de Costa Rica. Pendant 4 jours, nous avons mangé ici tous les midis. Il y a un très grand choix des plats et tout est délicieux.

Caiman dans le Sarapiqui

 

Alajuela : Casa Tago (Chez Pierre en ville)

 Nous avons passé 5 nuits au total à Alajuela : 2 nuits à l’arrivée, 1 nuit pendant le voyage (nous avons fait un grand huit), et 2 nuits à la fin. Nous avons bien aimé cette petite ville. On a arpenté les rues, fait du shopping, mangé des bonnes glaces, écouté la musique sur un banc de la grande place. Nous sommes aussi allés à la mairie pour un concert de la musique Costaricaine, grâce à Constanza.

 Hôtel Casa Tago :

Une excellente adresse, au calme et en plein centre ville. Les chambres sont impeccables, le petit-déjeuner est excellent mais le meilleur : la gentillesse de Constanza et Umberto. Nous reviendrons, rien que pour les revoir et les serrer dans nos bras. Le même sort attendra Olivier et Marie... car « ce n’est qu’un au revoir ! ».

Un marché à Alajuela (coucou Clément !)