Itinéraires au Costa rica. Préparer son voyage grâce à 1500 expériences vécues.
Dimanche 7 Juillet 2012 : Nous partons d’Alajuela aux environs de 7h30, direction l’Irazú !
Après une escale petit-déjeuner à Cartago, nous nous dirigeons vers la nationale n°219 qui grimpe jusqu’aux hauteurs du volcan. Depuis ses 3432m d’altitude, c’est le géant de la vallée centrale. De quoi se sentir plein de compassion pour les quelques cyclistes que nous dépassons sur la route. Personnellement, je préfère la voiture…
Le temps nous sourit et le soleil tape. Pas un nuage à l’horizon. Ce sont de loin les meilleures conditions pour observer le volcan (et aussi s’attraper un bon coup de soleil sur le pif). La chance est avec nous et nous comptons bien en profiter.
Comme à chaque fois lorsque l’on rentre dans un parc national, il nous faut payer un droit d’entrée de 10$ par personne à la station des rangers située juste avant l’entrée du parking. Une fois la voiture garée et nos affaires sorties (car nous préférons ne rien laisser dans la voiture) nous sommes accueillis par un drôle de personnage qui arrive vers nous au pas de course. Un coati ! Point sauvage du tout. Il n’hésite pas une seule seconde et se dirige d’un pas ferme et décidé vers le sac de Sylvie. Par l’odeur alléché sans nul doute, car le sac contient notre gâteau au chocolat préparé le matin même. Notre hôte, est visiblement décidé à nous faire payer un second droit de passage. Les touristes présents ne loupent pas l’occasion et munis de leur appareil photo le mitraillent sous tous les angles. Il se soucie de cet attroupement d’humains comme de sa première chaussette (enfin si vous me prêtez l’expression) et tente différentes approches pour arriver à ses fins : un petit tour par la gauche, un petit tour par la droite, en grimpant sur la table de picnic, en se cachant dessous… Un spectacle assez burlesque ! Après avoir usé toutes les ruses qu’il avait en stock pour atteindre son objectif, le coati finit par se lasser et nous nous dirigeons vers le sentier d’accès, le sourire aux lèvres et le gâteau en un seul morceau.
Nous voyons sur cette photo son drôle de nez en trompette. Normal pour un fouisseur habituer à fouiller la terre. Il a aussi de grandes griffes car apparemment il grimpe souvent aux arbres.
Le chemin permet de rejoindre différents points de vue. Néanmoins depuis le parking nous avions déjà une vue directe sur la « caldera ». Une sorte de plaine remplie de cendres de couleur gris foncé et d’aspect sablonneux. Ci et là, de rares herbes poussent sur ce sol quasi-lunaire. La caldera est surplombée par un mur rocheux (une petite falaise), qui explose littéralement de végétation et qui contraste fortement avec l’aspect désertique et sombre du sol. Le sentier longe la caldera et donne vue sur les deux cratères du volcan.
Nous suivons le sentier et pouvons observer sur notre droite, le cratère Diego de la Haya, à sec. Le fond est toujours de la même couleur gris foncé mais semble beaucoup plus dur. C’est de la roche volcanique vraisemblablement. Une ceinture rocheuse l’entoure et là aussi nous sommes surpris de voir des arbres, une végétation intense et verdoyante qui s’arrête là où commence la surface plane et grise du fond du cratère.
Toujours en suivant le sentier, s’offre à nous un spectacle grandiose. Le cratère principal de l’Irazu ! Et son lac acide d’une couleur vert turquoise. Depuis la barrière, sur laquelle aucun touriste n’hésite à grimper pour prendre les meilleures photos possibles, une pente escarpée descend jusqu’à l’étendue d’eau. Elle est peuplée de quelques oreilles d’éléphant, de bruyère, de petites fleurs jaunes et rouges, de petits arbustes secs. De l’autre côté le rempart rocheux ne semble abriter aucune vie. Sur certains pans la roche est très accidentée tandis qu’en certains endroits elle est parfaitement lisse et d’un gris plus sombre. Le cadre général avec les traces anciennes de coulées de lave, les grosses feuilles de fougères et le lac acide donne une impression de scène préhistorique.
