Un super voyage en février

MARDI 6 FEVRIER

Nous sommes partis hier matin et arrivés hier soir après 11 heures de vol.

Lever 6h45 en bonne forme et surtout il fait un grand soleil. Nous prenons notre petit-déjeuner et nous allons ensuite au briefing. On nous explique donc comment tout fonctionne dans le pays et on récupère notre voiture. On achète également une planche avec des dessins d’animaux et leurs noms et cela va nous être bien utile, ainsi que l’appli Merlin qui est une mine d’or pour reconnaître les oiseaux.

Malheureusement, on a oublié le porte téléphone pour mettre dans la voiture. Rémy doit donc lire le GPS et me guider. C’est un peu compliqué car la boîte Wifi ne fonctionne pas. On a eu la bonne idée d’acheter une e-sim card chez Hollafly et ça fonctionne parfaitement bien.

Il va falloir qu’on s’habitue à passer beaucoup de temps dans la voiture : on a mis 3 heures pour faire 120km et sans problème particulier. On ne peut pas rouler vite, d’abord parce qu’on ne peut pas dépasser les 80 km/h et de toute façon c’est très montagneux et il n’est pas question de jouer les Fangio.

On va voir les grenouilles qu’on devait voir ce soir, mais comme ça se sera fait et on n’aura pas à ressortir ce soir. C’était sympa les grenouilles. On a vu la grenouille emblématique du Costa Rica : la grenouille aux yeux rouges, et puis des oiseaux. C’était bien sympa sauf qu’on a fait tout ça sous la pluie. 

On est dans notre hôtel qui est introuvable sans GPS (on n’a pas intérêt à perdre notre téléphone). On est plutôt bien installé. Le monsieur nous a proposé de nous préparer un dîner, ce qui va nous éviter de ressortir pour manger. Sa femme nous a préparé un super repas : filet de poulet avec du riz, des pommes de terre et une bonne salade verte avec des pommes. Et comme cet après-midi on a bu du jus de carambole et c’est super bon. 

Hôtel réservé sur booking.com : RIVER SIDE LODGE - Horquetas 

MERCREDI 7 FEVRIER

Ce matin on a eu droit à un vrai petit-déjeuner costa ricain. Au menu : fromage, saucisse, œufs brouillés, du chimichuru avec beaucoup de coriandre, riz, haricots noirs et du pain maison bien sûr. On a eu à manger pour toute la journée. 

On part un peu en retard et on arrive au Pierella Garden. On doit attendre un groupe d’anglais qui eux aussi arrivent plus tard que prévu. Le problème c’est qu’on a réservé un tour dans une palmeraie avec une dégustation ensuite et qu’on a peu de chance d’être à l’heure. On est resté 2 bonnes heures dans le jardin et on a même vu (de loin certes) des aras verts qu’on n’a malheureusement pas pu photographier. On a vu plein d’oiseaux qu’on ne connaissait pas. On en a pris plein les yeux et je n’ai pas vu le temps passer. 

On a finalement décidé de ne pas aller à la Palmeraie. On est donc parti directement à notre hôtel en se disant que s’ils ne veulent pas de nous, on trouverait autre chose à faire en attendant l’heure. Finalement, on a pu prendre notre chambre dès notre arrivée et on décide de passer un après-midi tranquille à profiter de la piscine et de nos liseuses. L’après-midi s’est donc passé à ne rien faire à part un peu de temps dans la piscine. Mais c’est bien aussi de temps en temps de glandouiller. 

On a dîné sur place puisque nous avons pris une pension complète. Ce n’était pas exceptionnel, mais c’était bon. 

Départ à 19h00 pour un tour nocturne. On a vu plein de bestioles qu’on ne soupçonnait pas d’exister, notamment un kinkajou. 

Hôtel réservé avec Toutcostarica : Selva Verde Lodge. 

