NOTRE PREMIER SEJOUR AU COSTA RICA DU 23 JANVIER AU 4 FEVRIER 2022

De retour de notre premier séjour au Costa Rica, nous vous livrons nos impressions et remarques, en espérant qu'elles soient utiles aux prochains voyageurs.

Nous attendions ce voyage avec grande impatience, après des mois de préparation.

Tout était donc réservé : location véhicule, carte premium, hôtels, activités. Notre itinéraire était tracé : Alajuela, La Virgen, La Fortuna, Monteverde, Samara, Paquera, Alajuela.

1ère chose : Le vol est long, inutile de se le cacher. Surtout, quand il se passe "de jour". Le retour, de nuit, s'est mieux passé. A privilégier donc.

Arrivée assez déstabilisante : cohue pour récupérer les bagages qui tardent à arriver ( assez classique, en fait ) et surtout queue interminable à l'unique distributeur automatique présent dans la salle où arrivent les bagages. Pour ma part, je pensais qu'il y en aurait plusieurs. Là, très difficile de retirer des sous, manips différentes et surtout, surtout, pas le moindre dollar ! Alors que nous devions payer la navette en dollars et la première nuitée aussi. 

Grosse panique pour moi ! Je m'y suis reprise à plusieurs fois mais non, impossible. Je finis avec des colones en poche sans être sûre qu'ils soient acceptés par le chauffeur de la navette et la proprio du 1er hébergement. 

Il faut donc rassurer tout le monde ici ! Les colones sont acceptés.... Ouf ! Mais on le sent, le chauffeur est pas chaud-chaud. La proprio de l'hôtel, ça va. 

On se retrouve quand même avec la même problématique au réveil le lendemain : les sous ! J'y reviendrai... 

Accueil très sympa à la Villa Margarita, le dépaysement est déjà là, la chaleur, la moiteur, les bruits de la nuit, la végétation. On est ko mais très excités quand même.

Petit bémol pour cet hébergement : la chambre n'est pas nickel, loin s'en faut. Heureusement, on n'est là que pour la première nuit et pas plus. 

Petit-déjeuner très sympa. On est dans l'ambiance. 

Pour le briefing, il y a des personnes qui, comme nous, ont déjà tout préparé et attendent leur véhicule de location et d'autres qui savent à peine où ils débarquent, qui ont tout à réserver....

Alors, évidemment, les besoins, les attentes, ne sont pas les mêmes. Il me semblerait opportun de s'occuper des personnes qui n'ont pratiquement pas grand chose à demander en premier et les laisser filer.

Nous avons perdu beaucoup de temps ce matin là. Comme, après, on n'arrivait pas à trouver de distributeur pour l'argent, on s'est trompés de route , etc... La première journée a été un peu compliquée. 

Là aussi, suggestion : indiquer, lors du briefing 2-3 adresses à proximité de l'hébergement pour retirer de l'argent.

Pas d'adaptateur électrique remis lors du briefing. Plus de stock... Un autre souci à régler en urgence. Là aussi, une ou deux adresses à proximité auraient été les bienvenues. 

J'avoue que lorsque l'on ne s'attend pas à avoir certaines choses à régler dès le départ, on est un peu désarçonnés. 

Disons que ce début de voyage fut un peu rude mais bon, on est en vacances et c'est le principal ;) 

On arrive tard à notre premier lodge qui est à la fois hébergement et réserve. Le Tirimbina Lodge que je recommande chaleureusement. Très chouette environnement. On a adoré et on a regretté de ne pas y rester 1 nuit de plus. Très sauvage. Presque personne. La nature et nous ! Nos premiers singes, notre premier long pont suspendu au-dessus de la rivière Sirapiqui. On n'a pas testé le restau le soir car rien ne nous inspirait trop et les prix n'étaient pas donnés. Donc, on a bricolé. 

Le lendemain : 

* Découverte et déjeuner Finca Sura à Chilamate : topissime ! Le jeune prof d'espagnol, neveu du proprio qui s'est occupé de nous était adorable. Belle rencontre, belle découverte, environnement superbe, repas délicieux. Ravis ! 

* A l'entrée de la Fortuna : Sloth's territory : très, très sympa. 2/3 paresseux. On est contents d'être dans cette nature si luxuriante. 

On file à notre hébergement où l'on arrive juste avant la tombée de la nuit : Hôtel Arenal Observatory Lodge and Spa à la sortie de la Fortuna + 9 kilomètres de pistes bien caillouteuses avec gros trous. 

