Tout Costa Rica BLOG

Itinéraires au Costa rica. Préparer son voyage grâce à 1500 expériences vécues.

A Tortuguero

Petite balade dans le parc national : c’était notre baptême de la nature au Costa Rica. On a très vite fait connaissance avec les singes – des singes araignées – dès l’entrée du parc. Nous avons fait cette balade sans guide et nous n’avons pas vu grand-chose. Des petits singes, des grosses fourmis, et la jungle. Mais pour un premier contact, c’est toujours surprenant et ravissant.

Visite des canaux de Tortuguero en barque à rames. Pas à moteur. Notre guide est anglophone. Pour réserver le tour, nous sommes allés à l’espèce d’office du tourisme de Tortuguero, tout proche de là où on arrive en
bateau
barque sur l’île. La balade est super. Pour en profiter un max, nous avons choisi celle de 6h du matin. Nous voyons pleeeein d’animaux : signes araignées, capucins, toucans, caïmans, bébé caïmans, caïman pas loin d’un bébé loutre, plein d’oiseaux dont je n’ai pas retenu le nom à part aigrette des neiges… Et la balade en elle-même, sur les canaux, avec le paysage qui se reflète en miroir parfait, est juste magnifique. Les arbres sont impressionnants, les couleurs sont impressionnantes. Bref, on est ravi.

Sortie nocturne à la "chasse" aux tortues luths. Ce n’est pas la saison des tortues vertes, et nous apprendrons plus tard, à Manzanillo, que Tortuguero n’est pas la plage de prédilection pour la ponte des tortues luths, mais que parfois, une d’entre-elles vient se perdre sur cette plage. Vous l’aurez deviné, pas de tortue à l’horizon cette nuit là. Nous avons juste marché deux heures sur la plage de nuit, avec un groupe de râleurs qui n’avaient pas l’air de comprendre que la nature, quand elle veut pas, elle veut pas. Le guide nous explique le système pour le choix de l’endroit où il fera sa sortie : tout est hyper réglementé. En fin d’après midi, il doit choisir sur quelle partie de la plage, qui est divisée en plusieurs secteurs, il emmènera son groupe et s’y tenir. Nous nous faisons contrôler d’ailleurs par des officiels de la gestion du parc. Et nous croisons un groupe de bénévole qui dit à notre guide – en espagnol – qu’eux, on vu une tortue de l’autre côté de la plage, plus au nord. Pas de chance, mauvaise pioche pour cette fois. Nous rentrons bredouilles.

A part ces sorties, à Tortuguero, nous avons

Profité de l’ambiance du village, vraiment particulière : rues en terre, pas de voiture, on en fait le tour en 30 minutes… Tortuguero, c’est environ 1500 habitants que ne vivent que du tourisme. On le ressent un peu en y arrivant, car on est assez fréquemment sollicité par des guides, des vendeurs de cocos, etc. Mais qui ne sont pas plus embêtant que ça, un non, c’est un non, et on est tranquille. On peut aussi se balader sur la plage et faire une sieste à l’ombre des palmiers… et risquer de tremper les orteils, et un peu plus, en faisant bien attention aux gros rouleaux et au courant.

Au sud de la côte Caraïbes

Refugio de Vida Silvestre Gandoca Manzanillo. Après notre première expérience au parc national de Tortuguero, on s’est dit qu’un guide, c’était vraiment nécessaire. Ça tombe bien, Omar, le propriétaire des Cabinas Bucus où nous dormions, est réputé être un des meilleurs guides de Manzanillo. On est tout à fait d’accord avec ça (même si au final, on n’a eu que lui). Omar a grandit ici, et est capable de parler du village d’il y a 20 ans, de la plage qui était 6 mètres plus haut et qui a été déplacée à cause d’un tremblement de terre. Il est capable de commencer la visite à peine sortie de notre chambre en nous faisant sentir de la cannelle, de basilic, de la coriandre, de la menthe citronnée, qui poussent dans le jardin, et de nous regarder avec dépit quand on ne reconnait pas ce que c’est : "Mais vous ne cuisinez pas en fait ??!". Il me fait jouer avec une araignée, nous explique que les énormes frelons cachés sous cette palme ne sont, en fait, pas méchants et que l’on peut jouer avec eux (mais bien sûr !!). Et nous ne sommes même pas encore dans le refuge. Dans celui-ci, nous voyons des singes hurleurs, des toucans, de grosses araignées, des petites grenouilles rouges, une vipère avec des cils, un paresseux, et des plages de carte postale. Tout cela sans croiser personne.