JEUDI 8 FEVRIER 

Lever 5h30 ce matin car nous avons réservé une observation des oiseaux. Malheureusement, il pleut très fort et cela va être très désagréable. Notre guide nous propose 2 solutions : soit on va à la mangeoire, soit on reporte à demain notre visite. On lui répond que la mangeoire ne nous intéresse pas et que de toute façon on part aujourd’hui. Je lui demande si on peut purement et simplement annuler et ne pas payer. Il me répond que cela ne pose pas de problème. On va donc à la réception, on dit que notre tour est annulé et on retourne vers le restaurant pour prendre notre petit-déjeuner. 

Le restaurant ouvre, on va manger et on voit plein de gens aux alentours de la mangeoire. On a passé un long moment à regarder les oiseaux et à les prendre en photos. Ils sont tous plus magnifiques les uns que les autres. Je n’ai jamais vu des couleurs aussi belles. 

Départ donc pour La Fortuna en espérant que le temps sera un peu meilleur qu’ici. En route, on s’arrête dans une petite ville qui s’appelle La Muelle et où des iguanes ont élu domicile. On en a vu quelques-uns. On est loin de la centaine annoncée sur internet, d’autant qu’ils sont difficiles à trouver : ils sont dans les arbres et ne sont franchement pas faciles à voir. On part ensuite voir les paresseux, mais sous la pluie, on se demande si c’est vraiment nécessaire et la dame au guichet nous confirme qu’on va avoir du mal à les voir. Donc, on abandonne et on prend rendez-vous pour demain matin. 

Hôtel réservé sur Booking.com : Arenal Memories. On est très bien installé et l’appartement est très bien situé. Le logeur est très gentil et de très bon conseil. 

VENDREDI 9 FEVRIER 

Nous voilà arrivés au site des paresseux (Sloth’s territory) et nous partons avec notre guide. En partant, on a vu une petite buse. Bien sûr, c’est moins beau que tous les oiseaux colorés qu’on a pu voir jusqu’à présent, mais les rapaces sont toujours jolis à voir. Pendant cette promenade on a réussi à voir 5 paresseux. Ils sont vraiment difficiles à trouver : cela ressemble à une grosse boule marron dans un arbre et en général ils sont bien cachés. Etonnamment on a vu une femelle bouger et c’est relativement rapide contrairement à ce que l’on pourrait penser. Bon, au final, c’était plutôt bien. On a terminé notre tour en restant devant des bosquets de fleurs car les colibris viennent les butiner à cet endroit-là.

Après cette belle balade, on part voir une cascade.

Le temps aujourd’hui est couvert mais on n’a pas eu trop de pluie. On finit la journée dans des piscines de source chaude (Relax Termalitas Hot Springs). On a trempé pendant plus de 2 heures, on s’est offert un cocktail qu’on a siroté dans l’eau. C’était bien agréable. On est sorti de là totalement à l’ouest, mais on a passé une super fin de journée. 

SAMEDI 10 FEVRIER 

On part direction Sante Elena près de Monteverde. 118 kilomètres à faire. Le GPS indique 3 heures, on a mis 4h30 (certes, avec un arrêt d’une demi-heure pour boire un pot). Les premiers kilomètres sont plutôt faciles, mais les 45-50 derniers kilomètres sont sur une route non bitumée et on est en montagne. On nous a dit que si on n’utilise pas le frein moteur dans les descentes et qu’on freine trop, les plaquettes vont être usées et elles ne sont pas couvertes par l’assurance. Donc on ne fait pas l’andouille et on y va doucement. 

On est super bien installé et je pense que les 2 nuits qui vont suivre vont être au calme. On va pouvoir bien se reposer avant notre prochaine étape. 

On part au café des colibris. On a adoré. Les colibris passent très près de nous. On pourrait presque les toucher s’ils n’étaient pas aussi rapides. Ils sont magnifiques. Le bruissement de leurs ailes près de nos oreilles est impressionnant. On a passé plus d’une heure à les observer et on n’a pas vu le temps passer. 

On part ensuite voir des grenouilles. Quelle arnaque ! Elles sont dans des terrariums, jusque-là tout va bien. Il y a des guides mais je pense qu’il aurait fallu demander, mais on ne nous l’a pas proposé. On a donc galéré pour voir (ou pas) des grenouilles, parfois minuscules, et dans des terrariums d’une propreté douteuse en tout cas en ce qui concerne les vitres. Les grenouilles sont plus actives, pour certaines, la nuit. Notre billet nous donne droit à une 2^ème entrée le soir. Nous y sommes donc retournés. On n’a pas vu grand-chose. On a fini par intégrer un groupe avec un guide et on a commencé à en voir vraiment puisqu’il sait où les chercher. Bref, 40 dollars jetés à la poubelle.

