Tout Costa Rica BLOG

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Incroyable séjour au pays des Ticos - 3 semaines en couple

Jeudi 11 février 2021

¡Holà!

Nous voilà à la Villa Margarita à Alajuela, Costa Rica. Nous sommes partis ce matin vers 8h30 et avons décollé avec plus d'une heure de retard en raison de la vérification des formalités d'entrée (attestation d'assurance + Pase de Salud). Après presque douze heures de vol, un taxi nous a conduit ici. La chambre est spacieuse et un petit scorpion inoffensif nous a accueilli dans la salle de bain. Il est 23h, il fait encore plus de 20°C, les vacances s'annoncent bien.

Vendredi 12 février 2021

Après quelques heures de sommeil et malgré le décalage horaire, nous nous réveillons sans peine vers 5h30. La journée débute par la découverte de ce qui nous entoure, sachant que nous sommes arrivés de nuit. Nous buvons ensuite un bon jus de coco fraîchement préparé par la propriétaire à partir d'une noix de coco ramassée le matin même au pied d'un palmier qui se trouve dans son jardin. Plus frais, ce n'est pas possible !

Après un bon petit-déjeuner (omelette, toasts et morceaux de fruits frais), place au briefing avec Laurent et une jeune stagiaire du réseau Tout Costa Rica. Quelques mises en garde, quelques explications et l'analyse de notre itinéraire, voilà déjà l'heure pour eux de nous quitter et pour nous de réceptionner notre véhicule. Après quelques démarches administratives et la préparation de notre paquetage, nous prenons place au volant et nous nous dirigeons vers la côte Pacifique.

Au pont de Tárcoles, nous nous arrêtons pour admirer les crocodiles. Avant de reprendre la route, nous dégustons un ananas tout frais, tellement gros, qu'après quelques morceaux, la langue est irritée et les dents tirent un peu (beaucoup).

Bon, ne tardons pas trop, nous avons encore de la route à faire pour arriver jusqu'à Bahia, proche d'Uvita. Petit bémol : impossible de saisir les coordonnées GPS dans l'appareil Garmin, il va falloir faire preuve d'orientation, de lecture de carte et avoir l'œil vif pour arriver jusqu'à notre logement RBnB, Casa Mediterranea.

Nous y voilà sans difficulté majeure, et là, quelle merveille : la petite maison, ou plutôt le chalet en bois, est simplement magnifique ! Bien agencé, bien aménagé, bien décoré : un vrai petit coin de paradis, notre petit nid pour les trois prochaines nuitées.

Nous défaisons nos bagages, prenons nos marques et nous nous rendons en voiture au supermarché le plus proche pour acheter de quoi souper et déjeuner, ainsi que le pique-nique pour le lendemain. Ajoutons à cela de quoi faire un petit apéro !

Au retour, nous profitons de la piscine, portons un toast à notre aventure et passons à table : de bonnes grillades avec des chips un peu piquantes. À voir, le décalage horaire nous rattrape, car nous sommes claqués. Nous terminons le repas tant bien que mal et ne tardons pas à nous endormir.

Samedi 13 février 2021

Malgré avoir été réveillés par une averse au milieu de la nuit, nous avons quand même très bien dormi. Nous prenons notre petit déjeuner sur le rancho, une terrasse extérieure couverte à l'arrière de la maison, face à un magnifique jardin tropical dans lequel nous admirons les différents oiseaux présents.

Allez c'est parti ! Nous embarquons le pique-nique et nous nous rendons en voiture vers le début de la randonnée qui doit nous mener aux Nauyaca Waterfalls. Nous nous dirigeons d'abord vers le nord, jusqu'à Dominical, puis vers l'est.

En sortant du véhicule sur le parking, nous sommes immédiatement abasourdis par l'intensité du bruit de tous les animaux, plus particulièrement des oiseaux, présents dans cette région. La marche nous emmène à travers la forêt, essentiellement en montée sur un chemin praticable uniquement avec un très bon 4x4. Arrivés au bout de notre expédition, la vue nous coupe le souffle. De magnifiques chutes d'eau, entre vingt et quarante mètres de haut, s’offrent à nos yeux. Il nous tarde de poser nos affaires sur les rochers et de sauter dans l'eau pour nous rafraîchir. C'est magnifique !

Après avoir retrouvé une température du corps adéquate, nous nous posons sur les rochers pour pique-niquer. Ensuite, nous repartons sac au dos sur un chemin escarpé pour grimper vers la partie supérieure. Après en avoir pris plein la vue, le temps est venu de redescendre à pieds vers le parking.

Au final, une très belle randonnée sportive qui nous a permis de découvrir les premiers animaux exotiques : singes Capucin à tête blanche, papillons Morpho à la belle robe bleue, divers papillons, des fourmis et des oiseaux.

Nous rentrons chez nous, nous nous rafraîchissons dans la piscine et décidons d'aller au Marino Ballena pour admirer le coucher du soleil. Malheureusement, ce parc national qui borde le Pacifique ferme à 16h : trop tard, on ne pourra plus y entrer. Nous changeons donc le programme et allons au supermarché pour acheter de quoi se préparer un cocktail de crevettes, que nous dégusterons sur notre terrasse. Après le souper, une partie de cartes et un thé chaud s'imposent, assis dans les rocking-chairs.

Dimanche 14 février 2021

Encore un orage durant la nuit, qui se calme rapidement. Vers 5h30, il se remet à pleuvoir. Zut ! Espérons que cela ne dure pas trop, car notre sortie snorkeling à l'Isla del Caño est prévue aujourd'hui.

Nous prenons le petit-déjeuner en terrasse, à l'abri de la pluie. Au moment de partir à pied au bureau de Dolphin Tour, la pluie cesse de tomber. Timing parfait !

Nous embarquons dans un petit bateau avec quatre autres participants. Parmi eux, deux jeunes Canadiens qui s'étaient proposés la veille de nous prendre en photo devant les chutes d'eau. Quelle coïncidence !

Après environ une heure de trajet, nous arrivons à proximité de l'île. Le guide, voyant que nous avons l'habitude du masque et tuba, nous donne quelques brèves indications, puis nous laisse parcourir la zone à notre convenance. Environ une heure plus tard, retour sur le bateau, snack et boisson, puis retour dans l'eau pour la deuxième session . Après ça, dîner sur le bateau, puis remise en marche des moteurs pour retourner à Uvita. En chemin, nous rencontrons plusieurs dauphins venus s'amuser dans les sillons laissés par notre embarcation.

Arrivés à terre, sur la plage du Marino Ballena, le guide propose de nous dénicher un paresseux parmi la végétation qui borde le parc, mais nous en revenons bredouilles.

Nous rentrons à la maison, nous nous trempons dans la piscine et filons au restaurant Aracari, situé en amont des plages avec une vue incroyable sur le Pacifique. C'est devant un délicieux repas que nous assistons à un magnifique coucher de soleil. Une belle façon de terminer cette journée, qui nous aura permis de voir plusieurs tortues de mer, cinq requins, une raie et plein de poissons, dont certains que nous n'avions encore jamais vu.

Lundi 15 février 2021

Après un dernier petit déjeuner sur le rancho, il est temps de rassembler nos affaires. Nous partons pour le sud, dans la péninsule d'Osa. A Palmar, nous faisons une petite halte à une station essence. Dans ce pays, pas besoin de sortir du véhicule, il y a toujours un employé qui vient faire le plein à votre place.

Nous arrivons en fin de matinée au Danta Corcovado Lodge. La maisonnette où nous logerons se trouve en forêt, à cinquante mètres de la prochaine maisonnette. À peine arrivés, nous apercevons déjà les premiers animaux et une petite chauve-souris qui a pris ses quartiers sous le faîte du toit.

Nous nous organisons une petite excursion en forêt, plus précisément dans la jungle, avec un guide en deuxième partie d'après-midi. En attendant, nous défaisons nos bagages et nous nous posons sur notre terrasse pour grignoter un petit encas. La chaleur est intense et nous ne tardons pas à faire un petit roupillon dans le hamac entourés du bruit de la jungle et des toucans aperçus avant de nous assoupir.

L'heure de l'excursion est arrivée. Le guide nous conduit à travers les sentiers privés du lodge et nous apporte ici et là quelques explications. Très rapidement, nous rencontrons nos premiers singes : des singes titis. Tout mignons et très agiles !

En longeant un sentier, un coup d'œil sur la gauche nous permet d’apercevoir un magnifique paresseux installé sur une branche, pas trop haut, dégagé de toute feuille. Incroyable !

Le guide ne l'avait pas vu et c'est la première fois qu'il en voit un d'aussi près. Pour nous, c'est la première fois tout court. Une vraie merveille !

Outre les singes et le paresseux, nous avons aussi vu des toucans, des perroquets verts, des inséparables, des arbres impressionnants, des papillons, des fourmis, …

En fin d'excursion, nous assistons encore à l'envol de toucans, au repas d'un colibri et à l'installation des singes titis dans un arbre bien distinct pour la nuit.

Le souper nous est servi au restaurant, à moins de 5 minutes à pied sur un petit sentier parsemé de petits cailloux, non éclairé. Nous sommes les seuls clients à y manger ce soir. Le restaurant est ouvert, tout en bois et dépaysant. Le repas y est délicieux.

Mardi 16 février 2021

Nous nous réveillons au bruit des singes hurleurs dans notre écrin de nature. Les passages de nuit aux toilettes, qui sont à l'extérieur, ont été source de découvertes avec la présence d'un lézard sous la lunette des WC.

De bonne heure le matin, nous nous préparons pour partir en randonnée avant le petit-déjeuner, afin de voir la nature se réveiller. En chemin, nous apercevons différents oiseaux, une espèce de petite dinde sauvage et des singes-araignées tout en haut d'un grand arbre.

