Compte-rendu tardif mais remerciements sincères - Séjour mars 2020 Annie et Didier

Comblés – séjour en couple de 3 semaines fin février – 20 mars 2020

Pour notre second séjour au CR, le précédent de 2 semaines avait eu lieu en février 2019, nous avons eu recours à Tout Costa Rica, dans un premier temps pour la location de la voiture et l’hébergement pour la première nuit à l’arrivée. Le lendemain matin, à l’issue du briefing, plus par solidarité avec l’organisation que par réel besoin ressenti, nous avons aussi souscrit à l’assistance 24/24. Nous n’imaginions pas la rapide propagation de Covid19, et en fin de séjour, cette assistance nous fut très précieuse. Nous ne pouvons que féliciter pour son sérieux, sa fiabilité et réactivité l’équipe de Tout Costa Rica. Un grand merci sincère.

L’an passé, notre programme à la carte comportait une visite de 3h dans une ferme à papillons près de Puerto Viejo de Sarapiqui. Alors que nous n’étions que très moyennement emballés par cette activité, encore un piège à touristes pensions-nous, nous avons eu la surprise de découvrir une sorte de petit paradis comme le Costa Rica peut offrir. Quelle frustration de n’y être restés qu’une demi-journée.

Aussi cette fois nous avons commencé notre périple par un séjour de 4 jours à Pierella Garden, Horquetas, accueillis par Cristal et William avec qui nous étions restés en contact. Ce couple d’une quarantaine d’années a investi il y a 20 ans quelques hectares de pâturages avec comme objectif d’y reconstituer un espace forestier aussi diversifié que possible, en fait de laisser un paradis végétal et animal réapparaitre. A force de persévérance et beaucoup d’énergie, le résultat est époustouflant. On y trouve bien des « cages en fins filets» à papillons nichées dans la végétation, d’ailleurs William en est le plus ancien des éleveurs en activité enregistrés dans le pays, expédiant de par le monde des chrysalides de Morpho, de papillon hibou et bien d’autres espèces. Mais le lieu s’est repeuplé au fil des ans d’iguanes, de basilics, de dendrobates, de grenouilles à yeux rouges, et autres lézards. On y trouve aussi des chauves-souris blanches nichées sous des feuilles d’héliconia et une profusion d’oiseaux qui défie l’entendement (des minuscules colibris aux grands Aras verts). Préparation de chocolat, naissance de papillons, oiseaux, …le temps passe vite.

Un lieu rustique mais merveilleux pour amoureux de la vie sauvage. Et quels repas savoureux préparés au feu de bois ! Ils n’ont que deux chambres, simples mais correctement équipées.

Seconde étape, à San Pedro, premiers clients du frère de notre hôtesse précédente, nous fûmes à vrai dire introduits dans le cercle familial. Un grand moment de chaleur humaine.

En prenant le bac à Sierpe, nous rejoignons ensuite Bahia Drake par la piste, 4 x 4 indispensable, expérience étonnante. Hébergement un peu cher au Sunset Lodge, mais quelles baignades ! Préférer si possible les cabinas les plus en haut du site même si les escaliers sont raides. Outre les Aras macao, que d’oiseaux ! Nous avons pris l’excursion à La Sirena en bateau : impression mitigée, le site est magnifique, mais ambiance « parc zoologique » avec différents groupes qui se croisent encore et encore, nous sommes forcément arrivés trop tard dans la matinée mais par voie maritime difficile d’être plus tôt. Il serait préférable de parvenir à la station à pied (il y a un accès par un sentier accessible à partir de Drake) et de passer une nuit sur place. Plus couteux sans doute.

Ensuite Finca Kobo, toujours sur la péninsule d’Osa. Tout simplement parfait, bonne cuisine, baignade possible à proximité, sentier sauvage en libre accès.

Arrêt suivant à Suital lodge, Mogos, cabinas un peu anciennes mais correctes et donnant directement sur la forêt, permettant ainsi de dormir sans moustiquaire, l’ouverture de la chambre grande ouverte sur les bruits de la nuit. Accès à la grève de Golfo Dulce par un sentier escarpé pour une baignade sans être troublé par les voisins. Lieux magiques.

Retour à un lieu plus touristique, Uvita, avec hébergement à Nature’s Edge Cabinas. Logements récents, modernes, un peu « magazine de décoration sur papier glacé ». Difficile d’y faire des ballades à pied, d’entrer dans la forêt. Dommage car site riche en oiseaux.

Il était temps de se rapprocher de l’aéroport, un dernier hébergement obtenu en catastrophe par Tout Costa Rica à Villa Margarita, à l’accueil si généreux, où nous avons pu patienter plaisamment pour l’obtention d’un vol, celui que nous avions réservé ayant été supprimé because Covid. Mais ce ne fut pour nous qu’une simple péripétie. Etrange ensuite sous un ciel froid et gris de traverser Paris totalement vide de piétons et de circulation. Mais avec plein d’images de rêve dans la tête.

Selon nos préférences très orientées sur la découverte de la vie sauvage, nous formulons un conseil. Ne pas multiplier les lieux de séjour, il faut une journée pour s’imprégner d’un nouveau site et comme souvent les observations les plus intéressantes ont lieu tôt le matin, il est bon de vivre plusieurs matins au même endroit. Autre remarque : les milieux tropicaux sont souvent hermétiques et repérer les animaux n’est pas évident, même pour un œil exercé en Europe. Le recours à un guide local est presque indispensable du moins au départ.

Mais quel pays fascinant ! Si nous y retournons, ce qui n’est pas impossible, notre premier contact sera Tout Costa Rica.