Parque Nacional Cahuita. Snorkelling dans un premier temps. Cette fois, notre guide est Française : Karina, installée au Costa Rica depuis plus de 20 ans. Les fonds marins sont aussi chouettes que les paysages extérieurs : des poissons tous plus colorés les uns que les autres, des gros rouges qui ont des yeux ressemblant à du cristal, une groooose raie manta, des éventails de mer, des poissons bleu électrique, des gros coquillages pour souffler dedans… Et une eau qui est presque trop chaude quand on s’y met.  Quand on est habitué à l’Atlantique du sud-ouest de la France, ou des environs de New York, ça fait tout bizarre ! Le capitaine du bateau nous laisse ensuite sur la plage à proximité du sentier du parc et c’est parti pour une balade qui longe la côte et s’enfonce parfois dans les terres. Les paysages sont magnifiques, et rien que pour cela, ça vaut le coup de venir ici. Question faune, nous ne voyons pas beaucoup plus de choses qu’à Manzanillo : singes hurleurs, capucins, paresseux, lézards Jésus Christ… Moins d’oiseaux en revanche. Mais cela vaut quand même le coup, peut-être en prenant plus son temps pour se poser sur une des magnifiques plages.

Kayak sur la Laguna de Gandoca et, accessoirement, observation des dauphins. Je dis accessoirement, car on n’aura vu que quelques ailerons au loin. Omar, notre guide de nouveau pour cette sortie, nous explique que ce type de dauphins, d’eau douce, sont timides et ne s’approchent pas des humains. C’est déjà impressionnant de voir de loin un aileron qui sort puis re-rentre dans l’eau. Bien plus impressionnant que de voir les dauphins de tout près à Sea World ;-)

Mais l’essentiel de la balade n’est pas ça. Au départ de Manzanillo, nous faisons un peu de bateau pour rejoindre la Laguna de Gandoca, toute proche de la frontière avec le Panama. Après une pause à Punta Mona pour récupérer les kayaks, nous arrivons à destination et nous mettons à l’eau dans la Lagune. C’est simple, nous ne serons que tous les trois pendant toute la balade. Soit environ trois ou quatre heures. Le seul bruit : nos voix, les blagues d’Omar, et le bruit de l’océan qui s’estompe plus on avance. Et bien sûr, les singes hurleurs, les oiseaux, etc. On voit encore beaucoup de choses pendant cette balade : un ant eater (on n’a pas trouvé la traduction), des singes araignées et hurleurs, des caïmans, et croyez-moi, c’est bieeeen plus impressionnant depuis un kayak au ras de l’eau que dans une petite barque surélevée ;-) et plein d’oiseaux. Un vrai bonheur. Et le paysage autour est magnifique.

Sur le retour, nous nous arrêtons à Punta Mona, où il y a une ferme bio, les gens y vivent un peu en autarcie. On peut venir y faire du bénévolat. Omar nous fait encore visiter, nous montre des plantes et me fait croquer dans un grain de poivre qui me met le feu à la bouche.

A part ces sorties, pendant notre séjour à Manzanillo, nous avons...

Glandé sur la plage de Manzanillo, où nous étions presque seuls. Nous nous sommes baignées dans une eau toujours trop chaude. Petit conseil, évitez les baignades romantiques au coucher du soleil, comme on aime le faire de l’autre côté de l’Atlantique. Ça a l’air chouette et tentant sur le papier, mais dans la vraie vie, on se fait croquer en un temps record dès que l’on sort de l’eau pour récupérer sa serviette.

Fait une petite escale à Puerto Viejo de Talamanca, pour gouter à l’ambiance, plus hippie surfer et on dirait moins authentique qu’à Manzanillo. Mais c’est une question de gout, et c’est difficile de se faire une réelle idée en quelques heures.