Après tous ces efforts, place à un bon petit déjeuner. C'est l'occasion pour nous de déguster le Gallo Pinto, une spécialité du Costa Rica. Il s'agit d'un mélange de riz avec des haricots noirs qu'on agrémente d'un bon jus légèrement acidulé. Délicieux !

C'est donc l'estomac bien rempli que nous nous préparons à aller vers Puerto Jiménez avec pour but de nager un peu dans le Golfo Dulce et de faire une sortie en kayak dans la mangrove. Après une demi-heure de route, nous arrivons dans cette petite ville, peinons à nous y repérer et finalement nous voilà déjà ressortis. Heureusement, nous découvrons sur la carte qu'il y a d'autres plages plus loin et décidons donc de poursuivre notre route.

En fait, le terme de route est un peu exagéré. Nous nous retrouvons rapidement sur une route caillouteuse, parsemée de nids-de-poule, sur laquelle nous croisons un fourmilier en train de traverser. Après vingt minutes, un panneau sur la gauche signale Playa Tamales. Nous nous engageons sur le chemin en herbe, avec précaution, puis nous débouchons sur une vaste plage de sable noir où il n'y a personne. Juste nous, face à l'étendue d'eau du Golfe Dulce. La mer n'est de loin pas calme et nous ne prenons pas le risque de nous y baigner. Nous faisons quelques photos, puis nous retournons à Puerto Jiménez par la même route, parce qu'il n'y en a pas d'autre.

Arrivés dans la petite ville, nous partons à la recherche du Marbella, un petit soda (= petit bistrot tout simple) que la serveuse du lodge nous a vivement recommandé. Il se situe en bord de mer et on y sert du ceviche, une autre spécialité du pays. Pour assurer le coup, nous nous parquons tout près de l'établissement. On ne sait jamais ! Le repas est très bon et le ceviche est une sorte de mélange de produits de la mer, dans mon cas composé de crevettes, poissons et mollusques, qui baignent dans une sauce acidulée. Original et bon !

La plage de Puerto Jiménez n'étant pas ce que nous avions imaginé et la marée étant basse, nous décidons de retourner aux lodges sans faire d'excursion en kayak. Il y a trop peu d'eau dans la mangrove et le coin n'est pas vraiment très sauvage. Sur le retour, nous apercevons deux aras rouges en plein vol. Comme ils se sont posés non loin dans un arbre, nous arrêtons le véhicule et allons à pied pour nous en approcher. L'arbre est rempli d'aras qui grignotent les fruits trouvés sur les branches. Lorsque nous retournons vers la voiture, nous sommes sous le charme de l'envol de dix aras qui passent au-dessus de notre tête. Somptueux !

De retour au lodge, nous nous posons sur la terrasse et trinquons à cette belle journée remplie de découvertes. Des orages sont arrivés, suivis de coupures de courant. Peu importe, là où nous sommes, nous n'en avons pas l'usage. La pluie continue de tomber, diminuant par moment, puis reprenant de plus belle. Il pleuvra toute la nuit !

Nous nous dirigeons vers le restaurant pour déguster notre dernier souper. En chemin, nous voyons des petites lucioles et des singes titis qui vont se coucher. Arrivés là-bas, nous constatons que la coupure de courant est générale, pas seulement dans les maisonnettes. C'est donc à la lumière des bougies qu'on nous installe à notre table. Après 5 minutes, le courant revient. Les bougies laissent place à de jolies petites lumières. Le bon repas est suivi d'une partie de cartes dans l'espace détente situé juste à côté, puis nous retournons dans notre maisonnette sous un grand parapluie, la pluie n'ayant toujours pas cessé.

Mercredi 17 février 2021

Au lever du jour la pluie s'arrête gentiment et les premiers animaux ne tardent pas à venir. Nous admirons le colibri et son battement d'aile semblable au bruit d'une bête sauvage, assistons à la traversée des singes titis et à la venue des toucans.

Après avoir préparé nos sacs, nous nous rendons au restaurant pour le petit-déjeuner. Le ventre bien rempli, nous allons récupérer nos affaires et nous nous dirigeons vers la réception. Le paiement par carte échoue : problème de liaison de l'appareil probablement dû à la coupure de courant de la veille. La tentative de paiement sera à nouveau effectuée plus tard dans la journée.

Nous voilà partis pour la plus conséquente journée en termes de distance à parcourir avec la voiture. A mi-chemin, en termes de distance et non pas de temps, nous faisons une halte à Dominical. L'occasion pour nous de voir de belles vagues dans l'océan Pacifique et de déguster une pipa fría (noix de coco fraîche) au bord de la plage. Après avoir bu le jus, nous cassons la noix de coco en la frappant sur un caillou pour en manger la chaire.

Bon, il est l'heure pour nous de reprendre la route, car nous avons encore du chemin à faire. Notre trajet nous entraîne à travers la Cordillère des Andes, jusqu'au Cerro de la Muerte (Col de la Mort), à plus de 3000 m d'altitude. Ensuite, nous redescendons de l'autre côté, toujours sur une route entravée par un important trafic de poids-lourds, ce qui donne lieu à quelques dépassements épiques.

Nous pensons atteindre notre but, mais le pire est à venir. Nous devons traverser la ville de Cartago, capitale du pays, en fin d'après-midi et le GPS nous entraîne à travers plein de routes secondaires. Heureusement que les coordonnées GPS sont fiables. Nous arrivons enfin peu avant 17h au Rinconcito Verde. Cet établissement ne restera en rien un coup de cœur, mais il ira très bien pour une nuit lors de cette étape.

Aucune possibilité de se restaurer sur place et comme nous n'avons vraiment pas envie de reprendre le volant ce soir, nous commandons une grande pizza et deux entrées. En attendant la livraison, nous faisons trempette dans la piscine chauffée, car ici la température est bien plus fraîche (env. 20°C), puis jouons aux cartes en mangeant des cacahuètes. La livraison se faisant attendre, nous avons mangé près de 300 g d'arachides et il ne reste que peu de place dans notre estomac pour le souper. Pas grave, nous mangeons une partie de la pizza et mettons le carton contenant les restes dans le coffre de la voiture pour le lendemain.

Il est temps d'aller se coucher. Nous nous habillons chaudement et les seuls bruits qui nous entourent sont ceux des chiens qui aboient. Nous préférions le bruit des singes hurleurs.

Jeudi 18 février 2021

La nuit s'est étonnamment bien déroulée, malgré la proximité de la route et des chiens du voisinage. A peine réveillés, nous récoltons nos affaires, bouclons nos bagages et allons prendre le petit déjeuner. Nous n'avons aucune envie de nous attarder ici. Le repas est à l'image de l'enseigne, basique, sans fioriture et mangeable. Loin de ce que nous avons connu jusqu'ici. Nous voilà donc rapidement en route pour Cahuita, notre première destination de la côte caribéenne. Avant d'enchaîner les kilomètres, nous faisons le plein. Notre voiture a aussi bien besoin d'être alimentée.

Il nous faut un peu moins de quatre heures pour arriver à destination sur une route à grand trafic. De nombreux camions y transitent pour faire la liaison entre le port de Moín, près de Puerto Límon et San José.

Il y a aussi un énorme chantier visant probablement à élargir la route, qui s'étend sur près de quarante kilomètres. Tout au long de ce tronçon, la vitesse est limitée à 60 km/h. Lorsque nous avons passé la zone portuaire, avec d'innombrables containers, et que nous avons rejoint la route #36, l'ambiance des Caraïbes se fait sentir et nous parcourons les derniers kilomètres avec de belles vues sur la mer.

Nous traversons tranquillement le petit village de Cahuita et arrivons devant la palissade de notre hôtel El Encanto. Lorsque le portail s'ouvre, nous découvrons un magnifique jardin avec de belles plantes exotiques et des petites allées qui nous mènent vers la réception. C'est très joli ! Comme la chambre n'est pas encore prête, nous décidons de récupérer le restant de pizza dans la voiture et d'aller manger sur la plage, à quelques mètres de l'hôtel. Un joli colibri nous accueille près de la voiture. Nous décidons ensuite d'aller nous promener à travers le village pour prendre connaissance des lieux.

La route nous mène vers l'accès au parc national de Cahuita devant lequel se trouve un petit restaurant avec vue sur la mer. Nous nous y arrêtons pour déguster un smoothie con helado (= avec de la glace). Délicieux et rafraîchissant !

Nous nous aventurons ensuite dans le parc. Rapidement, nous distinguons déjà les premiers singes capucins qui n'hésitent pas à se rapprocher pour nous faire voir leurs belles acrobaties. Sur une branche, nous apercevons ensuite un petit mammifère brun-noir, qui a l'air tout doux. Il se réveille de sa sieste, descend le long du tronc et disparaît parmi la végétation au sol. Il s'agit d'un coati.

Nous poursuivons notre promenade sur la plage. Deux espèces de charognards se laissent photographier sans peine. Plus loin débarquent des ratons laveurs qui tentent de chiper le pique-nique d'une famille installée sur la plage. Nous retournons ensuite sur le sentier pour nous diriger vers la sortie du parc. En chemin, je croise une personne avec un gros appareil photo et lui demande si elle a aperçu un paresseux. Elle me dit en avoir vu un bien plus loin dans le parc et me montre les photos prises ce jour. On y voit un crocodile, un gecko, un serpent, un paresseux, un coati, des singes, un oiseau, etc. Notre excursion du lendemain promet d'être riche en découvertes. En nous dirigeant vers la sortie, nous apercevons encore une fois des ratons laveurs et un coati. À quelques mètres de la fin du parc, nous voyons un paresseux qui dort sur une branche.

