Tout Costa Rica BLOG

Itinéraires au Costa rica. Préparer son voyage grâce à 1500 expériences vécues.

Costa Rica du 6 au 20 décembre 2018

Départ de la maison la veille en direction de Marseille pour décoller de Marseille Provence. Nous ne payons pas l’autoroute, merci les gilets jaunes. Le voyage démarre bien.
Hôtel B&B à côté de l’aéroport. Le lendemain matin, on pose la voiture au parking super éco (39 euros pour 2 semaines) puis embarquement pour Roissy puis vol Air France direct pour San José. Vol sans histoire si ce n’est que je me fais offrir un verre de vieil Armagnac par un steward sympa.

Arrivée le 06 12 2018 à 18h30

Jour d’arrivée, récupérés par la navette de Melrost hôtel. Un hôtel très simple, bruyant car proche de l’aéroport mais suffisant pour une première nuit.

7 décembre : Petit déjeuner, un peu trop léger à mon goût puis briefing avec une fille de TCR qui nous donne quelques bonnes infos sur notre itinéraire. Prise en main de la voiture (Suzuki Jimny).

Avant midi, départ pour la vallée d’Orosi: environ 50 kms de Alajuela. (1h30) Le GPS réglé nous partons en espérant trouver de l’argent en route. C’est un peu galère mais nous trouvons une banque à Cartago pour changer des Colones. Nous pouvons enfin acheter des fruits pour la route. Nous repartons mais après 1 heure de route nous nous rendons compte que le GPS nous a envoyé sur la route de San Isidro à l’opposé de notre destination. Ce vieux tromblon est rangé dans la boite à gants et n’en ressortira pas. L’usage de Maps Me sur mon téléphone est impeccable (j’avais pris soin de télécharger la carte avant de partir de la maison). Pas exempt de défauts non plus car il nous fait parfois quitter une bonne route pour des pistes qui nous font perdre pas mal de temps.
Nous nous installons à l’ Hôtel Orosi lodge. L’hôtel est situé sur les hauteurs du village près de la piscine municipale. Très bon accueil avec un cocktail (mojito sans alcool) de bienvenue.

Le soir avant la nuit nous partons faire un tour sur une petite piste prise au hasard. Le lendemain, 8 décembre, nous explorons la vallée d’Orosi après un petit déjeuner copieux pris sur une terrasse face au volcan Turrialba qui a une saute d’humeur dans la nuit. Le tremblement nous a réveillé. Ce matin il crache encore des cendres dans la vallée.

Nous mangeons un casado dans un soda (petit restaurant bon marché) au bord de la route puis récupérons nos bagages à l’hôtel et partons pour Cahuita à 200 kms (4heures de route environ. Des travaux nous font perdre au moins 2 heures.

Nous arrivons au lodge La Rana de Cahuita à la tombée de la nuit. Nous nous installons pour 2 jours. Ce lodge est tenu par des français qui ont tout quitté pour s’installer ici. Ils n’ont pas tort, l’endroit est très sympa et leur lodge très confortable. Ils ont bossé dur pour en arriver là.
Le lendemain nous partons visiter le parc national de Cahuita. Nous ne voyons pas grand chose mais croisons un ranger qui nous propose de nous montrer les animaux. (des oiseaux, un écureuil, une vipère jaune, un basilic vert, un jacana, des singes, un paresseux à peine visible dans la canopée, des ratons laveurs en famille, des chauves souris, des araignées, des papillons et pas mal d’insectes et je dois en oublier. Je me régale avec l’appareil photo. Il y a très peu de lumière, alors je tente l’utilisation d’un gros flash muni d’un diffuseur de lumière pour ne pas trop gêner les animaux. Le résultat est bon. Il porte au moins à 20 mètres en réglant l’éclair au minimum.
Le 10 décembre, nous partons vers Puerto Viejo pour visiter une petite communauté d’indiens Bribris mentionnés dans un guide. Ils préservent les iguanes qui sont menacés. Arrivés sur place nous ne trouvons personne. Nous traversons le petit hameau à pied et croisons enfin une femme qui nourrit des iguanes avec des fleurs d’hibiscus. Il y a des iguanes partout sur les arbres, c’est assez incroyable. Elle nous explique que nous pouvons prendre un sentier dans la forêt qui mène à leurs potagers. Ils cultivent surtout du manioc. Nous trouvons une petite dendrobate vert et noir, une variété déjà aperçue la veille aux environs du lodge La Rana de Cahuita. Cette fois je réussis quelques photos. Mais Isabelle me fait peur, elle vient de voir un gros serpent à notre proximité. Déjà une grenouille venimeuse, c’est limite mais un serpent, ça craint un peu. Nous repartons un peu plus loin, de toute façon la grenouille s’est cachée. Le terrain pentu est très glissant. Nous revenons au village un peu boueux à la grande surprise de 3 américains qui le visitent.