Glandé sur une des plus belles plages de la côte Caraïbes, j’ai nommé Punta Uva. Plus exactement, nous avons mangé au restaurant, puis glandé sur cette même plage. Fait une sieste à l’ombre d’un amandier (bien moins risqué que sous un cocotier). Et pris plein de photos pour être sûr qu’on se souviendra de cet endroit toute notre vie (et des coups de soleil aussi, car nous avions eu la bonne idée de rejoindre Punta Uva depuis Manzanillo par la plage. Malgré la crème solaire, on a fini en mode écrevisse…).

A proximité du Volcan Arenal

Balade dans le domaine d’Essence Arenal, avant le petit déjeuner, sans même s’être brossé les dents (rhooo !!). Le soleil venait de se lever, on ne voulait pas rater les super photos à prendre. C’est aussi à cette heure-ci que tous les oiseaux sortent pour casser la croûte, plus plein d’autres insectes. C’était un joyeux vacarme. On a ensuite chaussé nos baskets pour aller jusqu’à la ferme de l’autre côté de la colline. On entend les singes hurleurs, on voit un toucan, tout va bien… On arrive ensuite à la ferme bio, le paysage est magnifique. On papote un peu avec les gens qui y travaillent et on reprend notre route. Ben oui, il fait faim, il est temps d’aller prendre notre petit dej !

Balade dans le Parque Nacional Volcan Arenal. Le ranger nous accueille avec un "Pura Vida" qui fait bien plaisir dès le matin, et nous donne la "carte" du parc (c'est-à-dire une petite feuille de papier A5 avec un petit dessin qui représente les sentiers de randonnées). Nous empruntons le chemin qui suit la coulée de lave de 1993, d’où on a une superbe vue sur le volcan. Le noir de la coulée de lave et le vert de la nature font un paysage magnifique sur la lagune. On continue ensuite notre chemin sur El Ceibo Trail, on nous voyons beaucoup de lézards, un arbre immense et un coati qui n’a pas l’air de prêter grande attention à notre présence. On va ensuite jusqu’au Mirador pour admirer le volcan, que l’on ne verra pas entièrement dégagé, mais presque…

Hanging Bridges, juste à côté de la Laguna de Arenal. La vue sur le volcan y est magnifique et on est accueilli avant de commencer notre tour par un bel ara bleu turquoise, jaune et vert fluo. On y verra, outre le paysage qui vaut le détour à lui tout seul, des singes hurleurs et araignées, une dinde sauvage, pas mal de papillons, et, last but not least, le volcan Arenal découvert… durant une demie seconde.

A part ces sorties, durant ces quelques jours à El Castillo, nous avons...

Un peu glandé... dans le jacuzzi d’Essence Arenal (ben oui, quoi ?)

Emprunté la route qui longe la Laguna de Arenal, pour rejoindre la prochaine étape du voyage, le Parque Nacional Volcan Tenorio Rio Celeste. Encore une fois, les paysages sont magnifiques : les couleurs (rouge de la terre, bleu de la lagune, vert de la nature) font un gracieux mélange qui rend photoshop complètement inutile…

A proximité du Parque Nacional Volcan Tenorio Rio Celeste

Balade dans le Parque Nacional Volcan Tenorio. Avant d’arriver dans ce parc, j’avais pas mal entendu parler de la beauté du Rio Celeste, de sa couleur, de sa légende, et j’avoue que j’avais un peu peur d’être déçue en le voyant pour de vrai. Que nenni ! Cet endroit est vraiment magnifique, et vaut vraiment le détour (et l’heure de piste pour y accéder). Le bleu de la rivière est vraiment bleu.

La balade dans le parc consiste à remonter vers le début du Rio Celeste, là où deux rivières se mélangent et le je-ne-sais-quoi lui donne sa couleur "bleu des mers du sud". Le chemin est un peu boueux (mais faisable en baskets néanmoins, en tout cas pour nous), brumeux, donc nous n’avons pas vu voir le volcan Tenorio… et on a parfois un peu d’appréhension à emprunter certains "ponts"… mais l’atmosphère de cette forêt est tout simplement magique.