Nous reprenons le chemin vers l'hôtel en traversant la rue principale de Cahuita, bordée de petits cafés, de restaurants et de deux mini-supermarchés. Nous nous installons ensuite dans notre jolie chambre et allons piquer une tête dans l'une des deux piscines. L'occasion pour nous d'apercevoir encore quelques geckos ou des lézards et une belle grenouille vert émeraude à taches noires. Comme l'hôtel ne sert pas de souper, nous optons pour un steak-house qui se trouve à la sortie du village, côté nord. Nous nous régalons avec un bon hamburger maison, des frites et un cocktail tout en entendant le bruit des vagues à proximité.

Vendredi 19 février 2021

Une fois de plus, c'est le bruit lointain des singes hurleurs qui me réveille. Quel plaisir d'entendre à nouveau ces cris. Je sors en silence de la chambre et m'installe sur notre petite terrasse pour remplir quelques pages de notre carnet de voyage. Au bout d'un moment, j'aperçois dans une plate-bande une grenouille vert émeraude et noire, puis une autre et encore une troisième dans l'allée.

Nous nous rendons ensuite au bâtiment principal pour prendre le petit-déjeuner. On nous sert un copieux repas comprenant une assiette de fruits frais (pastèque, ananas, banane, carambole, papaye), un panier rempli de toasts et de mini-donuts, ainsi que le plat du jour (Gallo Pinto avec des œufs, brouillés ou au plat). Une fois ce repas englouti, nous nous préparons et nous rendons à pieds vers l'entrée du parc national de Cahuita.

Après avoir fait quelques pas, nous apercevons déjà un agouti, puis un paresseux à deux doigts en mouvement. Après l'avoir observé, nous poursuivons notre chemin et voyons un deuxième paresseux, cette fois-ci endormi. Le sentier de randonnée nous conduit le long des plages de Cahuita. Par-ci par-là, nous apercevons des singes capucins. En cours de route, une famille francophone nous indique au loin la présence d'un paresseux, probablement à trois doigts. Nous poursuivons notre route et traversons une mangrove dans laquelle nous ne trouvons malheureusement pas de caïman. Enfin, nous débouchons sur Punta Varga, où il y a des toilettes et des douches. Nous nous posons un moment sur cette plage et prenons notre courage à deux mains pour aller sauter dans les vagues, très impressionnantes depuis le rivage, surmontables dans la mer.

Pendant que nous nous amusons dans l'eau, un singe capucin tente de piquer nos affaires. Heureusement que les autres personnes sur la plage se sont chargées de le repousser, car il nous faut un peu de temps pour sortir de la mer. Avant de repartir vers Cahuita, nous observons encore comment le singe s'acharne à "attaquer" un homme qui veut déguster son sandwich. Ces singes sont de vrais chapardeurs !

Sur le trajet du retour, nous observons quelques lézards, un joli groupe de pélicans qui survole la mer à ras les vagues et une maman raton laveur avec son petit. Grâce au petit attroupement qui se forme à l'entrée du parc, nous voyons un paresseux à deux doigts, pendu à une feuille de palmier, juste au-dessus de la plage, à 1 mètre du sol. C'est exceptionnel de pouvoir l'observer de si près, alors qu'il se déplace pour remonter dans un arbre ! Une fois sortis du parc, nous savourons un bon smoothie con helado dans le bistrot ayant vue sur la mer, accompagné de patacones, des chips de banane plantain, servies avec du guacamole. Nous retournons à notre hôtel et, après cette randonnée de douze kilomètres, nous allons faire trempette dans la piscine. Sachant que le soleil n'a pas beaucoup brillé aujourd'hui, l'eau est un peu fraîche. En début de soirée, nous nous rendons au même restaurant que la veille.

Samedi 20 février 2021

Avant d'aller prendre le petit-déjeuner, nous préparons déjà nos bagages. On nous sert à nouveau un copieux repas accompagné cette fois d'une crêpe au lieu du Gallo Pinto. Après avoir rendu les clés de la chambre et chargé le paquetage dans la voiture, nous roulons jusqu'à Playa Cocles, juste après Puerto Viejo de Talamanca pour participer à la visite guidée du Jaguar Rescue Center, un centre de sauvetage et de réhabilitation pour les animaux sauvages.

En route, nous assistons à un arrêt de la circulation, car un paresseux est en train de traverser. Pour accélérer le processus et garantir la sécurité de l'animal, un homme sort de sa voiture, porte le paresseux et le dépose dans l'arbre le plus proche. Comme nous sommes un peu en avance, nous en profitons pour nous arrêter au bord d'une plage et regarder les tentatives d'un surfeur pour chevaucher les vagues. Nous arrivons au centre, achetons notre billet pour la visite et attendons l'arrivée de notre guide. Il s'appelle Max, vient du Colorado/USA et travaille bénévolement au centre depuis un an et demi. C'est un passionné qui nous apporte de nombreuses explications avec une belle pointe d'humour tout au long de la visite. Celle-ci nous emmène à la découverte des enclos ou cages d'un pécari, d'un chat sauvage, d'un crocodile, d'un ara rouge et d'un macao vert, d'un iguane, de serpents, de plusieurs paresseux de tout âge, de singes capucins, de singes hurleurs et de singes-araignées. L'alpha, à savoir le leader de la troupe des singes hurleurs qui vivent hors du parc, a été élevée par la propriétaire du parc. Depuis sa réinsertion dans la nature, elle revient systématiquement présenter ses bébés à sa maman de substitution. Max nous a raconté l'histoire de chacun des animaux aperçus. Il a aussi précisé qu'il ne s'agit là que d'une minime partie des résidents temporaires, voire permanents du parc, car au total, il y a près de cent animaux.

Après cette visite, nous reprenons la voiture pour un peu plus de dix minutes et arrivons au Congo Bongo Ecolodge, près de Manzanillo. Il est temps pour nous de prendre possession du bungalow Dream Deluxe House, qui a été le premier hébergement pour lequel nous avions craqué au moment de préparer notre voyage. Quelle merveilleuse et incroyable maisonnette avec une spacieuse terrasse et cuisine ouverte, nichée en plein cœur de la jungle. Féerique ! Nous nous y installons, enfilons notre maillot de bain et nous nous rendons vers la plage à pieds, par un petit sentier privé reliant les lodges à la mer. Le sentier débouche sur une très belle plage qui s'étend jusqu'à Manzanillo. Dans un premier temps, nous nous asseyons pour admirer la vue, puis nous nous couchons sur le sable, sous un arbre. Et là, surprise ! Parmi les branches, nous découvrons un paresseux faisant la sieste.

Après avoir fait trempette dans les vagues, nous longeons la plage pour aller à la découverte d'une partie du village. Il ne présente pas beaucoup d'intérêt et n'a que deux petits restaurants. Comme notre bungalow est vraiment trop mignon, nous décidons d'aller faire les courses et de prendre tous les repas dans notre logement. Pour le souper, nous nous régalons d'une bonne côte de bœuf, 500 g chacun, préparée au grill, accompagnée de chips et d'une salade tomates-maïs. La soirée se poursuit avec une partie de cartes et un thé chaud dans le lounge de notre terrasse. Le chat de la propriétaire a pointé le bout de son nez au cours du repas, ainsi qu'un agouti qui est venu nous souhaiter la bienvenue à la tombée de la nuit.

Dimanche 21 février 2021

Nous sommes réveillés par de drôles de bruits… Il y a des animaux sur notre terrasse. Nous sortons donc de la chambre et voyons trois ratons laveurs qui prennent la fuite. Quand le jour se lève, nous préparons le petit-déjeuner : céréales, fruits frais, tartines et chocolat froid pour prendre des forces, avant notre randonnée au parc national de Gandoca-Manzanillo. Voilà, nous sommes parés. Nous avons enfilé un pantalon, de bonnes chaussures de marche, un t-shirt et appliqué de la crème solaire et de l'anti-moustique, sans oublier bien sûr de prendre une casquette ou un bandana, des lunettes de soleil, deux litres d'eau et deux pommes. A présent, en route !

La plage que nous devons longer pour rejoindre l'accès au parc commence déjà à se remplir de Ticos qui viennent profiter de leur dimanche au bord de la mer. Après quelques mètres dans le parc, nous décidons de suivre le sentier escarpé qui doit nous entraîner en pleine jungle, au lieu de poursuivre le long des plages. Le sentier se rétrécit au fur et à mesure que nous avançons et, au bout d'un moment, il devient tellement étroit et entouré de végétation dense, que nous décidons de rebrousser chemin. Nous marcherons donc en longeant la côte, sachant qu'en plus, nous n'avons rien vu d'intéressant à part de belles araignées logées dans leurs grandes toiles et des grenouilles rouges. Le sentier se poursuit avec par-ci par-là une belle vue sur des plages idylliques, puis nous nous éloignons des côtes, sur un chemin parfois très boueux, qui monte et descend. Heureusement que nous avons de bonnes chaussures, contrairement à certaines personnes que nous dépassons, qui sont en tongs, voire même pieds nus, de peur de perdre leurs chaussures dans la boue. Selon le peu d'indications trouvées, le sentier doit nous mener vers Punta Mona. Après deux heures de randonnée dans des conditions de marche difficiles, après avoir bien souvent hésité à rebrousser chemin faute de balisage, nous débouchons enfin sur une petite plage paradisiaque, avec vue sur une petite île sur laquelle trônent fièrement quelques palmiers. Un peu plus loin se situe un rocher qui sort la tête de l'eau. Somptueux ! Nous nous lâchons avec l'appareil photo, mangeons notre pomme, grimpons sur la petite île et profitons. Nous sommes seuls au monde ! Il n'y a personne à perte de vue. 