En rentrant on découvre un ciel étoilé absolument magnifique. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu un aussi beau ciel. 

Hôtel réservé sur Booking.com : Lidia's Mountain View Vacation Homes. Par contre, 4x4 obligatoire. 

DIMANCHE 11 FEVRIER 

Départ pour la forêt de nuages ce matin. On a de la chance, il fait grand beau et cela nous a permis de voir quelques oiseaux dont un magnifique quetzal. Notre guide (réservé par notre logeuse) parlait très bien français et nous a expliqué le fonctionnement de la forêt primaire et de la forêt secondaire. 

A l’origine, la réserve de Curi Cancha appartenait à un fermier qui, comme ses confrères a déforesté comme un fou. En 1970 il ne restait plus que 20 % du territoire du Costa Rica avec une forêt. Au début des années 80 le gouvernement s'est aperçu que les touristes commençaient à venir (et à venir du monde entier) pour observer la nature. Les dirigeants ont décidé à ce moment-là d’interdire la déforestation et ont exproprié les fermiers afin de récupérer des terres pour en faire des parcs nationaux. La forêt a commencé à repousser et c’est ce qu’on appelle la forêt secondaire puisque les arbres sont tout petits. On considère que la forêt reviendra à son niveau d’avant au bout de 80 ans, et aujourd’hui, plus de 80 % du territoire national est de la forêt. La ressource quasi unique du pays est le tourisme, loin devant les exportations de bananes et d'ananas. Il nous a également expliqué qu’il est très important pour la forêt d’être sous les nuages car cela permet aux plantes de se nourrir avec la condensation, c’est ce que l’on appelle la pluie horizontale et elle représente plus de 60% d’humidité alors que la pluie représente seulement 40 %. Il nous a également parlé de la photo synthèse et j’ai appris que les orchidées ne sont pas des parasites contrairement à ce que je pensais mais des épiphytes. 

Voilà pour la partie instructive. Nous avons pu voir quelques oiseaux (enfin surtout à travers sa jumelle). Nous avons surtout eu la bonne surprise de voir un quetzal. C’est absolument magnifique.

 

Au bout de 3 heures, nous quittons notre guide et repartons au café des colibris où nous avons repris quelques photos.

Nous repartons direction la réserve de Selvatura. Là, on décide de voir la volière où il y a des papillons. Direction ensuite les ponts suspendus. Décidément ce n’est pas ma tasse de thé mais j’ai réussi à passer les 8 ponts (en même temps je n’avais pas vraiment le choix). Les paysages sont magnifiques : on est au-dessus de la forêt et c’est vraiment très beau. On a vu des fougères arbustives absolument immenses. Je ne pouvais pas imaginer en voir d’aussi grandes. 

Notre journée n’est pas finie et nous fonçons vers le jardin d’orchidées. On prend une visite guidée (on n’a de toute façon pas le choix, c’est quasi imposé). C’est encore une fois très intéressant et j’ai vu des spécimens que je ne soupçonnais pas. Il y en a des minuscules, à tel point qu’on nous remet une loupe à l’entrée.

On a presque bouclé le programme prévu à Monteverde. Il ne nous manque plus que le Raiz : c’est un ficus gigantesque avec des racines très particulières. Nous repartons mais cette fois à pied car on n’est pas sûr de pouvoir se garer sur place (c’est une erreur, on aurait tout à fait pu se garer sans problème). Bien sûr, c’est payant, comme tout ici d’ailleurs. Cet arbre est très grand et il a surtout la particularité d’avoir des racines qui s’entremêlent les unes dans les autres et qui surtout sont gigantesques. 

Ouf, la journée est terminée… ou pas ! en passant, on s’arrête dans une galerie d’art. La dame peint des tee-shirts et divers textiles. On lui achète des tee-shirts : j’ai enfin ma grenouille aux yeux rouges. 