Nous arrivons, après avoir longuement observé les cratères, à la fin du sentier et décidons de revenir par la caldera, sur laquelle nous avons le plaisir de pouvoir marcher. Cela nous permet d’observer la végétation surprenante de cette partie de l’Irazu. En plein milieu des cendres, pousse un petit gazon ras de couleur vert-jaune, de forme circulaire et sur les côtés quelques petits arbustes dont les petites fleurs sont souvent rouges, roses ou jaunes. Mais ce qui impressionne le plus c’est l’espèce de falaise qui surplombe la caldera. La nature y est exubérante. Sur un espace somme toute très réduit et hostile, cohabitent un grand nombre d’espèces végétales diverses et variées. Un spectacle improbable. Des arbres, des buissons, des fleurs, d’énormes oreilles d’éléphant, toutes et tous de tailles, de formes et d’aspects différents. Des touches de violet, de rouge, de rose, de jaune, de blanc, de bleu et bien sûr de ce vert qui fait la richesse du Costa Rica. On a l’impression qu’un jardinier excentrique et impressionniste s’est mis au défi de construire un véritable jardin suspendu au sommet de ce volcan…. Et qu’il a réussi.
Nous reprenons le chemin du parking et faisons un petit tour au visitor center, histoire d’acheter des cartes postales et quelques souvenirs et nous repartons sur la route, la tête pleine d’images qu’on croirait sorties tout droit d’une autre planète.
L’Irazu nous a mis d’humeur bucolique. Nous avons donc occupé notre dimanche après-midi à vagabonder dans la vallée d’Orosi et sommes passés visiter le jardin Lankester (sud-est de Cartago), géré par l’université du Costa Rica, où nous rentrons pour la modique somme de 5$ par personne. Que dire ? Le jardin était juste magnifique (ou plutôt les jardins : un jardin japonais, un jardin des cactus, un jardin des heliconias…) même si nous n’étions probablement pas présents à la meilleure saison et que nous n’avons pas vus toutes les fleurs normalement présentes sur le domaine. En voici toujours quelques unes….
Je trouvais ces plantes carnivores assez rigolotes, on dirait des chaussons de noël...
En espérant que ce blog vous ait donné envie d’aller voir cette belle région du Costa Rica, un cordial Pura Vida à tous !
Vinz
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Bonjour Vince,
Magnifiques images.
Et ça manquait :
Irazu est beau toute l'année dès qu'il fait beau. Il peut y faire frais ou froid en cas de temps maussade, pluie ou vent, en raison de l'altitude.
Les jardins Lankester, connus pour leurs orchidées, sont à visiter plutôt en mars-avril.
Le coati mangeur de gâteau est magnifiquement photographié. On voit bien le museau de fouisseur et les griffes du grimpeur : le pizote dort dans les arbres !
Bravo.
Amitiés,
Pierre
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Bonjour, nous venons au CR du 26.02.25 au 12.03.25 avec mon mari et ma fille de 8ans. Voici notre programme. A quel endroit faut il un guide absolument? Et avez vous des contact français?
1Nuit alajuela direction volcan Poas
3N la fortuna, volcan arenal
1N Rio celeste
3N Dominical, parc manuel antonio
1N san jose
5N puerto viejo caraïbe, parc cahuita.
1N alajuela
Je vous remercie d'avance pour vos retours.
Bonjour Pierre,
nous venons (1 couple) au costa rica du 25/01/2025 au 07/02/2025 et aimerions avoir votre avis sur notre parcours svp :…
Bonjour,
Nous sommes un couple un peu âgés( !), Jean-Pierre et Marie-Claire qui ne parlent pas espagnol. Nos enfants qui ont déjà utilisé vos services nous ont conseillé de nous adresser à vous pour organiser notre voyage au Costa Rica du 30 janvier au 12 février 2025. Nos Billets sont réservés auprès d’Iberia et notre arrivée est prévue le 30/01 à 16h45. Nous avons réservé notre première nuit (30 /01) à Alajuela chez…
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