Après en avoir pris plein les yeux, il est temps de revenir à la réalité. Nous remettons notre sac sur le dos, jetons un dernier coup d'œil en arrière et nous gravons cette image à jamais dans notre esprit. Le retour se fait d'un pas énergique et motivé par la beauté de ce que nous avons laissé derrière nous. En un peu plus d'une heure, nous revenons sur la plage de Manzanillo, qui est bien occupée. Vu le monde, nous décidons de ne pas nous y attarder et allons directement à notre bungalow, pour faire une pause bien méritée. Après être partis le matin vers 8h15, nous arrivons chez nous peu avant 15h. Nous nous posons, mangeons une bonne pastèque et nous nous équipons pour profiter encore un peu de la plage et de la mer. Alors que le soleil s'apprête à disparaître derrière la forêt, nous retournons à notre bungalow. Nous trinquons à la découverte de notre île autour d'un bon apéro, puis nous passons à table. Au menu ce soir : pâtes sauce pesto et salade de carottes. Le chat de la propriétaire ne tarde pas à venir faire son show sur la terrasse. La soirée se poursuit avec une partie de cartes et un thé chaud accompagné de biscuits dans le lounge. Le jeu est brièvement interrompu par l'arrivée d'un raton laveur qui a sauté sur la terrasse. Surpris par notre présence, il se dresse sur ses pattes arrière, nous observe, puis déguerpit. Époustouflant ! Le moment est venu pour nous, aventuriers de l'extrême, d'aller se coucher au son des bruits de la jungle.

Lundi 22 février 2021

La journée commence avec les cris des singes hurleurs : forts, proches, puissants. Incroyable ! Je me lève, le jour aussi, et je m'installe sur la terrasse pour écrire quelques lignes dans notre carnet de voyage, après avoir balayé le chenit laissé par les ratons laveurs. Vers 7 heures nous préparons le petit déjeuner. Au menu : omelette, lard grillé, toasts, beurre, confiture, céréales, fruits frais et chocolat froid. Vers la fin du repas, un colibri nous fait honneur de sa présence, ainsi qu'un agouti.

Aujourd'hui nous allons profiter de la plage. Nous enfilons notre maillot de bain, nous nous badigeonnons de crème solaire et nous voilà en chemin, direction la plage. Avant de nous y installer, nous décidons de nous promener un peu le long de celle-ci, vers l'ouest, puis dans le sens opposé. Comme il y a pas mal de vagues, nous nous déplaçons un peu plus près vers la plage municipale de Manzanillo. Là, nous bravons les petites vagues qui se trouvent à l'entrée de la mer, puis nous nous prélassons au rythme des vagues. Après être sortis de la mer, nous nous dirigeons vers le bout de la plage appartenant à notre lodge. Toutes ces activités nous ont donné faim. Nous retournons donc à notre bungalow. En chemin, nous voyons à nouveau les singes hurleurs, en pleine sieste, tout en haut dans les grands arbres.

Nous nous préparons un petit encas, nous nous prélassons sur la terrasse et dans le hamac en observant plusieurs toucans. Ensuite, nous retournons à la plage, où nous savourons notre dessert : de délicieux morceaux de pastèque. Motivés par le succès de la baignade du matin, nous n'hésitons pas à entrer dans l'eau et à passer au-delà des petites vagues pour aller nous amuser dans des vagues plus conséquentes. Il nous est arrivé à plusieurs reprises de nous retrouver prise dans le tourbillon au cœur de la vague. Sentant que nos forces s'amenuisent, nous décidons de retourner vers le bord en laissant les vagues nous y entraîner. C'est alors que nous apercevons sur la plage des sauveteurs venus sur place pour nous signaler que le courant est mauvais (rip curl) et qu'il convient de ne pas aller aussi loin dans la mer. Nous sortons donc de l'eau et allons nous coucher sur le sable pour bronzer un peu. Nous tentons aussi de retrouver le paresseux vu avant-hier parmi les amandiers qui bordent cette partie de la plage. Lorsque le soleil s'apprête à disparaître derrière les arbres, nous récupérons notre matériel et retournons à notre maisonnette. Sur le sentier, nous en profitons pour regarder en l'air et apercevoir alors des singes hurleurs et un singe-araignée. Quel plaisir de pouvoir utiliser la douche extérieure pour enlever la majeure partie du sable collé à notre peau. C'est en dégustant un bon repas fait de croque-monsieur accompagnés de salade verte avec des morceaux de tomates que nous prenons congé de cette belle journée. Bien entendu, nous prenons encore un thé chaud et des biscuits en jouant aux cartes.

Mardi 23 février 2021

Comme il a plu pendant la nuit, les cris des singes hurleurs sont peu fréquents et lointains. Une fois debout, nous commençons déjà un peu à regrouper nos affaires, car c'est malheureusement aujourd'hui que nous devons délaisser ce petit coin de paradis. Vient ensuite le moment de prendre le petit-déjeuner sur la terrasse, avec la présence de quelques toucans dans les arbres situés un peu plus loin. Comme le soleil est de la partie, nous décidons de faire une dernière balade le long de la plage pour se gorger de l'énergie de la région Caribe Sur (Caraïbes sud). Puis l'heure est venue de mettre notre paquetage sur le dos, de nous diriger vers notre voiture et de jeter un dernier regard sur notre bungalow niché au cœur de la jungle.

Nous prenons la route pour nous rendre à Puerto Viejo de Sarapiquí, situé à quelque deux cents kilomètres au nord-ouest d'ici. D'abord, nous longeons la côte caribéenne et nous nous arrêtons brièvement à Puerto Viejo de Talamanca pour admirer les surfeurs. Ensuite, nous contournons Puerto Limón et nous nous éloignons des côtes sur cette route à grand trafic, dont la vitesse de circulation est limitée en raison des travaux d'élargissement de la chaussée. Le trafic est dense, le paysage – de nombreuses bananeraies – n'est pas très diversifié et le trajet semble interminable. Enfin nous quittons cette route et nous nous dirigeons vers le nord. Ce dernier tronçon s'effectue sur une route bien moins fréquentée et nous pouvons à nouveau ouvrir les fenêtres pour sentir l'air pur et chaud traverser l'habitacle. Voilà, nous y sommes. Nous apercevons déjà l'enseigne de notre hôtel El Bambú. Il nous aura finalement fallu près de cinq heures pour parcourir ces quelque deux cents kilomètres. L'hôtel est sympa, aménagé avec une jolie piscine et des passerelles pour accéder aux chambres. Nous nous installons dans notre chambre située tout au bout de la longue passerelle, puis nous allons piquer une tête dans la piscine pour nous rafraîchir et nous détendre. Ensuite, comme l'hôtel est situé dans l'allée principale de cette petite ville, nous décidons d'aller jeter un œil aux différentes boutiques qui longent la rue. Il s'agit en majorité de petits magasins vendant de tout et de rien et, à voir certains articles, nous ne savons pas depuis combien d'années ils sont en vente. Il y a même un magasin qui vend des télévisions, des réfrigérateurs et des motos ! Nous repérons néanmoins une petite boulangerie qui ouvre à 5h du matin, dans laquelle nous pourrons aller chercher de quoi manger une petite morce le lendemain avant notre excursion.

Après cette petite escapade, nous retournons au restaurant de notre hôtel pour souper. La carte est alléchante et nous optons finalement pour un churrasco argentin. Il s'agit d'un morceau de bœuf, comme une grande entrecôte, servie avec un mélange de légumes, une pomme de terre au four fourrée de fromage frais mélangé à de la crème acidulée et accompagnée d'une banane plantain braisée. Après ce repas, nous ne tardons pas à aller nous coucher. Le trajet en voiture a été long et la journée de demain sera intense.

Mercredi 24 février 2021

Pour la première fois du séjour, nous nous réveillons avec la sonnerie du réveil. Il est 5 heures du matin. Nous enfilons rapidement nos vêtements, embarquons nos affaires et allons à la boulangerie d'en face pour manger un croissant jambon-fromage, une petite pâtisserie et boire un choco-drink. A 6 heures précises, le chauffeur arrive avec un minibus à dix places, rien que pour nous deux.

Comme nous nous y attendions, le trafic est déjà dense. Pas grave, nous avons un chauffeur et pouvons même piquer un petit roupillon. Après une heure et demie de trajet, nous arrivons au restaurant Calipso près de Siquirres. On nous y sert un délicieux Gallo pinto, petit déjeuner typiquement costaricien, composé d'un mélange de riz et de haricots noirs, d'œufs brouillés, de tranches de fromage, d'une assiette de fruits frais et d'un délicieux jus de pastèque. Après ce repas, nous nous installons à nouveau dans le bus qui nous conduit vers l'équipe qui organise l'excursion en rafting, sur les hauts de la rivière Pacuare, à environ trente minutes de là. Arrivés sur place, on nous présente le chef de l'expédition, qui se chargera d'assurer notre sécurité en cas de chute dans l'eau et qui nous accompagnera en kayak. Ensuite la personne qui sera à la barre du canot et nous donnera les instructions tout au long de la descente et une troisième et dernière personne, le chauffeur de la jeep, qui transporte le matériel pour cette activité, ainsi que la remorque sur laquelle sont attachés le rafting et le kayak. On nous invite à prendre congé de notre chauffeur de bus, qu'on retrouvera plus tard, puis à grimper dans le véhicule. Le chemin qui nous entraîne vers la rivière est sinueux, caillouteux et très en pente. Le chauffeur maîtrise vraiment bien ce parcours. En discutant avec le guide, nous apprenons que nous sommes les seuls participants de l'excursion du jour et que nous bénéficions donc d'un tour privé. Du coup, nous comprenons mieux pourquoi on nous a appelé la veille pour négocier le coût de la sortie avec transport compris.

