Résumé d'un super voyage familial, juillet-août 2012

Hier, avec ma conjointe, nous avons regardé les photos de notre voyage de l'an dernier au Costa Rica et ça m'a donné le goût de vous en faire un petit résumé.

Départ de Montréal le 26 juillet. Retour à Montréal le 9 août 2012. Famille de quatre personnes. Deux adultes; ma conjointe et moi, un jeune adulte de 19 ans et un autre de 12 ans. Durée du séjour, 14 jours. Température, ensoleillée pendant... 14 jours. But, un voyage « exotique », à la portée de nos moyens financiers, dans un pays sécuritaire et « sanitaire » (priorité de ma conjointe).

26 juillet. Arrivé en tard en soirée. Un taxi nous attend et nous transporte chez Pierre Ville à Alajuela. Le taxi nous dépose face à une grille fermée. Il n'y a personne dans les rues. Oups! On actionne la clochette, deux jeunes Français arrivent d'on ne sait où. Nous sommes un peu craintifs. La conversation s'engage. Nous sommes au bon endroit. Les grilles s'ouvrent, nous voilà dans l'auberge. Direction, chambre à coucher et dodo.

27 juillet. Je me lève tôt. Ma conjointe et les enfants dorment. J'entreprends une longue marche dans la ville d'Alajuela et j'observe son réveil. Les travailleurs qui se rendent au travail, les transports en commun qui s'animent, le soleil qui se lève sur les montagnes. C'est beau. Je prends des photos. Retour à l'auberge. Petit déjeuner en famille, d'autres touristes se joignent à nous. Prise de possession du véhicule vers 9 h (CR Save référé par Tout Costa Rica). Transaction aisée, sympathique et sans chichi. Direction San Josée, la capitale. Deux heures plus tard, de retour Chez Pierre. Il n'y a rien à voir à San José. Architecturalement, c'est intéressant, mais on fait le tour rapidement. C'est le seul endroit de tous ceux que nous avons visités au Costa Rica où nous avons eu, par moment, un sentiment d'insécurité. De retour de San José, visite familiale d’Alajuela, collation de glace et granitée quelque part en ville, visite du marché public et promenade à pieds. Pour le dîner, le personnel de l'auberge nous recommande le restaurant Jalapeno Central. Quelques minutes de marche et nous y sommes. Que c'est bon, petit et sympathique. Bouffe typique « latinos » et bière nationale. Pas cher en plus. Ça vaut le détour.

28 juillet. Départ d'Alajuela en direction de Samara. La route est belle et bien pavée. Toutefois, la circulation est lente. On en profite pour regarder le paysage et se laisser transporter par la vie plus relaxe que celle des Montréalais. Arrivé à Samara, direction Hotel Villas Playa Samara. Un peu en retrait de la ville, ce petit havre de tranquillité est très beau et bien tenu. Il y a une piscine chauffée, allez hop! Tout le monde à l'eau. Samara est un petit village très « baba cool ». D'une autre époque. C'est paisible et la plage est magnifique. Nous y sommes restés trois nuits. Plages et farniente pour les parents, kayak de mer pour les enfants. Ils ont adoré leur visite d'une île au large sur laquelle il y avait une migration de Bernard-L'Hermite. Les restos à ne pas manquer; chez Coco's Mexican Restaurant et le resto du Rancho de la Playa. Dans les deux cas, nous avons mangé comme des rois à des prix raisonnables. Nous sommes des amateurs de cuisine « latinos » et nous avons été servis à souhait durant ce voyage tout en respectant le budget « bouffe et bières ». Seul bémol, nous nous sommes fait voler un appareil photo numérique et un lecteur MP3 dans notre chambre à l'Hotel Villas Playa Samara.

30 juillet. Direction Santa Elena dans le Monte Verde. Route asphaltée jusqu'à l'autoroute Pan American, ensuite, route de campagne de pierres et de terre jusqu'à Santa Elena. Deux heures de route escarpées à flanc de montagne. Les paysages sont à couper le souffle. On prend soin de s'arrêter à chaque fois qu'on peut lorsqu'il n'y a pas de danger. On ne peut s'imaginer à quel point c'est beau. Arrivé à Santa Elena en fin de journée, on s'installe chez Cabinas Paris Confort. Avertissement! Il n'y a que deux chambres. Il faut donc réserver. Et vous ne le regretterez pas. Les chambres sont confortables avec frigo et cafetière. Les propriétaires, Guy et Michelle, sont très accueillants et sympathiques. Ce couple belge d'un âge certain vit au Costa Rica depuis plus de 30 ans. Michelle concocte les meilleurs petits déjeuners que nous avons mangés de tout notre voyage. Pâtés et terrines maison, omelette, fruits à profusion, café et surtout le chocolat chaud que Michelle prépare. Mes fils en parlent encore (de retour au Québec, je n'ai jamais été en mesure de le reproduire, même avec les meilleurs ingrédients...) Au départ, nous avions prévu dormir deux nuits. Nous sommes restés 4 nuits chez Guy et Michelle tellement nous nous sentions à l'aise. Pendant notre séjour à Santa Elena, nous avons fait du « Zip Line » (vraiment génial de se balader, suspendu à un câble, dans et au-dessus de la forêt tropicale), mon fils le plus vieux à fait son premier saut de « bungee » (143 m) au Extremo et nous avons eu une superbe visite guidée d'un petit parc écologique, le « Curi Cancha ». Melvin a été notre guide privé (demandez à Michelle de vous mettre en contact avec lui). Il est excellent, affable et connaît très bien la flore et la faune de sa région. Un « Wikipedia vivant ». Nous serions restés beaucoup plus longtemps dans ce coin de pays. La végétation y est luxuriante, les habitants aimables, le rythme est lent et apaisant. Il faut essayer le resto Tree House Restaurant pour le décor original (bouffe ordinaire par contre), le Taco Taco pour ses excellents Tacos et pour son ambiance « bohème », le Morpho's et surtout éviter le Chimera qui est beaucoup trop dispendieux pour la qualité du repas. Santa Elena regorge de petites galeries d'artistes et d'artisans. Et il y a de belles choses; sculptures sur bois (les masques surtout), sérigraphies, peintures, etc. Prévoyez un certain budget pour acquérir certaines oeuvres puisque c'est le seul endroit qui offre des objets d'art qui ne sont pas du genre « touristique commercial ». Bref, Santa Elena est à découvrir absolument.