Cette fois-ci, c’est la bonne, la journée est terminée… ou pas ! on rentre, on se douche et je demande à Rémy de nous trouver un restaurant meilleur qu’hier car hier soir on ne peut pas dire qu’on a bien mangé. Et bien, Rémy a trouvé… à 10 kilomètres d’ici. On nous a bien recommandé de ne pas conduire la nuit en nous expliquant qu’ils ne savent pas conduire. C’est très exagéré mais j’avoue que je n’étais pas très rassurée à l’aller. On s’est retrouvé dans un restaurant où nous étions les seuls clients. On a super bien mangé et pour pas cher. Je ne regrette pas d’avoir dû prendre la voiture pour aller dîner. Dommage que je ne me rappelle plus du nom de ce restau ! 

LUNDI 12 FEVRIER 

Pas grand-chose à dire aujourd’hui. On est parti à 9h00 et on a mis 4 heures pour faire les malheureux 120 km qui nous séparent de Quepos. Certes, on s’est arrêté au pont des crocodiles sur la route. Bof bof. On a surtout vu un magnifique héron. Finalement on arrive à bon port. Il fait une chaleur écrasante. 

On traîne pas mal, puis on va faire un tour en ville. On fait quelques magasins de souvenirs. On aurait mieux fait d’acheter les souvenirs à La Fortuna, c’était beaucoup moins cher. 

On dîne tôt dans un restaurant (De La Finca) où on a payé cher, mais qu’est-ce qu’on a bien mangé.

Et voilà, notre journée touche à sa fin. On n’a rien fait à part le trajet en voiture mais ça fait aussi du bien de ne rien faire. 

Hôtel réservé sur Booking.com : Apartamentos Mansión Tropical

MARDI 13 FEVRIER  

Ce matin on est venu nous chercher pour partir voir les mangroves en bateau. C’est un peu décevant, cela a duré une heure et demi et on n’a pas vu grand-chose hormis des singes capucin à tête blanche, quelques chauves-souris, un raton laveur et quelques iguanes.

On nous emmène ensuite déjeuner et on nous dépose à notre prochaine étape.

Nous avons réservé un tour en bateau qui doit durer tout l’après-midi jusqu’à 18h00. Les cocktails sont à volonté, on dîne sur le bateau. On a vu des dauphins qui sont venus sauter à côté de nous. C’était top. C’est toujours génial de voir des dauphins.

La journée s’est terminée par le coucher de soleil sur le bateau. Il était un peu voilé à cause de quelques nuages mais c’était tout de même très beau. 

MERCREDI 14 FEVRIER 

Ce matin nous partons pour le parc Manuel Antonio. C’est le parc le plus visité du Costa Rica. Nous avons réservé une visite guidée avec une guide française (Estelle Mansuelle). Nous la retrouvons et elle nous dit qu’on est inscrit pour la visite de l’après-midi. Ce n’est pas possible puisque nous partons ensuite pour Uvita. Finalement elle ne discute pas et nous intégrons le groupe. 

Nous avons pris la peine de laisser nos valises dans la chambre d’hôtel et projetons de les récupérer après le parc.

Nous avons passé 3 heures avec la guide qui malheureusement ne nous a pas fait faire tout le tour du parc. C’est dommage, car je pense qu’on a raté des paresseux. On en a vu ce matin, mais ils sont très bien cachés et sont très difficiles à trouver. Notre guide n’a pas été au top. On ne peut pas dire qu’on n’a pas vu d’animaux, et on a même vu des choses intéressantes comme des chauves-souris à long nez, des crabes (aucun intérêt), des singes (après qu’elle nous ait quittés), un oiseau jaune, surtout un nid de colibris et des paresseux (mais tellement bien cachés qu’ils étaient impossibles à voir). 

Une fois qu’elle nous a quittés, nous sommes allés nous baigner à la plage, puis nous nous sommes dirigés vers la sortie du parc. On a vu plein de guides qui montraient ce que nous avons pensé être des paresseux, un tout petit peu plus loin que là où elle nous a lâchés. C’est sans commentaire, mais c’est dommage. J’ai essayé de trouver un guide juste pour une heure pour voir les paresseux, mais ils étaient déjà tous partis et on n’a pas pu en trouver un seul. 