Nous débouchons finalement sur une petite plage de cailloux, qui marque l'endroit où nous allons mettre le rafting à l'eau et débuter la descente. Celle-ci nous entraîne à travers des paysages magnifiques et des rapides de niveau 2 à 4 que nous maîtrisons plutôt bien. Le long du parcours, nous apercevons différents oiseaux, dont un martin-pêcheur, des hérons, un toucan, ainsi que des papillons, dont le Morpho bleu. La rivière est assez large la plupart du temps, on y rencontre parfois des chutes d'eau et à deux reprises, nous avons l'occasion de nous baigner dans la rivière avant de remonter dans le rafting qui navigue à nos côtés. Une de ces baignade s'est faite dans un canyon entouré des deux côtés par de grandes parois rocheuses. Magnifique ! Après vingt-sept kilomètres et environ trois heures et demie à pagayer, nous arrivons au terme de notre escapade fluviale. Nous décrochons le gilet de sauvetage, nous remettons la pagaie sur la remorque et grimpons à nouveau dans la jeep qui nous reconduit au Calipso, où nous attend un délicieux dîner : un Casado, autre plat traditionnel du Costa Rica, comprenant du riz blanc, deux escalopes de poulet, une purée de haricots noirs, un mélange de légumes et une banane plantain braisée.

L'estomac bien rempli, nous prenons congé de l'équipe de Río Tropicales, que nous remercions vivement, et grimpons dans le bus qui nous reconduit à l'hôtel. La route étant longue et peu intéressante, nous n'hésitons pas à piquer un petit somme. Arrivés à l'hôtel, nous passons à la réception pour payer la note, car le lendemain, nous nous en irons directement après le petit-déjeuner. Nous en profitons pour nous inscrire au tour nocturne que l'hôtel propose à ses hôtes. Une sortie en présence d'un guide et qui débute à 18h. D'ici-là, nous avons encore le temps de faire trempette dans la piscine, même si l'eau et l'air sont un peu plus frais que la veille.

À 18h, nous arrivons à la réception, en pantalon long et avec des chaussures fermées, conformément aux instructions reçues, pour partir en balade nocturne dans la petite forêt attenante à l'hôtel. A peine quelques mètres parcourus sur le sentier qu'e le guide nous montre du faisceau de sa lampe de poche un paresseux en train de somnoler, accroché à une branche. La balade se poursuit, le guide nous montre un crapaud, des araignées, un oiseau qui dort, des toucans nichés dans un tronc d'arbre pour la nuit. A mesure que nous nous enfonçons dans la forêt sur ce sentier, le guide scrute minutieusement le chemin et les alentours, car la présence de serpents est toujours possible au Costa Rica et il nous recommande de bien marcher en colonne derrière lui, au milieu du sentier. À mi-parcours, nous voyons également des grenouilles "Blue jeans", rouge vif aux pattes arrières bleues. L'excursion touche à sa fin, c'était très intéressant, mais aussi très particulier. Jamais nous n'aurions osé nous aventurer seuls, de nuit, sur ce type de sentier, même s'il se trouve tout proche de l'hôtel. Il y a tellement de bêtes, dont plusieurs sont dangereuses pour l'homme ! Pour nous remettre de nos émotions, nous partons souper au restaurant de l'hôtel, avant d'aller nous coucher.

Jeudi 25 février 2021

A peine réveillés, nous refaisons notre paquetage, puis nous allons prendre le petit-déjeuner. En chemin, nous apercevons le paresseux vu la veille en train de se déplacer, puis grignoter des feuilles. Alors que le souper était délicieux, nous sommes un peu déçus de la qualité du Gallo Pinto qui nous est préparé. Nous récupérons ensuite nos affaires et nous mettons en route en direction de l'Arenal. Après environ deux heures de route, nous approchons de La Fortuna. Cette petite ville, centre névralgique de la région, sent le tourisme à plein nez. Il y a des pancartes indiquant différentes possibilités d'activités de part et d'autre de la route, de nombreuses boutiques et d'innombrables restaurants ou sodas. À la sortie de la ville, nous nous arrêtons devant une échoppe de souvenirs, qui est aussi une galerie d'art. Nous y voyons de très beaux objets et parmi ceux-ci, celui qu'on s'était imaginé… Une œuvre en bois, de type masque Boruca, sur laquelle apparaissent bon nombre des animaux que nous avons découverts dans ce beau pays : paresseux, toucan, colibri, perroquet, grenouille, papillon, … C'est incroyablement magnifique ! C'est sûr, ce sera le souvenir que nous rapporterons de notre voyage. Nous demandons qu'il soit bien emballé et, heureux, nous l'emportons dans notre voiture. Nous poursuivons notre route et arrivons bientôt au Linda Vista à El Castillo. Notre chambre donne sur le lac Arenal et sur le volcan du même nom. Malheureusement, le sommet de ce dernier est entouré de nuages. Nous espérons qu'il se découvrira d'ici peu.

Après avoir déposé nos affaires dans la chambre, nous reprenons la route pour nous rendre à Arenal 1968. Il s'agit d'un parc privé proposant deux sentiers de randonnée qui cheminent parmi des restes de roche volcanique et de lave provenant de la dernière éruption volcanique datant de 1968. Malheureusement, nous apercevons peu d'animaux en cours de promenade. Ici les animaux ne font que transiter, car la végétation a été détruite lors de l'éruption et n'est actuellement pas encore aussi fournie que dans d'autres forêts de la région. Néanmoins, au détour d'un sentier, on tombe sur une couleuvre de couleur beige. A mi-parcours, nous décidons de faire une halte au mirador. Le volcan est toujours caché par de nombreux nuages. Soudainement, il se met à pleuvoir légèrement et nous décidons de poursuivre notre marche. Celle-ci nous entraîne près du petit lac Los Patos, puis dans une forêt humide. Là encore peu d'animaux rencontrés... Peu avant la fin de la randonnée, le sentier nous emmène vers une belle esplanade aménagée en coin de petite restauration. C'est très joli ! Nous nous y arrêtons pour boire un jus de fruit tout en profitant d'une belle vue sur le lac Arenal et sur le volcan, toujours paré de son chapeau de nuages. Soudain, nous sommes surpris par une bonne averse tropicale qui nous contraint à patienter à l'abri avant de nous remettre en marche. Heureusement que nous étions parvenus jusqu'à cette plateforme. Lorsque arrive l'accalmie, nous filons vers le parking, puis nous nous rendons à l'hôtel. Arrivés là-bas, malgré la fraîcheur de l'air et les gros nuages dans le ciel, nous nous rendons à la piscine. Juste le temps de faire quelques photos, puis nous prenons place dans le jacuzzi, qui est bien plus chaud. Après le souper, que nous avons pris dans un restaurant à El Castillo, nous nous couchons en espérant vivement que le soleil sera de la partie le lendemain et que le volcan Arenal s'offrira pleinement à nos yeux par notre fenêtre.

Vendredi 26 février 2021

Contrairement à ce que nous avions espéré, à notre réveil, le volcan Arenal n'est toujours pas découvert. Il est même encore plus englouti par les nuages et une légère averse ne tarde pas à arriver.

Nous nous affairons à emballer nos vêtements et à charger le véhicule avant de nous rendre au restaurant de l'hôtel pour prendre le petit-déjeuner. Nous optons pour la version à l'américaine, à savoir œufs brouillés, deux tranches de jambon tiède, deux petits morceaux de fromage, deux toasts, de la margarine, de la confiture et un jus d'orange qui ressemble plus à un concentré mélangé à de l'eau. Après ça, nous nous dirigeons vers le Mistico Hanging Parc, à environ quinze minutes de route, où nous attendent les fameux ponts suspendus. Arrivés sur place, il n'y a toujours pas d'éclaircie en vue et la visite se fera par temps couvert avec des averses intermittentes. Moyennant un léger supplément, nous allons pouvoir profiter de la présence d'un guide francophone avec une autre famille venue du Luxembourg.

En raison des conditions météo, il n'y a que très peu d'animaux. Par conséquent, le guide nous apporte essentiellement des informations botaniques. Nous en apprenons ainsi beaucoup sur le palmier marcheur, le mimosa aux feuilles qui se rétractent, les heliconias velus, les caféiers, le bananier ornemental et les épiphytes qui prennent domicile sur les troncs d'arbres. Il nous apporte aussi quelques précisions sur les animaux que nous rencontrons : colibri, tarentule, oiseau grimpeur, oiseau dont la queue se termine par deux plumes rondes bleues, vipère, singes hurleurs. De plus, il nous informe que les chauves-souris représentent 40% des animaux présents au Costa Rica et qu'elles sont essentielles à l'équilibre naturel du fait de leur alimentation et de leurs déjections. Le tour se termine finalement après près de quatre heures de balade à travers des sentiers, des ponts fixes et des ponts suspendus. Dommage que la météo ait été aussi défavorable, car ce parc donne certainement lieu à d'incroyables rencontres animalières avec une météo plus clémente. Après une petite glace, le temps est venu pour nous de reprendre la route direction l'ouest.

Nous longeons le lac Arenal sur les hauts et laissons petit à petit derrière nous les gros nuages gris. A aucun moment de cette étape, nous n'aurons eu l'occasion de voir le volcan Arenal dans son intégralité. Dommage… Arrivés au bout du lac, nous nous engageons sur une route secondaire qui doit nous permettre d'arriver à destination sans faire un grand détour. Cette route se transforme peu à peu en chemin caillouteux qui traverse des hameaux isolés et passe à côté de maisons et de fermes qui semblent être perdues au milieu de nulle part. Après une dizaine de kilomètres, nous rejoignons la nationale #6, qui nous conduit tout droit à Bijagua. Là, nous tournons à droite pour atteindre notre hébergement Casitas Tenorio en montant un chemin raide et caillouteux sur deux kilomètres et demi. Notre petite maisonnette, Casita la Luna, est adorable. Nous nous installons, nous nous posons un moment sur la petite terrasse, puis nous partons découvrir le petit sentier qui sillonne à travers une partie de la forêt de la propriété. Malheureusement, nous n'y voyons que des oiseaux et aucun mammifère. De retour à notre maisonnette, nous nous lançons dans une partie de cartes avant d'aller souper en ville. Comme le réparateur du système d'eau chaude n'est pas encore venu, nous prendrons une douche à notre retour. Sur recommandation de la propriétaire, nous nous rendons à la pizzeria El Barigón. Nous y dégustons une délicieuse pizza au feu de bois. Cependant, nous avons eu les yeux plus gros que le ventre. Nous demandons donc à emporter les quatre tranches de pizza restantes. Cela nous fera un bon en-cas pour le lendemain. De retour à la maisonnette, l'eau chaude a bien été rétablie, mais la pression dans la douche est minime. Nous partons nous coucher repus et satisfaits d'avoir retrouvé une météo moins humide.