Nous retournons dans l’après midi récupérer nos bagages à Cahuita pour nous installer au Blue Conga à puerto Viejo.

Du 10 au 11. Hôtel simple mais avec un bar terrasse sympa pour prendre le petit déjeuner. Ballade tôt le matin dans les environs de l’hôtel puis départ pour La Fortuna. Arrêt photos sur la plage à Puerto Viejo, bateaux échoués, street art et décos rasta.

11 décembre : route pour La Fortuna et volcan Arenal. Route un peu pénible à cause de travaux après Limon ou nous faisons un petit arrêt photos. Vu que ça rame à cause des camions transportant des conteneurs, nous nous arrêtons manger dans un soda routier. Le casado est excellent et le moins cher que nous ayons trouvé. On reprend la route en faisant un détour vers un centre ou il est possible de voir de nombreuses espèces de colibris ainsi que plusieurs variétés de toucans. Il est trop tard pour la visite et ce n’est pas donné (40 dollars/personne de mémoire). S’il ne fait pas beau pour le parc du volcan Arenal demain, nous reviendrons bien qu’il faille compter 2h00 aller retour.
Arrivée tardive au Selvita lodge mais nous avons le temps de partir en forêt par un petit sentier derrière le lodge. Nous avons la chance de voir et de photographier un très bel oiseau qui est le symbole du Nicaragua. C’est un gardabarranco (Momotus momota en latin). Nous marchons environ une heure, pratiquement de nuit sur un chemin glissant et boueux. Pour éviter de revenir sur nos pas nous sommes obligés de traverser un petit ruisseau en se mouillant un peu les pieds.

Du 11 au 12 et du 12 au 13, Le logement au Selvita lodge dans des petits chalets est confortable mais nous sommes obligés de changer de chalet à cause des toilettes bouchées dans le premier. Le 2eme est encore mieux que le premier, donc pas de regrets d’avoir du déménager.

Le lendemain matin, je me lève très tôt et sort avec mon appareil photo en attendant qu’Isabelle se réveille. Le volcan Arenal est dégagé avec quelques nuages sous le sommet. Ils prennent une jolie teinte rose. Je vais réveiller Isabelle pour qu’elle puisse en profiter. C’est l’occasion de faire une série de photos du volcan comme s’il était en éruption. A 7h00 nous allons prendre le petit déjeuner à 100mètres dans un autre lodge, assez classe qui organise des randonnées à cheval. Petit déj très copieux sur une grande terrasse d’ou nous pouvons voir pas mal d’oiseaux dont un qui se tue en venant taper à pleine vitesse dans une vitre.

Nous prenons la route pour rejoindre le parc national du volcan. Il fait très beau et chaud avec un ciel bien dégagé. C’est journée randonnée dans le parc. Nous sommes sur les pentes du volcan Arenal. L’un des sentiers nous emmène sur un point de vue face au cratère secondaire du volcan. Il est interdit d’y monter, pourtant il n’y a pas de difficultés apparentes.
Revenus au parking, nous remarquons un bel oiseau bleu et blanc qui semble nous attendre près de la voiture. Il s’envole puis revient en prenant la pose pour les photos. Comme nous n’avons pas manger depuis le matin, Isabelle sort un paquet de biscuit sous l’œil intéressé de notre oiseau qui vient réclamer sa part en se posant sur la portière à quelques centimètres d’Isabelle. C’est sûrement un habitué qui se fait nourrir par les touristes.