Tant pis pour nous. Nous repartons vers notre hôtel pour récupérer nos valises et nous allons ensuite à nouveau en direction du parc pour aller boire un pot avant de partir pour notre prochaine étape dans un restaurant qui a un avion à l’intérieur. Rémy voudrait faire des photos. La vue est magnifique et je regrette qu’on ne soit pas venu ici le premier soir pour faire des photos du coucher de soleil. On s’est fié aux critiques sur internet et on n’aurait pas dû. On aurait dû suivre notre programme. Ce n’est pas grave. On part pour Uvita. 

Nous voilà à Uvita. La dame de l’hôtel nous a envoyé un mail avec toutes les explications pour venir chez elle et nous a également dit qu’on est obligé d’avoir un 4x4 pour arriver jusqu’à elle. Je confirme : la route est totalement pourrie. 

Nous sommes chez une française. Elle nous réserve un bateau pour demain matin pour aller voir les baleines, nous donne des conseils pour les restaurants. Elle nous explique également qu’on peut voir des toucans au lever du soleil. 

Hôtel réservé par Toutcostarica : Eden tica lodge 

JEUDI 15 FEVRIER 

Nous nous sommes réveillés avant 6 heures ce matin. Rémy a essayé de faire des photos d’oiseaux au lever du soleil, mais pas d’oiseaux en vue ce matin manifestement. Nous prenons notre petit-déjeuner et on se prépare doucement à partir pour notre excursion en bateau. 

Arrivés sur place, on nous explique que l’on a beaucoup de chances de voir une maman baleine et son petit. Nous sommes très impatients de les voir. 

En fait, on n’a pas bien vu le petit : c’est très curieux, le petit reste sur le dos de sa maman car il est tout mou à la naissance et pendant un certain temps. Il est donc incapable de sauter et de nager correctement. Les adultes peuvent passer 20-25mn sans remonter à la surface, alors que les petits ont besoin de respirer toutes les 5 minutes. C’est la raison pour laquelle ils restent sur le dos de leur maman qui les fait remonter à la surface pour qu’ils puissent respirer régulièrement. On voit donc une grosse bosse sortir de l’eau et c’est tout. Par contre, on a vu un mâle faire des sauts. C’était génial. 

De retour sur la terre ferme on a eu la chance de voir des singes hurleurs. Je suis plutôt fière de mes photos. Il y avait une maman avec son petit et j’ai réussi à faire de belles photos. 

On rentre, on profite de la piscine et on finit l’après-midi à ne rien faire (une fois n’est pas coutume) ! 

Sauf que notre journée ne s’arrête pas là. A un moment j’ai entendu un cri d’oiseau et j’ai cru reconnaître un cri de perroquet. J’ai pris mon appareil photo et je suis allée vers la piscine. La propriétaire est sortie en même temps et m’a emmenée là où on peut voir des aras. Il y en avait un qui était dans un arbre et qui mangeait. J’ai commencé à prendre des photos et je suis rapidement allée chercher Rémy pour qu’il vienne avec son appareil photo. Un deuxième ara est arrivé et on le voit beaucoup mieux. C’est magnifique. 

VENDREDI 16 FEVRIER 

Ce matin, au moment de prendre notre petit-déjeuner, les aras sont revenus. On les a super bien vus. Ils sont absolument magnifiques. 

Nous quittons notre petit coin de paradis à Uvita direction Sierpe où nous avons prévu de prendre le bateau pour aller à Drake Bay où nous devons dormir 3 nuits. On fait un peu de rangement dans nos valises puisque nous décidons de laisser notre valise photo avec notre linge sale dans la voiture et on a rudement bien fait puisque les places dans les bateaux sont très limitées pour les valises. On est très en avance donc on prend un jus de guanabana (pas terrible aujourd’hui) pour patienter. 