Samedi 27 février 2021

Il a plu toute la nuit et cela ne semble pas vouloir s'arrêter… Nous nous rendons vers le bâtiment principal pour prendre le petit-déjeuner. Les tables sont disposées de manière à être assis face à la forêt, comme devant une grande vitrine animée, mais sans vitre, où s'activent une multitude d'oiseaux et des écureuils. Nous y voyons même des toucans, dont le toucan Araçari, que nous n'avions pas encore vu jusqu'ici. On nous sert un Gallo Pinto, mais cette fois préparé avec des produits frais de la ferme attenante. Nous retournons à notre maisonnette pour nous équiper en vue de l'excursion du jour, le parc national du volcan Tenorio. Au vu des conditions météo, nous savons déjà que l'eau turquoise du Río Celeste ne sera pas au rendez-vous. Cela fait partie de l'aventure !

Après un peu moins de trente minutes, nous arrivons au parking du parc. Étonnamment, malgré le temps nuageux et les pluies intermittentes, il y a beaucoup de visiteurs. Pour la première fois du séjour, nous sommes amenés à devoir faire la file avant l'entrée, en respectant les distances sanitaires. Après tout ce que nous avons vécu jusqu'ici depuis le début de notre voyage, cela nous paraît presque surréaliste. Nous voici en train de cheminer le long du sentier. Au vu du nombre de visiteurs ici, il y a peu de chance que nous rencontrions des animaux. Mais qui sait ? Plus loin, un groupe de jeunes nous signale qu'il y a une vipère sur un tronc d'arbre. Nous nous empressons d'aller admirer ce spécimen qui est en train de grimper le long du tronc pour prendre la fuite. Il recommence à pleuvoir. Il fallait s'y attendre. J'enfile mon poncho et nous poursuivons notre marche. Le plus long sentier nous entraîne vers l'endroit où commence la magie, l'endroit où deux cours d'eau aux propriétés chimiques différentes se mélangent, provoquant en temps normal un mélange chimique qui colore l'eau du Río Celeste d'une teinte bleu turquoise. Certes, nous ne voyons pas de couleur turquoise, mais nous distinguons, malgré l'eau brunâtre, deux nuances différentes à l'embouchure. Nous décidons de faire ici une petite halte pour manger les restes de pizza de la veille. À peine avons-nous sorti la nourriture du sac qu'une belle averse commence. Pas grave, nous apprécions sereinement notre encas et en profitons pour prendre une photo, tant la situation nous paraît drôle. Pura vida !

Nous repartons en sens inverse pour nous diriger vers la chute d'eau de cette rivière. En chemin, nous passons devant le mirador, d'où nous aurions pu distinguer le volcan Tenorio par temps dégagé. Pour accéder à la chute d'eau, il faut descendre un long escalier de près de deux cent cinquante marches, mais cela en vaut la peine. La vue est magnifique ! Nous ne pouvons même pas nous imaginer ce que ça doit être quand l'eau est turquoise… Arrivés en bas, une nouvelle averse s'abat sur nous. Décidément, toutes les photos prises aux abords de la rivière ce jour-là seront marquées par des trainées de pluie. Nous nous rendons vers la sortie du parc et tentons de trouver un coin hors du parc pour nous baigner dans le Río Celeste. Alors qu'il nous semble avoir trouvé un spot, on nous informe que l'eau de la rivière n'est vraiment pas chaude et qu'en plus elle est relativement boueuse…

Nous rebroussons chemin et décidons de passer au supermarché. Nous allons consacrer le restant de l'après-midi à trouver des solutions dans la maisonnette pour faire sécher nos affaires et à faire une partie de cartes avec un thé chaud et des biscuits. A relever que, pour la première fois du séjour, j'ai gagné aux cartes!

Après avoir pris une douche, nous nous rendons au même restaurant que la veille, mais cette fois, nous ne prenons pas une pizza. Après le souper, nous remontons une dernière fois la route sinueuse qui nous conduit au Casitas Tenorio et allons nous coucher en espérant que la nuit sera moins pluvieuse que la veille.

Dimanche 28 février 2021

A peine réveillés, nous ne tardons pas à nous lever, à ranger déjà quelques affaires, puis à aller prendre le petit-déjeuner. Les oiseaux et les écureuils sont déjà au rendez-vous. De retour à la maisonnette, nous terminons nos bagages et embarquons notre paquetage dans la voiture. Nous nous mettons en route en espérant vivement laisser derrière nous ce temps mitigé et ces températures de moins de 20°C. Nous nous dirigeons vers le sud, dans la région du Guanacaste. À peine une heure de trajet et nous arrivons sur le parking des chutes d'eau de Llanos de Cortés. Il fait chaud, très chaud et il y a beaucoup de vent. Nous empruntons le sentier qui nous conduit rapidement aux chutes d'eau. Elles sont très belles et font environ quinze mètres de large, contrairement à celles admirées jusqu'ici. Nous posons nos affaires sur la petite plage, puis nous allons faire trempette. L'eau est fraîche, mais au vu de la chaleur, cela convient parfaitement. Nous nageons jusqu'à nous approcher au plus près des chutes et ressentons la puissance de leurs jets d'eau. Sortis de la rivière, nous nous asseyons sur un gros caillou pour sécher un peu et profiter du spectacle. Nous avons bien fait de venir de bonne heure, car la plage se remplit de plus en plus, en particulier par de nombreux Ticos venus en famille profiter de leur dimanche dans ce bel endroit. Ensuite, nous reprenons le sentier en sens inverse pour rejoindre notre véhicule et finalement poursuivre notre trajet.

Après une centaine de mètres parcourus sur la petite route caillouteuse, nous apercevons un iguane. Comme il est très craintif, il s'empresse de filer à travers les feuilles sèches qui bordent la route. Nous venons enfin de voir notre première iguane ! Un peu plus loin, juste avant d'accéder à la route principale, nous en voyons un autre. Nous nous engageons ensuite sur la route nationale en direction de l'est. Après moins de trente minutes de route, nous arrivons à Las Pumas, un refuge pour animaux sauvages. Le site n'est pas très grand, mais en parcourant ses allées, nous avons l'occasion de voir des singes capucins, des singes-araignées, des perroquets verts qui parlent - ce qui est assez effrayant, un puma, des jaguars, des toucans, un ocelot, des aras et des tortues. Hors de cage, nous apercevons aussi des singes hurleurs et des iguanes. Décidément, quelle chance de pouvoir croiser autant d'iguanes aujourd'hui. Ensuite, nous repartons, car la route qui doit nous conduire aux abords d'Alajuela est encore longue et risque d'être surchargée de trafic, car il s'agit de l'axe qui mène à la grande ville de San José.

A mi-chemin nous décidons de quitter la route #1 pour une route secondaire, qui nous mène vers la route #3, près de laquelle se situe notre Bed & Breakfast. Pour finir, il ne reste plus qu'une vingtaine de kilomètres à parcourir. Nous avons perdu un peu de temps, car nous nous sommes quelque peu égarés, sachant que le GPS persistait à vouloir nous rediriger vers la route #1. Aux alentours de 17h, après près de quatre heures de route , nous voilà enfin arrivés à la Villa Margarita, située dans le quartier de La Garita d'Alajuela.

Nous vidons la voiture et nous nous installons dans la chambre. Le soir venu, nous grignotons une pizza directement sur place, car nous n'avons aucune envie de devoir ressortir, puis nous allons nous coucher.

Lundi 1er mars 2021

A mon réveil, je vais scruter l'horizon pour voir si le volcan Poas est aussi dégagé que la veille. Malheureusement, ce n'est pas le cas et la propriétaire nous indique qu'au vu des nuages longeant les différents sommets, le volcan ne sera sûrement pas dégagé de la journée. Nous décidons de repousser la visite du Poas à la fin de la semaine et de prendre notre temps pour le petit-déjeuner. Après quoi nous trions nos affaires, une partie d'entre-elles resteront ici, car nous n'en avons pas besoin ces prochains jours.