Le 2eme jour, il n’y a pas la même belle lumière que la veille. Nous nous rabattons sur la photo des oiseaux dans le jardin, notamment des colibris, assez difficiles à cadrer. Après le petit déjeuner nous allons à l’oasis Arenal, un autre lodge appartenant au même propriétaire que le Selvita. Nous avons l’autorisation de nous promener sur les chemins aménagés dans la forêt derrière le domaine. Nous ne voyons presque pas d’animaux mais de retour au parking, Isabelle parle avec la réceptioniste qui nous propose d’aller faire un tour à leur observatoire près de la terrasse de leur restaurant. Et là, plein d’oiseaux divers et variés, attirés par des fruits judicieusement posés sur des branches. Nous pouvons faire de belles phots de tous les oiseaux ainsi que d’un écureuil.
En repartant, comme il nous reste du temps, nous faisons la visite d’une plantation de café. Nous sommes seuls avec le propriétaire. Nous avons droit à une visite complète de l’exploitation de café et cacao. Nous avons aussi la chance de trouver une grenouille blue jeans (dendrobate rouge à pattes bleues et venimeuse). Puis retour à leur maison pour une dégustation de café fait à la chaussette. J’en achète 3 paquets parce que le proprio est très sympa mais son café est quand même très cher.

13 au 15 décembre : Petit trajet pour arriver à Bijagua dans l’après midi. Enfin c’est ce que nous croyons parce que Maps Me l’application GPS nous fait prendre un raccourci qui rallonge le temps du trajet de plus de 2h00. D’un impératif « à droite toute », il nous fait prendre une piste un peu cahotique ou nous roulons au pas en évitant au maximum les nombreux trous et les flaques. Un cavalier rencontré sur le chemin nous confirme que nous sommes sur la bonne piste. La nuit est déjà bien avancée lorsque nous arrivons au Cataratas Bijagua lodge situé à la sortie du village au bout d’une petite piste de 3 kms. Il n’y a plus le réceptioniste. Il ne reste que le veilleur de nuit assez bougon qui nous montre notre maison située assez loin dans la propriété puis il repart de suite à l’accueil. Nous repartons chercher les valises à pied car il est impossible d’approcher la voiture. Nous nous perdons parmi tous les chemins (il n’y a pas d’éclairage) mais au bout d’1/2h nous sommes installés.
Le lendemain matin nous découvrons l’endroit en pleine nature. Le petit déjeuner est pris à la terrasse près de l’accueil. Très copieux, nous tiendrons jusqu’au soir sans manger. Nous partons pour le parc national Tenorio pour une randonnée qui doit nous emmener au rio Céleste. Avant je veux voir un garagiste car il y a un bruit comme une vibration sous la voiture depuis la piste de la veille. Heureusement le bruit cesse après quelques kilomètres avant d’arriver au garage. Il y avait probablement une branche coincée sous la voiture et que nous n’avions pas vue.
Le début de la randonnée n’est pas très joli et nous ne voyons pas d’animaux. Mais au bout d’une petite heure le chemin s’élève un peu et la végétation passe de hautes herbes à une belle diversité avec entre autre de majestueux ceiba (ou fromagers). Nous avons la chance d’observer un très long serpent jaune et noir qui chasse les chauve souris dans l’un de ces arbres. C’est un tiger rat snake et nous apprendrons par la suite qu’il n’est pas venimeux.
Le temps est dégagé et plutôt sec ce jour ce qui nous permet de voir le Rio Céleste et sa cascade avec la belle couleur bleue de ses eaux. Pour arriver au bord du rio nous avons monté puis descendu un long chemin agrémenté d’escaliers plus ou moins naturels. Pour repartir il faut le refaire en sens inverse . La première partie est raide. La faim se fait sentir.
L’après midi est déjà bien avancé mais nous allons manger un casado à la sortie du parc dans un petit soda qui a une terrasse qui donne sur la forêt. Nous voyons quelques oiseaux en face de nous.
Lorsque nous repartons, une fille qui travaille au parc nous demande si nous pouvons la ramener chez elle. Ce n’est pas notre direction mais nous avons le temps alors on l’emmène et en chemin elle nous dit que, peut être, elle peut nous montrer des grenouilles. Elle nous fait arrêter au bord de la route ou pousse un ceiba de très grande taille en contrebas. Il serait âgé de 600 ans. Seuls, on ne l’aurait pas remarqué. Elle cherche un peu autour de l’arbre et nous déniche effectivement une dendrobate venimeuse verte et noire. Après quelques photos nous repartons pour la déposer près de chez elle. Elle nous montre en chemin 2 endroits sympas au bord du rio céleste ou nous allons faire des photos. Nous retournons à l’arbre et Isabelle aperçoit un pic vert (appellation non vérifiée) qui se gave dans un trou à quelques mètres de hauteur. Je peux faire une bonne série de photos de cet oiseau grâce au flash qui ne semble pas le déranger. En repartant à la voiture c’est une belle araignée qui me sert de modèle.