Nos valises montent dans le bateau, nous également et nous partons pour une bonne heure de trajet. On traverse la mangrove, on arrive dans la mer et les premières vagues sont un peu difficile à passer (je m’accroche à Rémy car je ne suis pas très rassurée). Au départ, on nous a à tous demandé le nom de notre hôtel. On a trouvé ça un peu bizarre, on s’est innocemment dit qu’on allait nous amener jusqu’à notre hôtel… ou pas ! 

Notre bateau appelle des gens qui sont manifestement au premier arrêt. Des hommes les attendent sur la plage pour récupérer leurs valises. Ils doivent descendre dans la mer et les valises les suivent. On est totalement interloqué. Je dis à Rémy qu’il n’est pas question qu’on descende dans l’eau et pourtant c’est bien ce qui nous arrive. On descend dans l’eau et nos valises nous attendent sur la plage. On les porte jusque sur la route. Enfin, route est un bien grand mot. Il s’agit d’une rue non goudronnée et pleine de sable et de cailloux et il va falloir la remonter et marcher 600 mètres en tirant nos valises sous une chaleur écrasante.

On a vraiment galéré pour arriver à notre hôtel, mais on a fini par y arriver. On est trempé de sueur, on n’en peut plus. Il était temps qu’on arrive. La dame de l’hôtel est surprise et nous demande pourquoi on n’a pas pris de taxi. Et bien c’est tout simplement parce qu’il n’y en avait pas !

En fait, on aurait mieux fait de prendre quelques affaires dans notre sac à dos et laisser nos valises dans la voiture (quand on n’a pas de cerveau…). 

On va à l’agence (Pacheco Tours) où on a réservé nos activités pour demain et après-demain. C’est épuisant de marcher sous une pareille chaleur et on rentre ensuite pour se mettre sous le ventilateur et la clim en même temps. On n’a même pas le courage d’aller à la plage.

On part à 18h00 pour dîner. Il y a un restaurant tout près de notre hôtel et on nous a fortement conseillé d’aller y manger. On y va. On n’a pas réservé, mais on nous prend quand même. Qu’est-ce qu’on a bien mangé. RPar contre, on a oublié de vérifier s’il nous restait assez de colones pour payer. On ne doit pas être les seuls à avoir oublié car on nous demande si on préfère payer en colones ou en dollars. On paie en dollars en espérant ne pas se faire avoir au niveau taux de change et finalement ils sont très honnêtes à ce niveau-là. 

Hôtel réservé sur Booking.com : Mirians Place Drake

SAMEDI 17 FEVRIER 

Lever très tôt ce matin puisque j’ai mis le réveil à 4h45, mais ce n’est pas un problème d’autant qu’on se couche tôt. Donc tout va bien. Nous partons à l’heure et nous arrivons au point de rendez-vous à l’heure. On monte dans le bateau en passant dans l’eau et on commence à comprendre comment ça fonctionne et à avoir l’habitude. C’est un peu rock’n roll mais ça va. On prend le bateau pendant plus d’une heure et on arrive au parc Corcovado où nous avons prévu d’y passer une grande partie de la journée pour voir des animaux. 

Au programme, un fourmilier, un tapir, un pic vert (qui n’est pas vert du tout mais a une jolie crète rouge), des singes araignée (c’est très impressionnant lorsqu’ils se déplacent), par contre pas de tatou. On a également vu des paresseux et même Rémy a enfin réussi à les voir ! 

On a déjeuné sur place et on a pu voir un peu d’animaux sur le chemin du retour bien qu’il fasse très chaud. Notre guide a été au top ! 

DIMANCHE 18 FEVRIER 

Lever 6 heures ce matin et direction la mer où nous avons réservé un tour en bateau pour voir notamment les tortues et peut-être des dauphins en route puisque nous avons discuté hier avec des français qui nous ont dit en avoir vu avant-hier. Pacheco tours nous a envoyé hier un mail pour changer le lieu de rendez-vous et au final, on part avec une autre agence. 

Nous arrivons au premier endroit où nous devons faire du snorkeling sans avoir vu le moindre dauphin. On nous fait nager pendant 45 minutes avec les gilets de sauvetage (j’ai préféré le garder à côté de moi, c’est plus pratique pour nager. Pas de tortue en vue, on a vu quelques poissons, mais franchement rien d’extraordinaire. 