Baignade dans le Rio Celeste. La baignade est interdite dans l’enceinte du parc. Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot ! Les gardes nous expliquent qu’à environ 1 km de l’entrée du parc, il y a un endroit où l’on peut faire trempette dans cette eau bleuté. On va donc y passer notre après-midi. L’eau y est bien, bien plus fraiche que sur la côte Caraïbes, mais on s’en fiche, on se baigne dans le Rio Celeste quoi !!

Tenorio/Miravalles par des "routes" de campagne. Selon le Lonely Planet, la piste qui mène à Miravalles en passant par la campagne est magnifique et vaut bien le détour. On confirme. Les paysages sont époustouflants. Et il n’y a personne. La "route" peut parfois faire un petit peu peur, mais on a le temps et ce détour vaut, lui aussi, vraiment le coup !

Llanos de Cortes. Nous y arrivons relativement tôt – il n’y avait alors que quatre voitures sur le parking – et heureusement. Cela nous a permis de voir la cascade sans presque personne dedans. La cascade est magnifique, le coin aussi, mais il se remplit vite et on est rapidement les uns sur les autres (les endroits ombragés sont rares et les gens s’y entassent). Cette proximité, à laquelle, il faut bien le dire, nous ne sommes plus habitués tant nous avons peu croisé de touristes sur le reste de notre route, nous fait fuir assez rapidement.

A proximité de Santé Elena de Monteverde

Balade de 24 kilomètres dans la campagne costa ricienne, à la rencontre des chercheurs d’or. Pour cette marche qui va nous prendre la journée, nous sommes accompagnés par Jean Pierre, personnage haut en couleur, installé au Costa Rica depuis une dizaine d’années. Il nous emmène hors des sentiers battus, où nous ne croiserons que des chercheurs d’or et nous aurons la chance d’échanger brièvement avec eux. On en a pris plein les yeux toute la journée et l’aventure était vraiment très intéressante (non, ici, on ne trouve pas de l’or dans les rivières). Un très beau moment.

Visite de Curi Cancha. Suivant les conseils que nous avons eus à droite à gauche, nous décidons de nous rendre à Curi Cancha plutôt qu’à Santa Elena ou Monteverde. Nous sommes accompagnés par un guide francophone – qui ne nous a pas donné son nom mais qui est génial – pour notre balade dans cet environnement si particulier. Nous sommes ici dans une forêt de transition, et on voit "clairement" la différence dès que l’on pénètre dans la forêt de nuages. Notre guide nous explique plein de choses sur cet écosystème si particulier, notamment le fait qu’ici, on sent bien le réchauffement climatique, car la limite de la forêt de nuages remonte petit à petit. Et que tout cet écosystème est amené à disparaitre si on ne fait rien pour ralentir le rythme... Mais il y en a qui continueront à dire que cela n’existe pas et qu’il n’y a pas de soucis… Les figuiers étrangleurs sont tous plus impressionnants les uns que les autres et la température n’est pas très élevée… Encore un autre visage du Costa Rica. On termine la visite sur devant un toucan vert, qui niche à l’entrée de la réserve.

Nightwalk. On n’avait pas encore testé (celle sur la plage du début de séjour ne compte pas vraiment…), et il le fallait quand même avant de partir. Notre dernière sortie et soirée au Costa Rica sera une sortie de nuit. C’est vraiment très intéressant et on y voit tout un monde qui n’est pas visible le jour : les paresseux sont en mouvement (conseil : ne restez SURTOUT pas dessous lorsqu’ils se grattent… ou vous risquez de ramener des petites bebêtes sur votre peau, j’ai nommé les tiques… true story !), les "petites" tarentules aussi, les oiseaux dorment près sur des branches près du sol… Encore une fois, notre guide est vraiment top, et même si nous sommes un groupe assez important (une dizaine de personnes), la visite est très agréable.

Un très beau moyen de finir notre séjour au Costa Rica !

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Commentaire de THIERY le 30 juillet 2014 à 15:21

Merci pour ce recit qui nous donne des infos pour notre futur voyage !! ;-)

Commentaire de Kévin & Cindy le 11 juillet 2014 à 6:41

Ah oui, effectivement, fourmilier c'est pas mal...

Pourquoi faire compliqué ?

Merci à vous d'avoir pris le temps de lire ce long post !

Commentaire de Nicole le 11 juillet 2014 à 0:02

merci de ce récit;le Ant eater c'est le fourmillier non?

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