Nous nous mettons ensuite en route pour aller au La Paz Waterfall Garden. Arrivés sur place, nous sommes ébahis par la qualité de l'aménagement et la décoration du site. La balade commence par la visite de différentes structures qui accueillent des animaux rescapés, la plupart ayant été récupérés par le gouvernement sur constat de détention illégale d'animaux sauvages. Nous commençons par l'espace réservé aux oiseaux. Il s'agit d'une immense cage grillagée mais ouverte, dans laquelle nous parcourons les allées pour observer une multitude d'oiseaux, ainsi que des toucans. Puis nous poursuivons avec la serre réservée aux papillons. Des dizaines de Morpho nous y accueillent en tournoyant autour de notre tête pendant que nous parcourons les allées. Nous arrivons ensuite vers l'espace dédié aux singes. Là, nous repérons un singe capucin en train d'écraser sa langue contre la vitre. Trop drôle ! Le tracé nous mène ensuite vers le jardin aux colibris, que nous traversons sans en apercevoir un seul. Nous accédons ensuite à la grotte dans laquelle sont aménagés des terrariums pour les serpents. De magnifiques spécimens avec entre autres la fameuse vipère Fer de Lance, serpent le plus dangereux du pays. La visite se poursuit avec la zone dédiée aux fauves. Nous y voyons des ocelots, des pumas, des jaguars et des margays (= chats sauvages). Un des jaguars nous a même fait cadeau de sa présence et de ses déplacements tout près de la vitrine d'observation. Un pur bonheur ! Le chemin nous entraîne ensuite vers la serre aux grenouilles. Nous y trouvons quelques amphibiens en terrarium, dont de gros crapauds. La visite des animaux étant terminée, nous décidons de suivre le sentier de randonnée qui longe la rivière, remonte et redescend au moyen de plusieurs escaliers, puis finit par nous mener vers le Trout Lake, qui est un très joli espace aménagé pour les résidents des loges de ce parc. Le paysage se présente sous la forme d'un immense bassin à débordement, avec une petite chute d'eau et des chaises longues placées sur le pourtour. Magnifique ! Après quoi, nous nous dirigeons vers le sentier qui permet d'accéder aux cinq chutes d'eau de ce parc. La majeure partie du sentier consiste en des escaliers qui descendent de chute d'eau en chute d'eau. Elles sont somptueuses, hautes, impressionnantes, majestueuses, idylliques. Quelle merveille ! Nous en prenons plein les yeux, nous ne nous en lassons pas. Arrivés tout en bas du parc, une navette nous attend pour nous reconduire à l'entrée du parc.

L'endroit est tellement beau que nous décidons de manger sur place au restaurant, avec vue sur le Poas, qui est toujours couvert de nuages. Après avoir savouré un délicieux sandwich au poulet, nous reprenons la route en direction de Puerto Viejo de Sarapiquì. Au bas du parc, nous en profitons pour nous arrêter, faire encore une photo des chutes d'eau et savourer une barquette de fraises achetées sur place et cultivées à 1700 m d'altitude. Bon, à présent, en route! Il nous faut un peu moins d'une heure pour arriver jusqu'à l'hôtel Ara Ambigua.

La réception et le restaurant sont très jolis, le bungalow où se trouve notre chambre est cependant vétuste. Nous ne nous y attardons pas et nous nous empressons d'aller voir le petit lac de l'hôtel, où peuvent se trouver des caïmans. Arrivés sur place, nous ne trouvons pas les reptiles et il se met à pleuvoir. Espérons que l'averse ne soit que passagère. Nous nous abritons sous les arbres. Finalement, comme ça s'éternise, nous retournons à la chambre en tongs et sans poncho. Puisque la météo nous joue un sale tour, nous ne pourrons pas aller parcourir le sentier de l'hôtel et décidons d'aller jouer aux cartes en sirotant un bon cocktail au bar de l'hôtel. La partie de cartes terminée, nous partons à la recherche des grenouilles dans l'allée située aux abords du restaurant avec pour seul éclairage la lampe de poche du smartphone. Nous distinguons finalement un gros crapaud. Ensuite, nous retournons au restaurant pour souper. Le repas est bon, mais nous nous sentons un peu seuls dans cette grande salle à manger où il n'y a qu'une seule autre table occupée. Nous repartons dans notre chambre, qui ne nous inspire pas vraiment confiance. Bon, dépêchons-nous de dormir, le lendemain arrivera plus vite.

Mardi 2 mars 2021

Dès le réveil, nous plions bagage, déposons nos sacs dans la voiture et allons prendre le petit-déjeuner au restaurant de l'hôtel. Une demi-heure plus tard nous prenons la route direction La Pavona, un endroit d'où partent la majorité des navires qui se rendent à Tortuguero. Nous y découvrons un vaste parking, ainsi qu'une grande aire d'attente couverte, avec des tables, des chaises et la possibilité de consommer des boissons/snacks. Pour la première fois, il y a aussi des toilettes payantes. En attendant le départ de notre lancha, petit bateau à moteur pour vingt personnes, nous commençons une partie de cartes.

A présent, il est l'heure de chercher nos sacs dans la voiture, de suivre le capitaine et de nous installer à bord de la navette. Après un peu moins d'une heure, nous arrivons au débarcadère du petit village de Tortuguero. A peine avons-nous mis pied à terre qu'un Tico nous indique le chemin pour nous rendre à l'hôtel Miss Junie's. Celui-ci est situé tout au bout de l'allée principale du village, à moins de 5 minutes de marche. Arrivés au bout de la rue, nous poussons un beau portail en bois et découvrons un grand jardin où trône un imposant bâtiment en bois, construit sur deux étages avec un balcon tout le tour. Sur sa droite, une belle piscine. Une fois installés dans notre chambre, nous allégeons un peu notre tenue - car il fait chaud - et enfilons nos tongs. Nous traversons la rue en sens inverse, sur presque toute la longueur, pour aller au bureau de Tortuguero Tour. Nous y rencontrons Jessica, une guide francophone, originaire d'Allemagne, qui doit nous emmener en excursion le lendemain à l'aube. Jusqu'ici nous avions échangé que des messages écrits et c'est drôle de la rencontrer pour la première fois. Après avoir échangé quelques mots et reçu les instructions pour la sortie en canoë dans la mangrove, nous retournons vers le centre du village pour aller boire un Batido de leche, une sorte de milk-shake fait avec des fruits frais, et manger un burrito chez Mi Niño. Un vrai régal !

Ensuite, nous nous dirigeons vers la plage et longeons la côte jusqu'à notre hôtel. Nous nous empressons d'aller mettre notre maillot de bain et partons profiter de la piscine et des chaises longues. Nous retournons ensuite sur la plage pour nous y balader, sur le côté gauche. Nous repérons quelques oiseaux dans le ciel et admirons les vagues qui se fracassent sur le sable. La baignade en mer est vivement déconseillée ici, car les courants sont très mauvais. De retour à l'hôtel, nous prenons une douche et allons souper au restaurant de l'hôtel. L'histoire raconte qu'il s'agit là du premier restaurant qui a ouvert à Tortuguero. Nous nous laissons tenter par le fameux poulet caribéen de Miss Junie's, qui est très bon. Nous ne tardons pas à aller nous coucher, sachant que nous devrons nous lever de bonne heure le lendemain.

Mercredi 3 mars 2021

Aujourd'hui, debout de bonne heure, car nous avons rendez-vous avec Jessica à son bureau à 5h45. Il y a quatre autres personnes qui participent à cette excursion, ainsi que Francisco, le collaborateur de Jessica, qui va conduire le canoë à moteur électrique et qui a un œil de lynx pour dénicher les animaux parmi la luxuriante végétation qui borde les canaux de cette région.

Très rapidement, on nous montre les premiers oiseaux, des hérons et des aigrettes, ainsi que les premiers iguanes, qui se prélassent sur les branches des arbres. Puis nous distinguons un paresseux à trois doigts tout en haut d'un arbre et un peu plus loin, des perroquets verts et encore des toucans. Jessica nous apporte plein d'informations sur la mangrove, la région de Tortuguero, ainsi que sur la faune et la flore qui s'y trouvent. Sur le retour, nous apercevons aussi quelques caïmans. Après plus de trois heures de promenade sur l'eau, nous débarquons à Tortuguero tout enrichis par la quiétude matinale des canaux. Là où nous avons débarqué, les membres de la famille du mari de Jessica sont en train de préparer des tamales, des pavés de riz mélangés à de la farine de maïs, des légumes et du poulet, qui sont ensuite enveloppés d'une feuille de bananier pour être cuits pendant près d'une heure dans de l'eau bouillante. Elle nous propose d'en acheter. Comme nous devons accélérer un peu le pas, car l'heure du petit-déjeuner à notre hôtel est presque passée, nous passerons plus tard récupérer cette spécialité.

Après le petit-déjeuner, nous enfilons nos chaussures de marche, nous nous badigeonnons de crème solaire et nous nous pulvérisons de spray anti-insecte pour aller visiter le parc national de Tortuguero. Il débute tout au bout de l'allée principale du village, à l'opposé de notre hébergement. Un joli sentier parcourt la forêt, puis longe la plage sur environ trois kilomètres. Cette randonnée nous donne l'occasion d'apercevoir un toucan, un paresseux, des dindes sauvages, un tamandua - communément appelé fourmilier, des singes hurleurs et des singes-araignées. Ici et là, des ouvertures permettent de quitter le sentier pour rejoindre la plage. On peut y admirer de magnifiques paysages, dignes d'une carte postale. Nous y avons même vu des traces de pas du jaguar. Sur le retour, nous croisons les deux jeunes filles présentes à l'excursion du matin et à la sortie du parc nous revoyons l'autre couple également présent sur le canoë, venu récupérer leur part de tamales. Nous nous asseyons au débarcadère pour déguster la spécialité culinaire, qui est, à notre goût, un peu fade. Après quoi, nous décidons de retourner chez Mi Niño pour savourer une dernière fois un bon batido et un burrito.

Il est temps d'aller piquer une tête dans la piscine de l'hôtel, puis de peaufiner notre bronzage sur les chaises longues. Ensuite, nous nous offrons une dernière balade le long de cette belle plage sauvage et nous nous imprégnons de l'odeur du sel et des remous des vagues de la mer des Caraïbes. Ce soir, nous profitons d'aller manger dans un soda du village, histoire de parcourir encore un peu l'allée principale de Tortuguero, où il y a plein de petites boutiques et de lieux de restauration. Comme nous ne sommes pas de nature très curieuse en termes de cuisine et que nous ne souhaitons pas être déçus, nous retournons finalement chez Mi Niño pour souper. Mais avant le véritable repas, nous nous accordons un petit cocktail avec une partie de cartes. Ensuite, des spaghettis aux crevettes sauce caribéenne et salade aux crevettes. Le temps est venu pour nous de remonter une dernière fois cet axe principal pour arriver à notre hôtel. Nous allons nous coucher, sans avoir oublié auparavant d'inspecter le jardin à la recherche d'animaux, et plus particulièrement un grand iguane.