15 au 17 décembre : Le matin du 15 décembre, lever de bonne heure, ballade dans les environs puis petit déj toujours aussi bon et copieux en compagnie d’un couple de français. Nous échangeons quelques bons plans et anecdotes de voyage puis départ pour le parc Carara soit environ 260 kms 6H00. Retrait de quelques colones à la banque de Bijagua avant de prendre la route puis la piste pour Monteverde qui n’est normalement pas sur notre route. Nous n’avançons pas vite mais les paysages sont attirants avec le lac Arenal en fond et parfois le volcan qui se dégage. Nous croisons aussi un cowboy d’un certain âge avec ses chiens. Série de photos obligatoire.
A Santa Héléna puis à Monteverde nous nous arrêtons pour voir que cet endroit est vraiment surfait dans les guides. La forêt de nuages est certainement très belle mais nous n’avons pas 2 ou 3 heures à lui consacrer. Nous faisons quelques courses dans une petite supérette puis repartons pour Carara. Hélas le Gps nous fait tourner en rond sur des pistes en assez mauvais état. Après 30 kms au moins, nous revenons à Monteverde pour enfin trouver la route goudronnée que nous cherchions.
Il est tard lorsque nous atteignons l’océan pacifique après une crevaison et donc un arrêt dans un garage pour réparer la roue. Nous perdons encore près d’une heure au pont de Tarcolès pour voir les fameux crocodiles. C’est vraiment un attrape touriste cet endroit ! Peu avant d’arriver à l’hôtel nous faisons une halte sur une plage (Agujas probablement) pour un beau coucher de soleil. La Villa’s Majolana est justement situé tout près de cette plage. Nous sommes très bien accueillis par Priscila, la propriétaire, qui est française.
Debout de bonne heure. Ici pas de petit déjeuner de prévu mais une cafetière est à notre disposition. Quelques biscuits et fruits font l’affaire. Nous partons pour le parc Carara. Un garde nous dit de partir d’un côté car il y a des toucans mais un autre arrive et nous fait faire demi tour pour prendre un autre chemin à l’opposé. On est censé voir des aras rouge. Pendant toute la matinée nous ne voyons qu’un agouti qui s’enfuit à notre approche puis quelques araignées et petits lézards communs. Ce parc semble presque à l’abandon. Des bâtiments et un pont sont en ruines. Nous avons entendu les aras mais un seul daigne se montrer mais tellement loin et haut dans la canopée qu’il ne présente aucun intérêt. Lorsque nous sortons du parc dans l’après midi nous décidons de manger un casado dans un soda des environs. Une pub pour un resto (le Tiko restaurant) attire notre attention car il est situé dans un village sur les hauteurs. C’est en fait un resto assez classe mais qui propose tout de même des casados à prix très raisonnables. L’intérêt de ce restaurant c’est sa terrasse tout en bois qui domine la canopée avec une vue jusqu’à l’océan. Les clients de la table voisine nous appellent pour nous montrer des toucans et un iguane dans un arbre en face de leur table. Nous repartons enchantés et le ventre plein. Nous prenons au hasard une petite route toute en virages mais avec un très beau paysage. De retour à la villa Majolana, nous tombons sur des papys et mamie français que nous avions croisés le matin dans le parc. Nous leur avions parlé de la plage Agujas. Ils cherchaient un hébergement et se retrouvent dans un lodge à côté du notre.
Nous partons photographier les oiseaux et le coucher de soleil sur la plage. La lumière est belle, nous rentrons bien après la tombée de la nuit avec les cartes mémoires bien remplies.
Le lendemain matin nous repartons sur la plage et dans les environs avant de faire quelques courses puis prendre la route pour Quepos.
L’hôtel Serenity est situé en pleine ville sans parking. Pour mettre la voiture en lieu sûr il faut débourser 10 dollars de plus. Je décide alors de ne passer qu’une nuit ici puis de repartir pour la région du volcan Poas en espérant trouver un hébergement. Après notre installation, nous partons en direction du parc Manuel Antonio qui est, nous le savons, fermé le lundi. Il était prévu d’y aller le lendemain mais nous ne serons plus à Quepos. Nous faisons un peu de shopping dans les boutiques à touristes à l’entrée du parc puis nous redescendons à El Avion, un restaurant construit autour de la carcasse d’un avion militaire américain. Le cadre est très agréable avec une belle vue sur les plages, depuis la terrasse. Après le repas nous nous baladons encore un peu puis cherchons une station pour faire le plein. Un petit arrêt chez un laveur de voiture pour nettoyer la boue nous prend 2 bonnes heures mais la voiture repart comme neuve pour 4 ou 5 dollars.
En fin de journée nous partons marcher sur l’esplanade, lieu de rendez-vous de la population de Quepos. Le coucher de soleil retient une fois de plus notre attention.