On s’arrête sur une plage et on rencontre la dame avec son fils avec lesquels on aurait dû faire l’excursion. Elle a vu des dauphins, des tortues (et nous rien). On se dit qu’on aurait mieux fait de ne pas répondre au mail, on aurait été dans son bateau et on aurait eu plus de chance. 

Au moment de repartir, je vais voir notre guide et je lui explique que les autres groupes ont vu des tortues. Elle me répond que ça ne marche pas à tous les coups et que cela dépend de la température. Quand l’eau est trop chaude, on ne peut pas en voir. Je lui réponds que la température était la même pour tout le monde. 

On remonte dans le bateau, on va quelques mètres plus loin et on replonge. C’est bizarre, on a trouvé une tortue tout de suite. Du coup, j’en profite pour demander à notre guide si elle peut prendre notre appareil photos et descendre la photographier. Et c’est comme ça qu’on a de très belles photos de près de la tortue. 

LUNDI 18 FEVRIER 

On se prépare, on prend le taxi qui vient nous chercher et on arrive à la plage. Au moment de mettre les valises dans le bateau j’ai bien vu qu’ils mettaient notre valise de manière un peu brinquebalante et cela n’a pas loupé : la valise est tombée à l’eau. Heureusement que le vent et le soleil l’a séchée pendant le trajet mais on a trouvé des affaires un peu humides quand on a commencé à tout déballer.

On retrouve notre voiture et on part pour San Gerardo De Dota qui est notre dernière étape avant notre retour à Paris. Nous allons là car c’est le coin pour voir des quetzals. Nous avons donc décidé de tenter notre chance. Nous arrivons à notre hôtel qui est encore une fois au milieu de nulle part. Nous nous  renseignons pour les quetzals et le monsieur de l’hôtel nous propose un tour de 15h30 à 17h30. Nous lui demandons de nous réserver le guide. 

Nous partons avec notre guide en direction des quetzals et il nous amène à la bordure du parc des quetzals. Donc, normalement, on devrait en voir sans problème. Rémy me dit « ce serait drôle qu’en sortant de la voiture il nous dise : regardez il y en a un ! ». 

Nous sortons de la voiture et il nous dit « regardez, il y en a un ! ». Bravo Rémy, t’es trop fort. Le quetzal qu’on voit est vert et magnifique. Un peu petit peut-être mais vraiment superbe. On n’en verra pas d’autre. Notre guide nous dit que c’est mieux le matin, ils sont plus actifs. On va y retourner demain matin aux aurores. 

On part dîner et on demande de nous réserver le tour pour demain matin. Rendez-vous donc devant notre voiture à 5h30. Le dîner est très bon.

Il fait froid : on a perdu 20° dans la journée, on est passé de 35° à 13° et le soir c’est pire. Heureusement qu’on a pris nos petites doudounes. 

Au moment de nous coucher, on s’aperçoit qu’ils ont mis 3 grosses couvertures (et on en 2 en plus, au cas où). Je pense qu’il va faire froid cette nuit. 

Hôtel réservé sur Booking.com : Las Cataratas Lodge 

MARDI 20 FEVRIER 

Lever 5 heures ce matin. Nous avons rendez-vous avec notre guide d’hier soir pour voir les quetzals. Il devait venir nous chercher, mais je l’appelle pour vérifier et il me dit de le rejoindre au même endroit qu’hier. 

On arrive à le retrouver et au moment où on arrive il y a un quetzal. Il est avec un groupe de chocolatiers français et belges. On a vu plein de quetzals. Cette fois-ci on n’est pas frustré, on en a vu plein. 

On rentre ensuite à l’hôtel et on prend notre petit-déjeuner, puis on refait nos valises pour rentrer à la maison, on part en voiture direction l’aéroport, mais avant, on fait des photos des colibris qui sont à l’hôtel. 

On rend la voiture, on n’a pas réussi à se faire rembourser du boitier Wifi qui ne fonctionne pas, mais on nous garantit que cela va être fait dans les meilleurs délais. Grâce à l’intervention de Toutcostarica nous avons finalement reçu le remboursement sur notre compte. 

Quel magnifique voyage !