Le site est superbe, au pied du volcan. Là, on est loin de tout, c'est sûr. On y séjournera 2 nuits. Belle chambre confortable et spacieuse. Petit-déjeuner assez simple mais bon. Clientèle américaine très présente. Ca change. 

Pendant notre séjour à la Fortuna, on fera " Mistico hanging bridges" avec un guide qui parle français ( recommandé par celui qui devait faire la visite avec nous initialement mais qui n'est pas disponible ), on vous le recommande, c'est michael barrantes (+506 8817 5725 ), un jeune costa ricain féru de bodybuilding, de vélo et de nature. Une vraie force de la nature, adorable. Nous irons déjeuner avec lui dans un soda après la balade. Très enrichissante, cette rencontre. 

Le parc est chouette. On en prend plein les yeux même si il n'y a pas trop-trop d'animaux. On est dans la découverte et dans l'appréciation du moment présent. Tout nous plait. 

Puis, c'est le Don Olivo Chocolate Tour à l'entrée de la Fortuna. Là, on se demande vraiment où on tombe. C'est plus que "roots". Un pépé qui nous dit d'attendre... attendre... Et le fils arrive ( pas tout jeune, hein, le fils ;) ) et le show commence. On a passé un super moment. On a souri, ri, mangé, dégusté des fruits comme s'il en pleuvait. On a bu du chocolat chaud et du café, oui, oui, en même temps. Génial ! 

Le soir, comme tous les autres soirs, plus ou moins, on tombe vers 20h30/21h. Les journées sont tellement actives et remplies . 

Le lendemain, on part de l'hôtel et là, surprise ! Enfin, surprise, surtout, en rentrant en fait car la facture ne nous a pas été présentée mais le montant est annoncée et débitée sur la carte bleue. On est à l'étranger, en vacances, on ne fait pas attention, dollars, colones, on est paumés, de toutes façons. 

Enfin, juste pour info : Ils nous ont facturé 2 petits-déjeuners ( toujours pas compris pourquoi puisque devaient être inclus dans le prix de la nuitée ... et pourquoi 2 ? ) et un dîner que nous avions déjà payé sur place en liquide.... Donc, dîner payé 2 fois. Grrh ! 

Avant de prendre la route pour Monteverde, on part visiter le Butterfly Conservatory. Super visite. Des papillons par dizaines et des supers beaux. Des petites grenouilles. Un joli environnement naturel, comme partout d'ailleurs. On fait une balade sur le sentier des singes mais... pas de singes. Dommage ! 

Route pour Monteverde. Long, très long. Et pas facile. Je comprends mieux les commentaires de Pierre sur les routes, les temps de circulation. Par moment, ça ressemble même un peu à l'enfer. Waze, super méga utile pendant notre séjour, nous fait passer par une piste qui n'en finit plus. Je sens bien que mon mari, conducteur, me maudit... On s'accroche aux branches. 

On arrive en fin de journée, il fait nettement plus frais, y'a plus d'air aussi. C'est vraiment différent mais on adore. 

Accueil un peu sec à la Finca Terra Viva. La maîtresse des lieux est un chouia autoritaire. Mais, pas grave, elle se radoucit. On occupe une casita à moitié en verre, plantée au milieu de nulle part. Le pied total. On y restera 2 nuits. Là, pas de restau sur place bien sûr. On est sur les terres d'une ferme bio laitière. Alors, le soir, on picore des bricoles achetées dans les petits supermarchés où on a du mal à trouver quelque chose qui ressemble à ce qu'on a l'habitude de manger en voyage. Ici, le sandwich n'existe pas, ni les crudités à emporter... Lol ! 

Le lendemain matin, on fera la réserve de Curi  Cancha avec le fameux Raphaël, top ! On apprend beaucoup sur la nature du pays. C'est physique aussi un peu car on trace grave. Mais, c'est tellement bien que l'on réserve avec un autre couple de français une night walk toujours avec Raphaël mais ailleurs, au Refugio de Vida Silvestre. Du coup, on annule la visite de la plantation de café de l'après-midi. Il faut être en jambe pour la soirée ! et on ne peut pas tout faire. Il fait chaud et moite. 

Après la région du Monteverde, on part destination la côte Pacifique et tout particulièrement Samara pour un séjour de 3 nuits. 