17, 19 décembre : Le 17 au matin, nous prenons la route pour rejoindre les environs du volcan Poas. Nous arrivons en début d’après midi et nous nous dirigeons vers La Paz garden, ou il est possible de voir des animaux que nous n’avons pas vus dans la nature. C’est cher (45 dollars/personne mais 35 avec la réduction TCR). Nous sympathisons avec Dixon Porras, le préposé aux grenouilles. Il me permet de faire des photos en utilisant un flash avec diffuseur de lumière. Par la suite nous passons aussi beaucoup de temps avec son ami Nelson, qui lui, s’occupe des serpents. Tous deux sont des passionnés. Ensuite c’est la serre aux papillons puis les oiseaux, surtout les toucans mais nous n’y restons pas à cause d’une cohorte de Chinois très bruyants. Nous allons donc voir les paresseux dans leur cage. Le gardien nous propose d’attendre qu’il n’y ait plus personne puis il nous fait rentrer dans la cage. Merci à lui. Pour finir nous passons vers les félins, enfermés dans des cages de béton et de métal. Ils font vraiment pitié et à voir leur comportement on se rend compte qu’ils sont devenus fous.
Avant de repartir descente vers la cascade, sans grand intérêt. Je me rends compte que les 10 kgs de mon sac pèsent un peu à la remontée.