Jeudi 4 mars 2021

Il a plu pendant la nuit, ce qui a légèrement rafraîchi l'air ambiant et nous a permis de ne pas avoir trop chaud pendant la nuit. Une fois réveillés, nous faisons notre paquetage. Nous l'embarquons direction le restaurant pour le petit-déjeuner, car la lancha doit passer nous prendre directement au débarcadère de l'hôtel d'ici trente minutes. A peine l'omelette avalée, le capitaine et son embarcation arrivent. Comme le temps est mitigé, des bâches ont été déroulées le long du bateau, ce qui rend le trajet du retour un peu moins attrayant qu'à l'aller. Arrivés à La Pavona, nous récupérons notre voiture et nous nous mettons en route direction Alajuela. Histoire de maintenir un certain plaisir de conduite, nous évitons de prendre les grands axes, même si cela doit quelque peu prolonger la durée du trajet.

Nous remontons donc sur Puerto Viejo de Sarapiquì, puis nous parcourons les routes qui sillonnent dans la vallée où se trouve le volcan Poas. Comme son sommet est dégagé, nous décidons d'aller le visiter. La réservation en ligne des billets s'avère compliquée, car le réseau pour obtenir des données mobiles est médiocre. Nous achetons donc les billets dans un soda, puis nous nous dirigeons vers l'entrée du parc. Nous devons encore patienter près d'une heure avant de pouvoir faire les cinq minutes de marche qui mènent au bord du cratère. Arrivés en haut, nous découvrons que nous ne sommes pas les seuls à être montés jusqu'ici: les nuages ont profité de ce laps de temps pour venir recouvrir le cratère du Poas d'un épais duvet. Pas moyen de voir grand-chose et un peu l'impression d'avoir payé pour rien. D'autant plus qu'après quinze minutes, nous sommes déjà priés de repartir à cause des gaz qui s'échappent du volcan, dont la dernière éruption date de janvier 2019. Nous n'avons pas besoin de tout ce temps pour voir qu'il n'y a rien à voir et nous nous dirigeons vers la sortie. Néanmoins, nous aurons eu l'opportunité de nous tenir sur le pourtour du cratère d'un volcan actif.

Nous reprenons la route sans trop nous attarder, car nous avons rendez-vous au cabinet Labin de Trinidad à Alajuela à 15h pour procéder au test PCR, dont le résultat négatif est requis pour pouvoir embarquer le lendemain à bord de l'avion qui doit nous ramener en Suisse. En principe, les résultats doivent nous parvenir dans les 24h par e-mail et le vol est prévu à 19h05 le lendemain soir. Les prélèvements sont effectués rapidement et nous profitons du temps qu'il nous reste pour nous rendre à la boutique Sr y Sra, dans le but d'acheter encore quelques souvenirs. Après quoi, nous roulons jusqu' à la Villa Margarita, où nous passerons notre dernière nuit en territoire costaricain. Sur place, nous rencontrons un autre couple qui rentre également le lendemain au pays. Comme ils ont aussi profité des prestations de service du réseau Tout Costa Rica pour leur voyage, c'est tous ensemble que nous procédons au débriefing avec un membre de leur équipe. L'occasion pour nous de remercier tout le travail fait par l'équipe TCR. Grâce aux nombreuses informations trouvées sur leur site internet et aux précieuses indications reçues de leur part, nous avons bénéficié d'un séjour exceptionnel. Qui plus est, les avantages dont nous avons profité avec la carte Premium ont largement permis de couvrir les frais en sus tels qu'assurance voyage + test PCR. Un immense MERCI à toute les membres de Tout Costa Rica !

Nous profitons de l'heure qui suit pour trier et préparer nos bagages, avant de partager un joyeux apéro et de bonnes pizzas en compagnie des autres voyageurs et de la propriétaire du Bed & Breakfast.

La soirée est déjà bien avancée et nous allons nous coucher, après avoir découvert la présence d'un scorpion sur le rideau de notre chambre. Nous nous endormons avec le doux bruissement du vent dans les branches des palmiers.

Vendredi 5 mars 2021

Même si le programme de la journée est très peu chargé, nous nous réveillons quand même de bonne heure. Nous en profitons pour poursuivre la préparation des bagages, afin qu'il ne nous reste que la phase finale pour cet après-midi. Nous nous rendons ensuite au coin repas du Bed & Breakfast, à l'extérieur, pour prendre le petit-déjeuner. L'endroit est bien animé puisqu'il y a plusieurs voyageurs présents.

L'estomac rempli, nous décidons d'aller une dernière fois en voiture dénicher les derniers souvenirs. Nous profitons ensuite de l'heure qui nous reste avant la restitution du véhicule pour flâner sur la terrasse : petite reposée dans le hamac et rédaction de quelques lignes dans notre carnet de voyage. À midi, le responsable de l'entreprise de location arrive. Il inspecte rapidement le véhicule, libère la caution bloquée sur la carte de crédit et repart avec notre Toyota Rush 4x4, qui nous a merveilleusement bien accompagnée tout au long de notre voyage.

Avant de boucler définitivement nos bagages, nous allons nous tremper dans la piscine. Cela nous permet de nous rafraîchir un peu et d'emmagasiner encore quelques rayons du soleil costaricien. La pause bronzage est suivie d'une petite douche. Nous procédons finalement à la phase finale du paquetage. Nous profitons de l'heure qu'il nous reste avant l'arrivée du taxi pour boire un jus avec la propriétaire et échanger encore quelques mots. Le taxi arrive en avance - mais c'est habituel - et nous embarquons à l'heure prévue en compagnie de l'autre couple.

Le transfert dure un peu moins d'une demi-heure. Nous récupérons notre matériel, entrons dans l'aéroport et arrivons très rapidement au check-in. Nous enregistrons les bagages et au moment de finaliser les données pour la carte d'embarquement, nous précisons que nous aimerions si possible avoir des places au milieu de l'avion, proche des ailes, histoire de moins ressentir les éventuelles turbulences. En effet, les places initialement attribuées se trouvaient plutôt vers l'arrière de l'appareil. Nous récupérons les cartes d'embarquement et constatons que les sièges attribués se trouvent dans la rangée 18 au lieu de la rangée 40. Tant mieux ! Nous nous dirigeons à présent vers la zone de contrôle des bagages à main et nous voilà déjà dans l'espace des magasins à souvenirs. Comme nous avons encore du temps devant nous, nous parcourons les allées des différentes boutiques, puis nous allons manger un hamburger avant de rejoindre le terminal 3, où l'embarquement est prévu vers 18h15.

Une fois dans l'avion, nous longeons l'allée pour accéder à la rangée 18. Quelle ne fut pas notre surprise de voir que la rangée 18 est bien située à hauteur des ailes de l'avion, mais qu'en plus, c'est la première rangée de la classe Economy, avec un maximum de place pour les jambes. Le top du top pour pas un centime de plus ! Nous plaçons nos bagages dans les espaces de rangement, nous nous installons sur nos sièges et attendons le décollage, qui s'effectue avec un léger retard. De plus, nous apprenons que l'avion doit faire une halte à Liberia pour aller faire le plein en vue de la traversée de l'Atlantique. Étrange ! Nous nous retrouvons donc avec deux décollages et deux atterrissages pour le même vol. A Liberia, la halte dure plus longtemps que prévu et ce n'est donc que vers 21h que nous quittons définitivement le territoire du Costa Rica. Nous voilà parti pour un vol de presque onze heures. Rapidement, on nous sert le souper, puis nous regardons un ou deux films, en attendant de trouver le sommeil.

Samedi 6 mars 2021

Avec les sept heures de décalage horaire, la transition entre le vendredi et le samedi est rapide.

Nous avons réussi à dormir quelques heures pendant le vol et bientôt nous atterrissons. Après avoir récupéré nos bagages, il nous reste un peu plus d'une demi-heure pour acheter un encas et nous rendre à la voie 4 de la gare de l'aéroport. Nous grimpons dans le train qui doit nous ramener chez nous. Après deux heures et demie de voyage, nous descendons à la gare. Encore quelques minutes de patience et nous voyons apparaître au loin la petite voiture grise. Nos filles sont venues nous chercher. Quel plaisir de les retrouver ! Nous chargeons nos bagages dans le coffre, prenons place dans la voiture et nous nous laissons conduire jusqu'à la maison.

C'est ainsi que se termine notre fantastique voyage au Costa Rica . Il va nous falloir quelques semaines pour assimiler tout ce que nous avons pu vivre au cours de ce magnifique séjour.

FIN

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Commentaire de ToutCostaRica le 10 avril 2021 à 11:11

Bonjour Katja,

Merveilleux carnet de voyage !

Détaillé, enjoué... On s'y voit !

Et fidèle à une expérience au Costa Rica : même s'il est difficile de tout réussir parfaitement dans un pays par essence nature et donc capricieux, il reste une vraie bouffée d'air, il permet une rencontre de la faune à tout instants...
D'ailleurs, vous avez sans doute un des records d'observation des paresseux.

Bonne préparation sur le forum, état d'esprit parfait !
Et merci de vos compliments qui touchent toute l'équipe du réseau solidaire ToutCostaRica...

La remarque sur le remboursement des tests et de l'assurance grâce aux économies Premium ToutCostaRica est superbe !

Bon retour au pays du chocolat et du fromage !

Amicalement,

Pierre

https://www.toutcostarica.com/

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