Le paysage change radicalement. Plus chaud encore, très sec. Les routes sont toujours aussi.... hum-hum. Et encore des pistes et des pistes. 

Encore une fois, on se sent au bout du bout du monde. On arrive à notre hébergement : l'hôtel Flying Crocodile tenu par un couple de français, enfin plutôt par une française car ici, c'est Manu qui officie ! Elle est partout et pas mal aux fourneaux. Le soir, on se régale de ses plats pour 8000 colones par personne. Elle fait aussi une pina colada d'enfer. 

On a beaucoup aimé l'endroit, très exotique, la piscine bien agréable même si pas mal ombragée. L'ensemble mériterait un petit coup de rénovation mais c'est chouette quand même. On s'y sent super bien. Pendant notre séjour à Samara, une seule activité : nager. Nager dans une eau incroyable. Douce, tranquille, chaude. On a bien profité. Attention au soleil. Il brûle. Un costa ricain nous a dit que 20 mns de soleil chez eux équivalait à 1h30 en métrople. Avis ! On a dégoté un restau de plage à Samara, le Gusto Beach où l'on profite des transats, parasol et mojitos ! Entre autre... Ca fait tellement de bien. 

Les pistes du coin sont rudes et mon popotin commence à fatiguer, mon bras droit suspendu se tétanise. 

Après Samara et ses plages, ce sera Paquera. Paquera pour quoi faire ? La réserve de Curu bien sûr que l'on imagine regorgeant de faune. Il n'en sera malheureusement rien. 

A Paquera, autres impressions. Notre hôtel "Vista las Islas" porte bien son nom. Bel endroit, vue magique sur les îles dont celle de Tortuga que l'on ira découvrir. De la piscine, on a un panorama de dingues, vue sur la jungle et la mer. Malheureusement, cet hôtel sera notre moins bonne expérience du séjour. 

Nous n'avons pas pu, ce jour là, trouver de l'argent. Ni à Samara le matin, ni à Paquera en fin d'après-midi. Distributeurs dévalisés ou hs. Pas de bol, bobol. Du coup, on n'a pas de liquide en arrivant à l'hôtel et le proprio, peu compréhensif, c'est le moins que l'on puisse dire, exige le règlement en cash. Impossible donc. Du coup : sa solution, au lieu d'attendre que l'on puisse trouver des sous le lendemain ( on n'allait pas s'envoler ! on y restait 2 nuits ), c'est de payer de suite en carte bleue avec 20 % de supplément. On n'a pas vraiment apprécié. Dommage et dommageable. On ne consommera rien dans cet hôtel qui, par ailleurs, manque d'âme et où le petit-déjeuner est le plus mauvais jamais mangé. C'est pourtant un bien bel endroit. Quel dommage ! On regrette Samara... 

Manque de chance, peut-être, mais la réserve de Curu ne sera pas à la hauteur de nos espérances. Le personnel de Turismo Curu n'est pas très chaleureux, non plus. Avec le recul, cette étape aurait pu être zappée... Pas grave, on est toujours aussi contents d'être au Costa Rica et on aime !!!! 

Le séjour arrive à sa fin et après une traversée en bateau paquera/puntarenas où le masque est obligatoire et où il faut rester assis ( attention, au Costa Rica, on ne rigole pas avec la loi... hi, hi, hi !!! ), on remonte sur Alajuela. Test PCR. Passage au magasin de souvenirs recommandé par TCR : excellent plan. Une caverne d'Ali Baba. Dernière nuit très sympa et le lendemain, le volcan poas que l'on ne pourra pas voir malgré l'heure matinale. Déception ! De la brume à gogo ! Un dernier café bien serré, quelques rayons de soleil et c'est le départ. 

Retour du véhicule où tout se passe super bien. Excellent loueur très sympa ( par TCR ). 

Les vols vont alors s'enchaîner jusqu'à chez nous, sur le Bassin d'Arcachon. On mettra un peu de temps à se remettre du voyage mais on a la tête dans les nuages et qu'une envie, repartir, vite... On a adoré la destination. Les ticos sont adorables et super abordables. 

Je parlais anglais et espagnol. Donc, ça aide pour la communication. Ils apprécient beaucoup que l'on parle leur langue. 

Rien à redire sur TCR. Très contents. On reprendra contact pour un prochain voyage, c'est sûr. 

Voilà, j'espère que ces quelques infos aideront. Bien cordialement à tous !!! 

Nathalie