A notre arrivée dans les environs nous avons trouvé un lodge (Vila Calas) bien situé et accueillant. Il est un peu cher mais sans avoir à négocier, le propriétaire me baisse le prix de 15 dollars ce qui le met au tarif des autres hébergements.
Nous retournons donc à notre petit chalet équipé pour 4 personnes. Il dispose d’une belle salle de bain et d’une cheminée avec du bois stocké à l’extérieur.
Le lendemain matin, petit déjeuner matinal au restaurant de l’établissement puis direction le volcan. Nous n’avons pas de réservation, on verra bien. A notre arrivée, il y a déjà une petite dizaine de voitures qui attendent l’ouverture. Comme rien ne bouge, je pars aux nouvelles. Un gardien me dit qu’ils vont ouvrir plus tard parce que le volcan s’est défoulé un peu avant notre arrivée. Je lui pose la question pour la réservation. Effectivement, sans réservation, pas d’accès possible. Mais il m’explique qu’en redescendant de 5 kms, je trouverais un restaurant avec vue panoramique ou il est possible de se procurer le fameux sésame. Une fois cette formalité accomplie, nous reprenons notre place dans la file d’attente qui n’a pas encore avancé. Au bout d’un quart d’heure une dizaine de voitures sont autorisées à rentrer. Encore un quart d’heure et c’est notre tour. Nous avons droit à un briefing auquel nous ne comprenons pas grand chose si ce n’est que nous devons mettre un casque de chantier et que nous n’avons droit qu’à 20 mn de visite au belvédère. Tous les chemins environnants sont interdits. 17 dollars/personne pour 20 mn c’est cher. Heureusement il n’y a pratiquement pas de nuage et le cratère est bien visible avec ses fumerolles et le soufre qui s’étale sur les bords de la bouche du volcan. Nous redescendons par le petit chemin goudronné bordé de gunnères en fleur à très grandes feuilles.
En repartant nous nous arrêtons près d’une boutique de souvenirs qui attire notre attention par sa décoration très riche en couleurs. A notre grande surprise tout l’intérieur est recouvert de dessins du sol au plafond. Ces dessins aux motifs colorés sont inspirés par le mouvement hippie des années 70. Il est même possible de rajouter nos propres élucubrations grâce aux palettes de peinture à notre disposition. Je me régale à photographier ces motifs. Nous nous rendons compte avec Isabelle que nous n’avons pas vu la même chose. Ce qui a attiré son regard est différent de ce que j’ai vu. Le propriétaire (ou gérant) nous incite à visiter le petit jardin aménagé de l’autre côté de la route. Un chemin s’enfonce dans la forêt. De nombreux oiseaux (colibris principalement) et papillons sont visibles sur les différentes plantes. Le jardinier à l’origine de ce jardin vient nous voir, tout content que nous nous intéressions à son travail.
Nous prenons la direction de Alajuela, faisons le plein et rejoignons Melrost hôtel pour notre dernière nuit. Après notre installation nous partons à pied visiter un peu la ville qui ne nous fait pas délirer. Je suis étonné du réseau électrique avec tous ces fils qui se croisent dans tous les sens. Nous trouvons un marché couvert avec de nombreux étals de fruits et légumes. Nous en achetons pour manger le soir à l’hôtel n’ayant pas envie de chercher un soda.
Le lendemain, nous avons à rendre la voiture vers 9h00 puis tuer le temps jusqu’à 18h00, heure à laquelle la navette nous conduit à l’aéroport. Le débriefing a lieu après le petit déjeuner puis nous partons balader dans une zone ou se trouve un complexe touristique avec un grand magasin de souvenir et un resto sympa ou nous prenons notre dernier repas. Vers 15h30 nous sommes de retour à l’hôtel, préparons nos valises et attendons Barnabé qui doit nous conduire à l’aéroport.

20 décembre 22h35, décollage pour revenir dans le froid et la grisaille de notre pays.

Voici un lien vers quelques photos. Je n'en suis qu'au début du traitement, je les publierais dans les semaines qui viennent :Galerie photos sur Flickr

Je me rends compte que la dernière phrase n'est pas passée lors de mon copier - coller. C'était des remerciements à l'équipe TCR pour l'aide et les conseils, de la préparation à la fin du voyage. Nous reviendrons probablement fin 2019 pour un 2eme séjour dans ce beau et accueillant pays.

Serge

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