02 août. Direction La Fortuna au pied du volcan Arenal. Pour nous y rendre, nous avons fait le tour du lac Arenal en empruntant une route de campagne. Nous avons traversé quelques villages typiques de toute beauté. La route est chaotique, mais nous ne sommes pas pressés. Le lac Arenal est grand, très grand. Le volcan au  loin apparaît de plus en plus gros. À proximité, on ne peut que dire « WOW », il est imposant. Durée du séjour prévue de deux nuits. Nous arrivons à notre hôtel (cabines), Catarata Eco-lodge. Beaux jardins, belles vues sur l'Arenal mais les chambres sont ordinaires. Nous sommes un peu déçus d'autant que c'est l'hébergement qui a été le plus dispendieux du voyage. Petite visite en « ville » histoire de se trouver un restaurant. Là aussi, déception. C'est du tourisme de masse à tous les coins de rue. Souvenirs « bon marché » et restauration américanisée. La nuit est chaude et humide et il n'y a pas de climatisation. Nuit pénible pour toute la famille. Le lendemain, on plie bagage et on s'installe à l'hôtel Casa Luna Hotel & Spa. Petites cabines coquettes avec vue sur le volcan. Endroit confortable, agréable, climatisé et doté d'une piscine. La propriétaire nous offre des billets au rabais pour Le Baldi Hot Spring. Cool! Une belle journée de défoulement familial. Le repas servi pour le lunch est copieux et très correct pour un établissement de ce genre. Les bassins d'eau chaude sont agréables et en cette période de l'année, il a peu de gens. Nous en avons grandement profité.

04 août. On se lève tôt, on prend un petit déjeuner sur le pouce, direction Puerto Viejo de Talamanca et Cahuita sur la côte Caraïbe. Hébergement prévu au Colibri Rouge. Six heures de route à travers des champs de bananes, d'ananas et de fruits « exotiques » qui sont exportés vers le nord. Dole et Del Monte (des multinationales dans le domaine des fruits et légumes) doivent être propriétaires de la moitié du pays puisque ce ne sont que leurs usines de transformations et leurs camions que l'on voit partout. À Limon, des empilades de conteneurs ont leurs noms. En fin d'après-midi on arrive au Colibri Rouge. Accueil très sympathique de Fabienne et Patrice. Un couple de Français installé depuis moins d'un an avec leurs enfants. Belles petites cabines à prix très abordable. Je prends quelques heures de repos pendant que les enfants et ma conjointe profitent de la piscine. En fin de journée, on se dirige vers Cahuita pour prendre une petite bière sur le bord de la mer. La population est très métissée et plus afro que la côte Pacifique. L'ambiance est « reggae » autant par les couleurs que par la musique. Au cours de notre séjour dans cette région, mon plus vieux s’est offert une journée de plongée pour parfaire sa certification PADI, le plus jeune et moi avons fait une excursion en mer avec plongée en apnée dans les coraux (comme dans les documentaires télé, il y a de la vie sous l'eau. En voulez-vous des poissons de toutes les couleurs?). Très belle visite du parc National de Cahuita, découverte extraordinaire du Jaguar Rescue Center (à faire absolument) et farniente sur la plage. Les restos appréciés de la famille; le FLIP FLOP Restaurant de Puerto Viejo (2 fois), Sabor Latino à Puerto Viejo et le Surf Caribbean Food à Cahuita.

07 aout. On lève le camp, direction Alajuela. Le voyage tire à sa fin. Le lendemain l'avion décolle pour Montréal à 7 h. On dort chez Pierre Ville une dernière fois sans oublier un petit détour au resto Jalapeno. Remise du véhicule sans aucun souci.

Évidemment tout au long de ce séjour, nous avons vu des dizaines d'animaux d'espèces différentes. Toutes sortes d'oiseaux qui dans nos animaleries sont vendus en cage. Des singes à profusion, des mammifères et pleins de reptiles et d'amphibiens. Je n'ai pas fait l'inventaire, il y en a trop. Et la végétation, c’est plus gros et plus grand que ce que l'on peut s'imaginer.

Un très gros merci à toute l'équipe de Tout Costa Rica qui a su développer un réseau solidaire francophone vraiment exceptionnel. À chaque fois, nous avons été très bien accueillis et nous avons été en confiance à tout moment.

Un an plus tard, il arrive que pendant le repas familial, on reparle de ce voyage. Je crois qu'il est profondément ancré dans nos mémoires.

Merci

Cyr-Marc Debien